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visiteur

  • Inscrit 4 déc. 2020
  • cheshire-cat

    Non ma formule n'est pas discourtoise. Elle est correcte, au contraire de bien des interventions d'anciens membres ici que //////////Nouvelle critique de la modération G. Et non seulement elle est correcte, mais elle est aussi méritée au vu de la façon dont j'ai été accueilli sur ce forum.

    Vu la manière dont vous êtes vous-même entré sur ce topic, vous êtes mal placé pour me parler d'éducation. Etant correct de mon côté, je peux vous en parler ici, avec un rappel des faits : ///////////Sujet fermé G

  • cheshire-cat Il vaut mieux inspirer le respect que l'exiger.

    Je n'ai manqué de respect à personne ici. Mes messages étant respectueux, je ne vois pas en quoi ils ne seraient pas respectables.

    Ce qui se passe dans ce topic ressemble plutôt à une inversion des rôles, où celui qui est poli se retrouve stigmatisé alors que ceux qui sont habituellement grossiers et agressifs continuent à manifester la morgue et l'arrogance dont eux sont coutumiers par leur manière d'être.

    • sangtriste Mister, un gars dont la langue maternelle ne fait pas la différence entre "you" and "you"

      Comme déjà dit dans un autre fil, en fait je ne parle pas du tout anglais. Quand un forumeur transmet ses vœux de Noël en anglais je comprends la formule qu'il emploie car elle est très usuelle. Mais cela ne va pas plus loin.

      Le Mr (Mister) dans mon identifiant est, pour moi, davantage une référence à la proximité géographique entre la Normandie où je réside et les îles britanniques.

      • [supprimé] Pourtant, je trouve ça intéressant d'apprendre que Macron cherche à causer avec Marion

        En effet, cela va dans le sens du rapprochement des partis de droite que l'on peut souhaiter à l'horizon de 2022 et au-delà. Marion est, à tout point de vue, un atout.

      • L'un des effets positifs des confinements est qu'il a incité les conducteurs de véhicules motorisés à faire une pause, à prendre du recul sur leur comportement, à évaluer leur propre civisme en situation de conduite et à en tirer les leçons qui s'imposent.

        Bien sûr, cet exercice autocritique ne saurait concerner au premier plan des amateurs de transgression tels que les participants aux rodéos urbains. En même temps, ces derniers ont certainement des compétences qui pourraient se révéler utiles une fois transposées dans un contexte licite. Un peu comme les hackers employables en entreprise.

      • [supprimé]

        Oui, et ce qui est intéressant dans sa démarche, c'est l'utilisation qu'il veut en faire. Il a un esprit très pratique. C'est cet aspect de sa personnalité qui l'aide à rester en phase avec l'époque.

        • D'ailleurs on peut se demander si, dans la volonté de Macron de passer en revue différentes idées, cadres théoriques, dialectiques et matières à débat sans forcément les expérimenter avec conviction personnelle ou de manière volontariste, il y a peut-être l'expression d'une largesse d'esprit et d'une latitude d'action qui servent, in fine, l'économie de marché française en laissant les acteurs économiques, y compris sur le plan ethnique et religieux, interagir selon leur propre degré d'acceptation de la diversité culturelle de la population.

          On peut le résumer simplement en disant que, pour Macron, le séparatisme en France existe déjà, de fait. Par exemple, avant le confinement, on pouvait voir que certains bars, dans certains quartiers, n'étaient pratiquement fréquentés que par des Arabes. En soi, cela ne gêne personne. Car, après le confinement, à supposer un retour à une vie comparable à celle que nous avions connue avant, le même phénomène a des chances de se reproduire.

          Partout en France, indépendamment de nos origines, nos concitoyens souhaitent retrouver leurs habitudes. Macron l'a compris et, dès lors qu'un climat de paix s'installe, les uns et les autres ayant leurs propres lieux de vie, il ne voit pas d'objection à ce que ce séparatisme de fait perdure, contribuant à un communautarisme politiquement utile dans la mesure où il s'apparente à un mécanisme de régulation.

          En ce sens, l'immigré récent qui préfère l'entre-soi est l'antithèse du poseur de bombes ou du kamikaze, car cet immigré de l'entre-soi aspire, en l'occurrence, à la tranquillité. Parce qu'il veut rester tranquille avec les siens, du coup cela veut dire aussi qu'il ne demande qu'à laisser les autres tranquilles. Pour le reste, il consomme et contribue ainsi à l'économie française.

          • ephemere34

            Les relations entre la France et le monde qui ont amené l'immigration sont plus anciennes et plus diversifiées, notre pays étant l'une des grandes anciennes puissances coloniales. Son territoire géographique est également plus grand.

          • ephemere34

            La France est trop cosmopolite pour pouvoir être comparée à la Serbie (qui n'est d'ailleurs pas un modèle pour Macron, même en matière de séparatisme). Elle n'a pas non plus la même histoire ni la même économie.

