Plariste-le-Revanite Ça, c'est riche votre part, vous êtes dans une des cliques la plus sectaire qui soit.

Chacun son constat...

Ma clique....Quelle clique ? 😀

Le glaireux fait-il le philosophe ? Le bigot fait-il le libre penseur ?

Je ne passe pas ma vie avec des réferences. Ça fait cultivé, ça fait érudit, mais ça fait bâclé lorsque faire l'appel d'un nom célèbre veut prouver que dans sa classe, il y a du clinquant.

Mais je ne veux pas être en reste, pour te répondre :

La forme, c'est le fond qui remonte à la surface.

Totor.

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    JPS38 Je ne passe pas ma vie avec des réferences. Ça fait cultivé, ça fait érudit, mais ça fait bâclé lorsque faire l'appel d'un nom célèbre veut prouver que dans sa classe, il y a du clinquant.

    ... Ca fait un peu trop biais de confirmation. C'est le défaut de plariste.

    Jadis quand l'authentique était la règle de conduite:
    “ La forme, c'est le fond qui remonte à la surface. ”
    Maintenant que c'est le tactique only:
    La forme, n'est que la packaging qui camoufle le fond.

      JPS38 pensais qu'avec votre faculté intellectuelle d'analyser le monde et ceux qui l'habitent, vous étiez capable d'admettre que certaines de vos postures sont méprisantes parce que sectaires, mais je constate que votre promptitude à vous insurger contre tout ce qui paraît inacceptable à votre coeur, fait la preuve que votre univers et ceux qui l'incarnent, s'arroge l'exclusivité des respirations d'une société dont nous faisons partie, vous et moi.

      Je ne comprends pas tout. Pour le sectarisme, je vous signale que je suis le seul à avoir fondé philosophiquement la position d' Onfray, démonstration que vous n'avez pas produite : je l'ai écouté et entendu. Mais ça ne veut pas dire que je suis devenu un groupie (qui approuve sans comprendre) et je me réserve le droit d'avoir mon propre jugement, qui ne se résume pas par un "pour ou contre" aveugle et malentendant. C'est plus fin et sur d'autres aspects, je suis en plein accord avec Onfray, en particulier quand il est de gôche. Je ne l'ai jamais traité de bourrin, l'histoire de l'étable veut dire autre chose.

      PS : une remarque qui s'adresse aux autres plus qu'à vous - je constate que vous pratiquez l'humour et l'ironie autant que moi - sur les éculés. Le caractère ironique et vannesque de la phrase est signalé par l'emploi du subjonctif à l'imparfait, forme qu'on n'utilise plus guère que pour rigoler, non ? Ou par cuistrerie, ce qui est encore plus drôle.
      Je voulais dire que ce terme, éculé, me semblait particulièrement impropre. J'ai fait de même avec un autre et avec "acculé", ce qui lui a permis de répondre sur la grossièreté et pas sur le fond : le genre, quand on lui montre la lune, à regarder le doigt, vous voyez ? C'était une manière de dire, en faisant mine de le prendre à la rigolade, que j'avais trouvé ses propos (et ce terme-là) particulièrement immondes. Dans votre cas, ce n'était pas immonde, juste impropre et flou.

      Et pas d'inquiétude pour le Canard WC, j'en achète aussi parce que j'aime que les chiottes soyent (sic) propres et pas entartrés. Mais ce qui va aux chiottes devrait y rester et le pouvoir qu'ils (1) prennent me semblent exorbitant, et je me permets de le dire.

      (1) les lessiviers et consorts.

        courtial Je ne comprends pas tout. Pour le sectarisme, je vous signale que je suis le seul à avoir fondé philosophiquement la position d' Onfray, démonstration que vous n'avez pas produite : je l'ai écouté et entendu. Mais ça ne veut pas dire que je suis devenu un groupie (qui approuve sans comprendre) et je me réserve le droit d'avoir mon propre jugement, qui ne se résume pas par un "pour ou contre" aveugle et malentendant. C'est plus fin et sur d'autres aspects, je suis en plein accord avec Onfray, en particulier quand il est de gôche. Je ne l'ai jamais traité de bourrin, l'histoire de l'étable veut dire autre chose.

        C'est vrai, j'aurais pu écrire que vous me sembliez méprisant à l'endroit de Onfray. Et vous avez réagi en précisant que vous ne jetez pas tout de lui aux toilettes.
        Par conséquent, vous n'êtes pas non plus sectaire. Venant de vous, ça me rassure.

        Je n'en suis pas un inconditionnel non plus, mais je lui accorde une part de ma tendresse, puisqu'il sait dire ce que je
        que je ne parviens pas à faire.

        Et pour définir Onfray, j'avais éludé le fait que c'est un philosophe. Vous l'avez effectivement précisé.

        Vous avez dit " éculé " ? Comme je connais votre tournure d'esprit, je prends au vol les perches qu'on me tend, et celle-là est un pompon que je ne vais pas me priver d'attraper. Je suis client.
        Et Onfray, bourrin ou pas bourrin, n'est pas forcément l'ongulé qu'on croit...

        Enfin, chaque chose devant être à sa place.....Le livres, les bons s'entend, sont à la bibliothèque ce que Canard WC est aux cabinets. Une étagère en acajou du Honduras, et l'autre en pin des Landes.

          Plariste-le-Revanite Le libertarianisme de pacotille, la promotion de la soumission au marché du désir, combinée à une attitude réactionnaire complètement outrageuse, ils arrivent à concentrer tous les aspects les plus méprisants de l'idéologie dominantes dans sa caboche. Sans oubliez que c'est un chien de garde.

          On essaye sincèrement de t'aider, je t'assure, mais tu es assez désespérant, faut avouer...Tu as le droit de n'avoir pas lu Deleuze, mais ça ne peut pas être un argument ou une excuse. Le désir, ce n'est pas le marché. Arrête de sortir la vulgate marxiste, ce n'est pas le marché, le désir. Spinoza (auquel Deleuze a consacré un livre, que je n'ai que feuilleté) voyait aussi dans le Désir le trait fondamental de la nature humaine. Mais ce n'est pas la consommation, même si le capitalisme (le revoilà, je ne dis pas qu'il n'existe pas, hein) détourne et enferme le désir dans la consommation et fait croire que désirer, c'est vouloir consommer. Le désir, c'est le marché, c'est juste une connerie. (Mais pas le rebours, OK ?)

          Est-ce que Nietzsche est de gauche ? Bien sûr que non, mais qu'est-ce qu'on en a à foutre ? Il n'aime pas le capitalisme non plus, parce qu'il le trouve trop socialiste, ça c'est vrai.
          Mais ici, en m'excusant de radoter, car je l'ai mentionné plusieurs fois, mon problème principal, avec "les marxistes", c'est qu'ils ne veulent pas lire Marx. On a beau leur dire, y a rien à faire. Je peux comprendre, Marx c'est un peu comme le service militaire, c'est long et chiant (le Capital, au moins), mais faut pas en faire un prestige.

          Je vais quand même expliquer ce point encore une fois, mais cette fois sans espoir d'être entendu, le "marxisme" ne consiste pas à ne pas avoir lu Deleuze, mais à refuser obstinément de lire Marx.
          Qu'est-ce qui ne plaît pas à Nietzsche, dans le socialisme ? C'est l'égalitarisme, il rêve à une société de castes, inégalitaire à donf, (mais assumé et pas faux-cul). Il y a des inégalités naturelles entre les hommes, etc. , donc toutes ces masses d'individus qui sont les mêmes, des échantillons interchangeables de la même chose (l'humanité), ça le débecte.

          Ceci rappelé, passons à Marx. Lui, il voit la même chose que Nietzsche : des masses d'ouvriers tous identiques en apparence : ils ont les mêmes bleus de travail, ils habitent les mêmes coins dans les mêmes baraques pourries, ils bossent dans la même usine (dans une ville), ils ont le même salaire (1), quand c'est possible leurs gamins vont dans les mêmes écoles, ils ont un vote relativement homogène, etc. Plus tard, Ford leur donnera à tous la même bagnole.

          Comment ça se fait, ça ? C'est parce que les pauvres ont les mêmes goûts vestimentaires, ont tous envie de bosser chez Renault et qu'ils sont socialistes par nature ? S'ils ont tous la même casquette, c'est par "socialisme" ?
          Non, ils ne sont pas tous pareils parce qu'ils ont envie de l'être, ils le sont parce que la domination capitaliste impose partout (avec des différences selon les pays, leur état de développement technique et économique, etc.) la même loi et le même ordre. Si ces ouvriers sont tous pareils, c'est parce qu'ils sont soumis à la même force et la ressemblance de leurs conditions d'existence résulte de ces données, et pas autre chose. Ce qui les socialise et les égalitarise, c'est le capitalisme.
          C'est le capitalisme, qui égalise et qui crée du socialisme. Marx croit que le capitalisme va être tué par le monstre qu'il a créé, que sa création épouvantable va lui revenir en pleine gueule. Bon, il se goure peut-être là-dessus,mais il se trompe beaucoup moins qu'on ne dit, et surtout infiniment moins que des "marxistes".

          Mais brisons, nous allons juste amuser nos amis de droite voyant que les trois vagues gauchards qui existent encore sur ce forum (même cemab s'en est ému, c'est vous dire) arrivent encore à se friter entre eux. Ce qui les rassure d'ailleurs et ils ont raison : des qu'il y a trois gauchistes, il y a cinq partis. Les gouvernements révolutionnaires (de 1789 ou 1848, ou 1917 etc.) ont peut-être produit des massacres de leurs ennemis (pas toujours réels), mais ils ont surtout été très forts pour se liquider entre eux. Un serial killing politique, à tous les coups.

          (1) Même salaire parce que les socialistes font des luttes sociales et créent un SMIC, par exemple. SMIC qui est lui-même évalué et distribué selon les guises des capitalistes et de la quantité de miettes qu'ils veulent bien laisser ruisseler. Sachant que les miettes, ça ruisselle très mal. Y a des plis, des arêtes, ça ruisselle pas bien.

            [supprimé] ... Ca fait un peu trop biais de confirmation. C'est le défaut de plariste.

            Jadis quand l'authentique était la règle de conduite:
            “ La forme, c'est le fond qui remonte à la surface. ”
            Maintenant que c'est le tactique only:
            La forme, n'est que la packaging qui camoufle le fond.