            • tell

              Il est vrai que les cryptomonnaies, par exemple, illustrent cette agilité. Incitant, du coup, la Commission européenne qui veut les réguler à devenir elle-même plus agile. Pour le bien de l'Europe, qui sait ?

              • [supprimé]

                C'est à l'échelle du dialogue entre les financiers et le patronat (donc dans un projet de droite) que l'on peut rapprocher les intérêts financiers et économiques, pour espérer voir revenir les classes moyennes et combler le fossé dont vous parlez, car seuls les décideurs ont véritablement le pouvoir d'infléchir l'évolution en ce sens.

                Au niveau populaire, si le séparatisme est un moyen d'avoir la paix sans trop investir dans une politique répressive, on peut envisager le séparatisme. La priorité réaliste est, encore une fois, d'encourager le dialogue au niveau des sphères les plus susceptibles d'orienter les décisions politiques.

                Encore faut-il qu'il y ait assez d'argent, et l'immigration n'est pas forcément la plus coûteuse, d'autant plus que les immigrés qui arrivent à survivre sont des consommateurs. Il y a d'autres dépenses publiques à réduire, liées aux poids du fonctionnement ou plutôt du dysfonctionnement de notre administration.

                • tell

                  Dans une vision à court terme et compartimentée, ce n'est peut-être pas le problème de la finance, en effet.

                  Mais dans une vision à long terme et systémique, je vois mal comment les bourses elles-mêmes pourraient survivre à un effondrement total de l'économie (même en étant de droite).

                  • tell a répondu à ça.
                  • Evitez le tutoiement, svp. Merci.

                    Autrement je ne répondrai pas à vos messages et je vous ignorerai. Ce qui ne me dérange pas outre mesure, d'ailleurs. Je ne vous connais ni d'Adam ni d'Eve, et la réciproque est de rigueur.

                    Promouvoir des idées intéressantes, avec des arguments, et ainsi contribuer à la qualité du forum pour des lecteurs silencieux et intelligents, me paraît en effet plus intéressant que d'échanger avec des intervenants dont le niveau de langage et de réflexion n'est pas forcément à la hauteur de la fréquence ni de l'ancienneté des interventions.

                    • [supprimé]

                      On ne peut pas être contre l'argent, contre le capitalisme quand on est de droite. A droite, il n'y a pas d'autre modèle économique possible. Pour vous donner un ordre d'idées, le séparatisme culturel aujourd'hui me paraît plus réalisable qu'une rupture avec l'économie libérale.

                      Si, en tant que patriote, vous voulez défendre la production locale et la consommation de produits français, cette approche est parfaitement intégrable dans une économie de marché. Au cas par cas, selon la viabilité des entreprises, je suis prêt à vous suivre dans ce sens.

                      • tiresias L'aveu que l'antiracisme est une religion dogmatique.

                        Chez certains, oui, sans doute. C'est peut-être aussi une expérience de la bienveillance, qui va jusqu'à essayer de réintégrer des gens qui ont pu être violents à un moment donné parce qu'ils étaient dans un état de détresse. D'où la réhabilitation, la rédemption.

                        Il est vrai que la paix a plus de chance d'aboutir en tant que projet, non pas quand on reçoit en permanence des leçons de morale parfois sans arguments (et je comprends votre agacement à cet égard), mais quand chacun est appelé par la paix, en suivant un élan intérieur, une adhésion personnelle et spontanée.

                        Le vivre ensemble, un leurre ? Je ne sais pas. Que le vivre ensemble ne soit pas une totalité parfaite, sans doute. Les patriotes, comme l'ensemble de nos concitoyens, vont selon leurs affinités. D'où l'intérêt de l'idée de séparatisme. En tant qu'électeur de droite, je préfère développer un vivre ensemble au sein de ma famille politique, suffisamment vaste.

                      • Autant je pense que Zemmour est un personnage clé dans le projet de la droite française des années à venir, autant Attali me semble plus compétent sur les questions d'immigration, car il est mieux à même, de par son parcours, d'en saisir la finalité dans la perspective actuelle des intérêts macro-économiques. En fait les deux sont complémentaires, ce qu'a très bien compris Macron.

                        La France de 2020 est à la fois laïque, juive, chrétienne, musulmane, patriote, européenne et atlantiste. Son profil hétérogène, avec forcément des tensions, montre aussi qu'elle fait partie des pays qui ont bénéficié, au premier plan, des progrès de la mondialisation, notamment sur le plan technologique. L'un ne va pas sans l'autre.

                        L'intérêt aujourd'hui est d'arriver à gérer cette complexité de facteurs selon une ligne politique clairement à droite, qui légitime le libéralisme économique tout en préservant une identité française profonde, c'est à dire en montrant que l'immigration récente, en tant qu'atout économique (ce qu'elle est en partie), n'entame pas l'identité française sous-jacente, suffisamment forte pour tirer avantage des évolutions du monde.

                        Que Macron soit capable d'envisager aussi bien la laïcité que le séparatisme est une preuve de courage politique, en même temps que le signe d'un esprit d'innovation.