            Ne soyons pas dupes de ceux qui veulent enfumer le monde. L'emballage....même avec un bolduc doré, ne dit rien d'un contenu dont on ne sait pas où est le haut et où est le bas. 😀

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              courtial Ce qui les socialise et les égalitarise, c'est le capitalisme.

              ... Ben oui, c'est l'oppression capitaliste/libérale/progressiste (l'esclavagisme systémique et globalisé de nos jours) qui nivelle l'ensemble des concitoyens a peu près uniformément vers le bas (~ 90% des gens sont entre 1 et 3 smic) ... le capitalisme a créé le socialisme (le clivage gauche-droite) ... et maintenant le libéralisme globalisé/progressisme crée le patriotisme/nationalisme (le clivage Mondialiste-Patriote).

              courtial Arrête de sortir la vulgate marxiste, ce n'est pas le marché, le désir.

              J'ai dit marché du désir, car il y a un marché du désir, s'il y a désir il y a manque, et le but du marché du désir c'est que ces manques ne soient jamais comblés....
              C'est tout le génie de la contre révolution capitaliste libérale libertaire, qui a ouverte ce marché pour sortir le capitalisme de la crise, pour ça il faut faire un procès de consommation et Onfray participe à ce procès de consommation ultra permissif.
              Toi même tu ne le nie pas. Cesses de me faire dire ce que je n'ai pas dit.

              courtial Il n'aime pas le capitalisme non plus, parce qu'il le trouve trop socialiste, ça c'est vrai.

              Le mot socialiste qui veut dire tout est n'importe quoi chez Nietzsche...

              courtial avec "les marxistes", c'est qu'ils ne veulent pas lire Marx.

              J’ai un peu lu le manifeste et des pans entiers du das kapital après avoir lu Hegel...

              courtial Marx c'est un peu comme le service militaire, c'est long et chiant (le Capital, au moins), mais faut pas en faire un prestige.

              Et faut lire Hegel avant en plus :

              http://clouscard-alerte.org/index.php/2016/12/08/hegel-ou-marx-marx-et-hegel-degats-pratique-liberale-1987/

              A part ça j'admettrai que je me fais chier quand je lis des truques que j’ai déjà pigé depuis des plombes.

              courtial mais à refuser obstinément de lire Marx.

              Ermermerm il y a un moment ou j'ai cité marx sur l'accumulation primitive du capital et tenter de l'expliquer à Jipi.

              courtial C'est l'égalitarisme, il rêve à une société de castes, inégalitaire à donf, (mais assumé et pas faux-cul).

              Il était pro-esclavage aussi ça existait encore en Amérique du sud à son époque je sais.

              courtial Il y a des inégalités naturelles entre les hommes, etc.

              Et lui se plaçait dans le übermensch.

              courtial Lui, il voit la même chose que Nietzsche : des masses d'ouvriers tous identiques en apparence : ils ont les mêmes bleus de travail, ils habitent les mêmes coins dans les mêmes baraques pourries,

              Pour Nietzsche d'ailleurs c'est justifier par son idée de l'éternel recommencement que les prolos sont des sous merde car leur vie est tellement à chier qu'il feraient mieux de voilà (payes ton nihilisme....... Monsieur anti-nihilisme.)

              courtial Marx croit que le capitalisme va être tué par le monstre qu'il a créé, que sa création épouvantable va lui revenir en pleine gueule.

              Et même Ludwig Von Misses le remarque. C’est juste tellement gros. Et déjà 1936 et 1945 le CNR, ça lui est déjà salement revenu dans la gueule.

              courtial Mais brisons, nous allons juste amuser nos amis de droite voyant que les trois vagues gauchards qui existent encore sur ce forum

              Le marxisme n'est pas forcément de gauche ni de droite il y a des bourgeois réactionnaires qui sont marxistes. Par dans le sens des gas de la nouvelle droite qui font gnégngnégné société de consommation les prolos consomment trop.

              Dans le sens outil pour éveiller leur conscience de classe.

              courtial mais ils ont surtout été très forts pour se liquider entre eux. Un serial killing politique, à tous les coups.

              Pareille à la révolution française, mais regardes le pays était majoritairement royaliste les fusils arrivaient d’Autriche et d’Angleterre, les émigrés de Coblence tenaient le pays par les couilles, mais la joyeuse bande de révolutionnaires qui ne pouvaient pas se blairer entre-eux à réussi à tenir le coup, pourquoi? Simplement car l'aristocratie était devenue décadente incompétente, cette force démoniaque qui était la leur les aristos l'ont appelé le complot judéo-maçonnique.

              Après on a parlé de judéo-bolshévisme quand les 14 pays capitalistes ont échoué face à la révolution rouge, aujourd'hui ont cirt à l'Islamo-gauchisme.

              Moi je dis qu'on s'épure de notre propre incompétence !

              courtial Même salaire parce que les socialistes font des luttes sociales et créent un SMIC, par exemple. SMIC qui est lui-même évalué et distribué selon les guises des capitalistes et de la quantité de miettes qu'ils veulent bien laisser ruisseler. Sachant que les miettes, ça ruisselle très mal. Y a des plis, des arêtes, ça ruisselle pas bien.

              Le SMIC est aussi de l'autre côté le fruit d'un rapport de force, car on voit bien avec l'ubérisation le kiff des capitalistes ça serait de nous payer à la tâche voir de nous réduire au woofing.

              [supprimé] ... Ca fait un peu trop biais de confirmation. C'est le défaut de plariste.

              [supprimé] Jadis quand l'authentique était la règle de conduite:
              “ La forme, c'est le fond qui remonte à la surface. ”

              Teuteuteu la forme ça doit suggérer le fond, le signifiant doit suggérer le signifier qui doit suggérer la chose en choix, mais ce n'est en aucun cas une garantie. Sinon la novelangue n'existerai pas.

              Lis la suite oui, mais justement combattre la novelangue et redonner su sens au monde c'est du boulot. Et ça demande de travailler la forme !

              JPS38 Vous parlez de onfray?

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                Plariste-le-Revanite Teuteuteu la forme ça doit suggérer le fond, le signifiant doit suggérer le signifier qui doit suggérer la chose en choix, mais ce n'est en aucun cas une garantie. Sinon la novelangue n'existerai pas.

                Teuteuteu ... Avec la mode de la méthode Coué, et ses prophéties autoréalisatrices, ce n'est plus de la suggestion à ce stade, mais de l'auto-suggestion

                Bref, le signifiant autosuggéré doit suggérer le signifié, qui doit suggérer la chose fabulée en faux choix,

                  JPS38 C'est vrai, j'aurais pu écrire que vous me sembliez méprisant à l'endroit de Onfray. Et vous avez réagi en précisant que vous ne jetez pas tout de lui aux toilettes.

                  On est bien d'accord. Je peux vous en donner un peu plus :

                  Onfray est apparu dans le paysage socio- philo machin truc, il y a trente ans, un livre qui s'appellait Le ventre des philosphes. Il en avait pondu peut-être dix avant, car il se trouve que ce réprouvé, cette victime de l'ostracisme a dépassé cette année la barre mythique des 100 : il a plus de 100 bouquins publiés.
                  Pas 100 exemplaires d'un même bouquin (je ne compare par avec BHL, on l'a compris j'espère). Non, 100 bouquins distincts et vendus à bien plus que 100 par tête.
                  Respect.
                  Petite victime, petit Van Gogh , Rimbaud "suicidé de la société", Artaud et toute la ligue. on n'est quand même pas dans ce registre.? Il est repu et à chacune de ses interventions, je ne fais plus qu'évaluer les kilos de gras en plus, foutredieu ! Je comprends qu'il puisse s'attacher davantage à l'écologie. Onfray, c'est un peu comme le chêne, vous mesurez son âge à partir des cerneaux dans le bois, Michel c'est pareil, mais avec les bourrelets.

                  Mais revenons à l'époque où, avec 60 livres (ou 30 kilos, si tu préfères) de moins de gras, Onfray écrivait Le ventre des philosophes, il y avait quelque chose d'un peu hardi, quand même.
                  Qui partait d'une excellente idée : bon, les philosophes, on sait qu'ils ont une grosse tronche, mais qu'est-ce qu'ils ont dans le ventre ? Ils bouffent quoi, par exemple ?
                  Il va chercher un peu (Onfray est un type qui bosse, on ne peut pas tout lui retirer, il y a une prestation, encore une fois, je ne remets jamais en cause ni son intelligence ni sa probité) et il trouve des trucs intéressants. Platon, Spinoza, Nietzsche, comment ils mangeaient ? Et il décrit leurs régimes, thé ou café, grosse bouffe ou grignotage, saucisse, végétarisme, kasher pas kasher, etc. Avec l'idée que quand on saura ce qu'ils ont dans le ventre, on saisira mieux certaines idées ou certaines problématiques.
                  Ca, c'était bien et ce que j'ai appris d'Onfray plus tard en tant qu'amateur de bonne bouffe n'a pu qu'amplifier la sympathie naturelle, accréditant l'idée que ce ne pouvait pas être une personne méchante, dénuée d'amour, ou un anti-français signalé.

                  Quand je dis qu'Onfray a eu une super idée et que c'est un garçon intéressant, je ne veux pas dire que je suis d'accord.
                  C'est toujours cela que j'ai un peu de difficulté (en fait, je n'y arrive jamais) à faire passer...Non, il a une très bonne idée, elle est fausse. C'est intelligent mais c'est faux.

                  Pour l'aspect proprement philosophique, l'ensemble du propos se ramène à la déclaration de Ludwig Feuerbach : "l'homme est ce qu'il mange". Plus savoureux en allemand, parce que le verbe "être" (sein) à la troisième personne, ressemble à "manger" (essen) à la troisième personne. Er ist, il est, er isst, il mange. (isst avec "s" fort ou "sz", pour les connaisseurs).
                  Der Mensch ist was er isst. L'homme est ce qu'il mange (Feuerbach).

                    • [supprimé]

                    ... Si je mets "pur boeuf" sur le packaging de mes lasagnes, et que les lasagnes sont faites de boeuf et de cheval, alors le producteur signifiant s'autosuggère que c'est "pur boeuf", et le consommateur signifié fait un faux choix.