                        • tell

                          Ceci dit l'articulation entre la finance et l'économie réelle apparaît toujours comme une nécessité, quand on raisonne en termes de projet politique. Que les financiers s'en sortent toujours, c'est bien. Que la finance contribue à la viabilité d'une économie européenne, et donc à la pérennité de l'Union Européenne, c'est mieux.

                          • tell a répondu à ça.
                          • Dans un sujet plus général, il était apparu que les causes de l'antisémitisme dans le monde se situent du côté de la jalousie et de la méconnaissance : j'ai moi-même défendu l'idée que les fautifs (les antisémites) portent à eux seuls la responsabilité et la culpabilité de leur penchant. Au niveau français, il faut prendre en compte le problème de la gauche. Car les Juifs sont assimilés aux puissances financières, qui sont mal vues par les gauchistes. Heureusement, la gauche semble s'affaiblir, mais il ne faut pas crier victoire trop vite.

                            Quand je lis certains ici parler de la vraie gauche (avec parfois des majuscules), comme si c'était un label valorisant, j'y vois effectivement le symptôme d'un gauchisme français maladif et persistant. Car ce qu'ils appellent la vraie gauche est encore pire que celle qu'ils considèrent, du coup, comme fausse. J'en viens à ce qu'a été le mandat de Hollande : en bon citoyen, je me suis toujours efforcé de voir la part de légitimité de nos présidents. Bien qu'étant de centre droit, je reconnais au mandat de Mitterrand l'abolition de la peine de mort, et à celui de Hollande un certain philosémitisme de droite qui a permis, indirectement, l'émergence de Macron lui-même inspiré par le génie de la finance juive.

                            Grâce à Macron, la gauche a reculé en France. C'est donc une victoire stratégique pour la droite, qui a révélé Macron comme un homme de centre droit, totalement philosémite, conseillé par Attali qui avait lui-même désavoué son ancien parti politique pour soutenir Sarkozy avant Macron. C'était déjà le signe que l'alternance était perçue, à juste titre, comme un échec, et que la France devait se stabiliser à droite.

                            Dans la perspective de la droite française en tant que famille politique à reconstruire dans son unité et sa diversité, il n'est évidemment pas question, et cela aussi était clair dès le départ, de porter au pouvoir la barbarie antisémite. Reste que, pour achever de liquider l'alternance gauche/droite et de définir, en France, une ligne politique stable clairement orientée à droite, nous devons travailler aussi à la réintégration de l'ultra-droite. Cela implique d'amener cette dernière à renoncer à son antisémitisme (et, plus généralement, à son racisme), notamment grâce à un patriotisme judéo-compatible légitimant à la fois LREM, LR, le RN et ce qui gravite autour.

                            D'où un acteur majeur aujourd'hui pour combler tous les fossés à droite, depuis le centre jusqu'à l'extrême, porteur d'une droite fédératrice : Zemmour. Il est la clé de la réunification de la droite, à la fois philosémite et patriote. Nous devrons compter avec lui pour amener la France à s'engager dans un grand projet politique de droite sur le long terme, susceptible d'aboutir à une synthèse satisfaisante entre la souveraineté nationale et la continuation de l'Union Européenne. Dans ce cadre, l'immigration ne sera pas combattue, mais améliorée.

                          • sangtriste Mais certains veulent encore et toujours nous faire croire que le danger, c'est l'extrême droite

                            Oui, d'ailleurs la vacuité des messages de ces intervenants parle d'elle-même. Au lieu d'argumenter pour défendre leur position en respectant les autres forumeurs, ils recourent aux attaques personnelles, aux insultes et à la raillerie, confirmant que les trolls sur les forums sont, de tous temps, des gens bien installés (et qui vont même jusqu'à revendiquer ouvertement leur confort et leur réussite, voire leur supériorité présumée), bien installés dans l'entreprise malsaine qui a consisté à vouloir semer la confusion entre la gauche et la droite.

                            Aussi ce qui les dérange chez les ultras de droite n'est-il pas tellement une violence dont ils ne sont pas eux-mêmes victimes (puisque, de leur propre aveu, nos détracteurs sont des privilégiés et que, forts de leurs privilèges, ils sont loin de tout cela), mais le fait que les ultras de droite leur rappellent qu'il existe un fossé légitime entre la gauche et la droite. La gauche et la droite sont fondamentalement et restent des projets antagonistes.

                            Or, quelle est l'attitude la plus constructive pour un pays donné ou un ensemble de pays ? D'adopter une ligne politique claire, tout en l'adaptant aux circonstances. Cette clarté nous est donnée par la définition même des familles politiques. Depuis toujours rompue à l'exercice du pouvoir, la droite est libérale en économie et conservatrice sur les questions de civilisation. Elle incarne la mémoire de nos racines, l'âge adulte de la politique et le sens des responsabilités.

                            Avec la droite, nous savons d'où nous venons, nous savons où nous sommes et nous savons où nous allons. Nous assumons l'autorité naturelle. Cette attitude se retrouve chez l'ensemble des personnalités de droite, de Macron à Marine et au-delà.