                      [supprimé] Houlà il y a des problèmes sémantiques, tu veux dire que le signifié est changé?
                      Le Signifié c'est l'idée la représentation mentale du signifiant.
                      Dans ton exemple, le Signifiant c’est pur bœuf le signifié c'est de la viande de bœuf, la chose en soi c'est de la viande de cheval.
                      En aucun cas le signifiant Viande de cheval se fait associé au signifiant pur bœuf... A part si tu veux rentrer dans des détails d’empiristes avec le goût mais par pitié n'essayes pas. Enfin essayes djéà de comprendre ça...

                      courtial Pour l'aspect proprement philosophique, l'ensemble du propos se ramène à la déclaration de Ludwig Feuerbach : "l'homme est ce qu'il mange"

                      Là on est dans le summum du matérialisme mécanique.
                      Mais c'est vrai que faire ça avec la méthode dialectique ça sera plus de boulot. D'évaluer la contradiction entre le sujet et ses goûts.... Et les divers goûts qui se contredisent par la médiation du sujet.
                      Pareille dans le sujet de la consommation. qui forge les goûts et la praxis narcissique. (Ce dernier concept c’est moi qui l'ai inventé, vous ne trouvez pas chez clouscard qui parle de crématisme...)

                        • [supprimé]

                        Plariste-le-Revanite Le Signifié c'est l'idée la représentation mentale du signifiant.

                        ... Je me suis juste amusé a transposer le mental (la réalité virtuelle) dans le réel ;-)

                          • [supprimé]

                          • Modifié

                          Plariste-le-Revanite T'as lu Ludwig Wittgenstein?

                          Non, je ne sais même pas qui c'est.

                          Edit; d'après ses citations, il dit des choses justes mais aussi des idioties,ex;
                          “Le tableau est une transposition de la réalité.” OK

                          “La croyance au rapport de cause à effet est la superstition.” KO
                          ... Si j'ajoute 1 a 1 en base 10, ca fait 2 ... et ce n'est pas de la superstition

                          “La philosophie est une lutte contre la manière dont le langage ensorcelle notre intelligence.”
                          OK la preuve ci-dessus ,-)

                          Plariste-le-Revanite Là on est dans le summum du matérialisme mécanique.

                          Ben on parle de quoi,ici ? De la pêche à l'anguille ?
                          Non, d'Onfray. Et la pensée d'Onfray c'est le matérialisme. Et je peux t'en fournir 28 preuves, pendant que toi tu me dis que Deleuze était la star des média pour répandre la pensée réactionnaire et perpétuellement invité à la télé pour expliquer que le désir, c'est vouloir un bon baril de Canard WC et toute la liste des conneries les plus hénaurmes dont tu nous a gratifé ce soir...Tout ça sur du vent, sur aucun document video d'un Deleuze paradant devant la télé, sur rien de sérieux concernant ses bouquins, juste la calomnie.
                          J'espère que c'est ton anniv ou quelque chose comme ça. Sinon, ce n'est pas digne, mais peu importe, il faudrait surtout que tu aperçoives que tu ne rends pas service en alignant des stupidités. Pas service à nous, aux communistes. Tu aides ceux qui nous détestent en multipliant leurs motifs de nous prendre pour des cloches.
                          On ne sait pas bien comment, mais quand on te lit, on a envie, on est saisi d'un prurit de voter François Fillon, s'il se présente à la prochaine.

                            courtial Non, d'Onfray. Et la pensée d'Onfray c'est le matérialisme.

                            EEEEEEEErrrrrrrrrrmmmmmmm... Non Onfray c'est de l'idéalisme pur (d'ailleurs Feurbach avait des tendance idéalistes souligné par lénine dans ses cahier s philosophiques)
                            C'est comme sartre.

                            D'ailleurs je ne suis pas le seul à le dire :

                            Chatondimanche dernier à 11:30
                            You do realize that you're on a ML server, tho? No one will come up and defend Sartre.

                            Comrade Kingdimanche dernier à 11:31
                            Also who is Satre?

                            Chatondimanche dernier à 11:31
                            Gay-ass "philosopher".

                            Chaton : Sartre placed the individual in the heart of his philosophy.

                            Comrade Kingdimanche dernier à 11:35
                            And what is the heart of his philosophy?

                            Revanchistedimanche dernier à 11:36
                            @Comrade King http://clouscard-alerte.org/index.php/2017/03/10/phenomenologie-de-classe-rousseau-kant-neo-kantisme-1985/

                            Chatondimanche dernier à 11:39
                            Existentialism is an individualistic philosophy, existentialism introduced the idea of will in the Marxist views of the individual, individual who is no longer a reflect of the matter but also an immanent being, an existence that can change its essence.
                            Basically, he inversed dialectics, man is no longer a projection of matter onto itself but matter is something on which the individual will project itself.
                            Peek idealism.
                            You have something similar in Freudianism.
                            Which is why those two currents were pretty close ideologically.
                            Revanchistedimanche dernier à 11:41
                            No Nominalism
                            In Hegel idealism you will quicly understand that idea is matter if you studdy the absolute idea closly

                            Le Matérialisme de feurbach tends déjà vers l'idéalisme, et l’exemple que tu cite est étudié par Lénine justement dans sa démonstration. C'est avant qu'Hegel ne passe à Lénine. Erm que Lénine ne passe à Hegel.

                            courtial Tout ça sur du vent, sur aucun document video d'un Deleuze paradant devant la télé, sur rien de sérieux concernant ses bouquins, juste la calomnie.

                            J'ai dit que c’est l’une des grande figure d'origine du néokantisme, pas dit qu'il était passé à la téloche ! J'ai juste dit que sa pensée étaient devenue courante plus tard.

                            courtial J'espère que c'est ton anniv ou quelque chose comme ça.

                            C'est bientôt mon anniversaire (16 octobre). Alors je peux me permettre de critiquer Deuleuze avec le peu que j'ai lu. XD

                            courtial On ne sait pas bien comment, mais quand on te lit, on a envie, on est saisi d'un prurit de voter François Fillon, s'il se présente à la prochaine.

                            http://existentialcomics.com/comic/76

                            J'ai toujours apporté la contradiction dans la gueule de mes cibles que ça soit consenti ou non...
                            Mais admettez la plus part ** Injure qui vous aurait valu un bannissement si ce n'était pas déjà fait... Ha ** sur ce forum n'a pas lu un seul bouquin :

                            http://existentialcomics.com/comic/289

                            Faut-il que je traduise?

                            Je ne ferais pas autant le kéké si le niveau intellectuel n'était pas si bas. J'essaye d’humilier les gens pour qu'ils se mettent à bosser leur philo.

                              P.S : j'ajouterai qu'onfray est dans la pensée Nietzschéenne déstructurée, et nominaliste il ne saurait être matérialiste.

                              Le peux de lui que j’ai entendu confirme mes propos.

                              Un retournement de veste (ses positions sur Asselineau) est un retournement de veste.
                              A moins que se dire philosophe, confère le privilège exorbitant de dire tout et son contraire en 24 h.

                              Plariste-le-Revanite J'ai toujours apporté la contradiction dans la gueule de mes cibles que ça soit consenti ou non...
                              Mais admettez la plus part ** Ha ** sur ce forum n'a pas lu un seul bouquin :

                              http://existentialcomics.com/comic/289

                              Faut-il que je traduise?

                              Je ne ferais pas autant le kéké si le niveau intellectuel n'était pas si bas. J'essaye d’humilier les gens pour qu'ils se mettent à bosser leur philo.

                              Tu t'évertues à discréditer des gens n'ayant pas cette boulimie comme toi à te goinfrer de concepts et autres abstractions à la terminologie savante. Ils te donnent des airs intelligents...Mais quant à être intelligible. Tu es infatué comme d'autres sont obèses...et qui finissent par vomir leur trop-plein d'onctuosité. Tu sais, cette suffisance qui manque aux généreux. 😁

                              Plariste-le-Revanite EEEEEEEErrrrrrrrrrmmmmmmm... Non Onfray c'est de l'idéalisme pur (d'ailleurs Feurbach avait des tendance idéalistes souligné par lénine dans ses cahier s philosophiques)
                              C'est comme sartre.

                              D'ailleurs je ne suis pas le seul à le dire :

                              C'est pas beau d'arnaquer, surtout en utilislant la vieille tactique stalinienne de l'amalgame. Onfray est comme Sartre, Sartre est un idéaliste, donc Onfray est idéaliste. Ca marchait très bien à la grande époque de ta nostalgie : vous avez été copain avec, Kautzsky (on a des témoignages et des photos où vous lui serrez la main) Kautsky est un idéaliste bourgeois, donc un ami des nazis, donc vous êtes un nazi.
                              J'espère que ça t'amusera encore longtemps...
                              Les citations que tu donnes ne concernent pas Onfray, mais Sartre, deux philosophes qui n'ont aucun rapport, ils diffèrent de toute l'étendue du ciel :
                              1/ au plan des idées, Sartre est en effet un idéaliste, Onfray est matérialiste.
                              2/ au plan "matérialiste", je l'ai déjà expliqué : Sartre est tout ce qu'Onfray déteste, le normalien brillant, couvert de fric (il était déjà richissime avant d'avoir les succès de librairie, la notoriété, le Nobel et tout ça ; il n'a jamais rien fait pour le pognon, il en avait trop, ça l'embarrassait, il culpabilisait) et Onfray un fils de pécor, pas normalien et sans pognon autre que celui qu'il s'est fait avec son travail. L'un est à Argentan, l'autre à Saint-Germain-des-près, ça n'a absolument rien à voir.

                              Cela, je l'ai déjà expliqué. Les appréciations d'Onfray sur tel ou tel philosophe du passé sont matérialistes (combien de fric il a, qu'est-ce qu'il mange, est-ce qu'il baise ou pas, comment, etc.).

                              Il explique le haut (les concepts, les théories, les raisonnements) par le bas (le ventre, la bite, le pognon), ce qui est la définition stricte du matérialisme philosophique, depuis qu'il existe depuis plus de 2000 ans et sans relation avec Lénine ou chaipaki.

                              Si maintenant, laissant Sartre qui n'a rien à faire dans un sujet sur Onfray, tu as une autre idée de ce qu'est le matérialisme, j'ai hâte de la connaître...quoique je ne me fasse plus guère d'illusion sur ta compétence dans ce domaine. Je crains plutôt le régime habituel : bottage en touche, carabistouille et gloubiboulga.

                                D'ailleurs, il y a quelque chose à rajouter à propos d'Onfray et du parler-vrai et touchant à Nietzsche (qui est en effet une de ses références et admirations principales), c'est qu'il ne parle pas toujours vrai. Le revirement et le double langage, un jour j'aime Asselineau, le lendemain je le dézingue, ses qualités se tournent tout à coup en défauts, etc. , on le voit déjà dans ce type de sujets.
                                Un jour, il tape sur Kant : Kant mesurait 1,50m au plus et il avait une petite bite. Il est très probable qu'il est mort vierge (bien qu'ayant vécu 80 ans). Ca, ce sont des faits.
                                Et voilà que ce nabot incapable de fourrer les greluches se met en tête de révolutionner la philosophie (le pire, c'est qu'il y arrive, j'aurais envie de dire), de penser le Monde dans son immensité, physique d'abord, et, encore plus immense encore si c'est possible, le monde moral. Onfray se Gauss et adopte le ricanement cynique, là on reste dans le ton, OK. C'est parfaitement insuffisant, mais c'est cohérent et c'est "matérialiste". Pour résumer : l'idéalisme, c'est la philo de mecs qui ne baisent pas, qui sont micro-membrés et qui essayent de se rattraper sur la cervelle.

                                Mais le lendemain, il parle de Nietzsche et changement à vue, machinerie de théâtre, on ne sait pas trop mais c'est plus le même paysage, tain !
                                On ne dit rien sur le fait que Nietzsche était incapable d'avoir des rapports normaux avec n'importe quelle nana. Il allait voir les putes, mais il était infoutu de bander et repartait de ses visites, déjà humiliantes en elles-mêmes, la queue entre les jambes. Et surtout très molle.
                                On a dit que la folie dans laquelle il a fini était peut-être l'effet d'une syphilis pas diagnostiquée (cela s'accrédite sur sa fréquentation des putes, en Italie en particulier). Je suis pas toubib, mais j'ai regardé un peu, il semble que si la syphilis finit par la démence, c'est à long terme (ça finit par vous pourrir les cellules cérébrales et vous partez en vrille). et Nietzsche avait à peu près 40 ans quand il est devenu barge pour de vrai et officiellement...J'y crois donc moyennement, mais ce qui est sûr est que Onfray, le matérialiste, oublie cette question, quand on est face à l'Idole, on ne va pas s'arrêter à de si basses considérations, on choisit de parler d'autre chose, comme le fait qu'il marchait beaucoup, par exemple.
                                En sorte que les questions d'infra-biticité, jugées absolument concluantes pour Kant, n'existent plus pour Nietzsche. C'est pas très "matérialiste" pour le coup, et c'est intellectuellement malhonnête.

                                Pour finir, je considère les éléments que j'ai lus au détriment d'Onfray. Car pour le rendu, disons, Kant reste modéré dans ses positions (dont on a compris qu'elles n'étaient pas des positions sexuelles), adoptant un machisme normal et assez mesuré si on tient compte de son époque et de son milieu. Je crois qu'il a conscience qu'il ne connaît pas trop le sujet et il n'en dit pas trop (1). C'était quand même un scientifique, un physicien de formation et de profession (pas Nietzsche), et il préférait ne pas s'aventurer dans les trucs mal connus, comme les meufs.
                                En revanche, Nietzsche avait moins de modestie d'une part, et il est allé bien au-delà des petits arrière-propos machos de l'époque, pour soutenir des horreurs sur les femmes, accumuler des considérations qui sont une offense à son intelligence (et son génie : c'était un génie), mais tout ça, chez Onfray, ça disparaît complètement. Circulez, y a rien à voir. Je suis un matérialiste et je ne crois que ce que je vois, mais je ne vois que ce que j'ai envie de croire.

                                (1) Les considérations de Kant sur les nègres, les femmes, etc. se trouvent dans son _Anthropologie du point de vue pragmatique,__ qui comporte des textes un peu difficiles, mais peu nombreux, le livre était destiné à un public plus vaste, Kant faisant nettement le départ entre ses livres "techniques" et d'autres où il se détend un peu avec des trucs compréhensibles. Contrairement à Nietzsche, qui ne bouffait rien, il aimait bien les repas, au moins pour discuter. Et il aimait bien qu'il y ait des femmes dans le tas, pas qu'il ait une estime particulière, mais il les trouvait décoratives et marrantes. Il interdisait à sa table toute question sérieuse. 18ème siècle, art de la conversation légère etc. C'était son plus grand plaisir dans la vie : réunir une bonne table pour discuter avec des copains des petits sujets du jour, de faire de l'esprit, etc. Nietzsche ne faisait jamais aucune bouffe : il ne mangeait rien et il n'avait aucune envie de discuter sur des sujets pas sérieux.

                                  courtial C'est pas beau d'arnaquer, surtout en utilislant la vieille tactique stalinienne de l'amalgame. Onfray est comme Sartre, Sartre est un idéaliste, donc Onfray est idéaliste. Ca marchait très bien à la grande époque de ta nostalgie : vous avez été copain avec, Kautzsky (on a des témoignages et des photos où vous lui serrez la main) Kautsky est un idéaliste bourgeois, donc un ami des nazis, donc vous êtes un nazi.

                                  Sauf qu'onfray est nietzschéen à fond.

                                  La tendance idéaliste de sarte vient de la philosophie d'Heidegger qui vient de Nietzsche, Nietzsche n'a aucune structure logique autre que l'émotion.

                                  courtial 2/ au plan "matérialiste", je l'ai déjà expliqué : Sartre est tout ce qu'Onfray déteste, le normalien brillant, couvert de fric (il était déjà richissime avant d'avoir les succès de librairie, la notoriété, le Nobel et tout ça ; il n'a jamais rien fait pour le pognon, il en avait trop, ça l'embarrassait, il culpabilisait) et Onfray un fils de pécor, pas normalien et sans pognon autre que celui qu'il s'est fait avec son travail. L'un est à Argentan, l'autre à Saint-Germain-des-près, ça n'a absolument rien à voir.

                                  Oui Et en quoi ça fait de lui un matérialiste?

                                  courtial Cela, je l'ai déjà expliqué. Les appréciations d'Onfray sur tel ou tel philosophe du passé sont matérialistes (combien de fric il a, qu'est-ce qu'il mange, est-ce qu'il baise ou pas, comment, etc.).

                                  Hegel est idéaliste et il a fait toute une analyse de l'histoire de très haut vol. Hegel parle de matière du travail, et va même jusqu'à dire l'idée c'est de la matière.

                                  Est-ce que onfray considère vraiment que la chose en soi, le monde extérieur, que l'object existe indépendamment du sujet? Si oui est-ce que ça se reflète dans sa sémantique? Moi d'après ce que j'ai vu avec onfray on est dans le nominalisme éhonté. Typique des néo-nietzschéens.

                                  courtial Il explique le haut (les concepts, les théories, les raisonnements) par le bas (le ventre, la bite, le pognon), ce qui est la définition stricte du matérialisme philosophique,

                                  Ça veut juste dire qu'il est libertarien de droite, style Nietzsche.

                                  courtial depuis qu'il existe depuis plus de 2000 ans et sans relation avec Lénine ou chaipaki.

                                  Ermermermerm..........

                                  NON.

                                  De plus onfray naturalise beaucoup les choses. Donc au mieux il détourne un certaine forme de rationalisme cartésien pour naturaliser des rapports sociaux, un peu comme les prêtre catho qui reprennent Kant pour dire "la chose en soi ne peut être connu" à la veille de la révolution Française.

                                  courtial Si maintenant, laissant Sartre qui n'a rien à faire dans un sujet sur Onfray, tu as une autre idée de ce qu'est le matérialisme, j'ai hâte de la connaître...quoique je ne me fasse plus guère d'illusion sur ta compétence dans ce domaine. Je crains plutôt le régime habituel : bottage en touche, carabistouille et gloubiboulga.

                                  La technique de la philosophie universaliste, se concentrer sur ce qui est commun à Sartre Foucault Deuleuze althusser et onfray. C'est juste que j'ai lu Rousseau ou Sartre, et qu'onfray je n’ai entendu que quelques extraits, mais je crois que ça me suffit pour faire le lien.

                                  courtial c'est qu'il ne parle pas toujours vrai. Le revirement et le double langage, un jour j'aime Asselineau, le lendemain je le dézingue, ses qualités se tournent tout à coup en défauts, etc. , on le voit déjà dans ce type de sujets.

                                  C'est la méthode Nietzschéenne cèder à l'émotion en première instance, donc avant même de raisonner. Pure Ruse de la folie, combiné au principe de non contradiction (#nique toute forme de structure logique établi)

                                  courtial Et voilà que ce nabot incapable de fourrer les greluches se met en tête de révolutionner la philosophie (le pire, c'est qu'il y arrive, j'aurais envie de dire)

                                  Contre-révolutionner la philo.

                                  courtial Onfray se Gauss et adopte le ricanement cynique, là on reste dans le ton, OK. C'est parfaitement insuffisant, mais c'est cohérent et c'est "matérialiste".

                                  Merci les guillemets...

                                  courtial Pour résumer : l'idéalisme, c'est la philo de mecs qui ne baisent pas, qui sont micro-membrés et qui essayent de se rattraper sur la cervelle.

                                  Je me demande si tu vulgarises ou le pense vraiment.. Dans les deux cas c'est grave.
                                  Ou bein alors t'es devenu néo-Nietzchéen.....

                                  courtial On ne dit rien sur le fait que Nietzsche était incapable d'avoir des rapports normaux avec n'importe quelle nana. Il allait voir les putes, mais il était infoutu de bander et repartait de ses visites, déjà humiliantes en elles-mêmes, la queue entre les jambes. Et surtout très molle.

                                  Si c’est un moyen de dire que Nietzsche est idéaliste... Tu t'y prends mal.

                                  courtial quand on est face à l'Idole, on ne va pas s'arrêter à de si basses considérations

                                  Pourrait le mettre au cimetière (des idoles), Nietzsche n'aurait pas apprécier voir des clones ratés de lui se trimballer de toute façon.

                                  courtial En revanche, Nietzsche avait moins de modestie d'une part, et il est allé bien au-delà des petits arrière-propos machos de l'époque, pour soutenir des horreurs sur les femmes,

                                  Il y a une œdipe complexe chez Nietzsche comme dirait Freud. Avec sa mère et sa sœur.

                                  courtial Circulez, y a rien à voir. Je suis un matérialiste et je ne crois que ce que je vois,

                                  Empiriste.

                                  courtial mais je ne vois que ce que j'ai envie de croire.

                                  Dogmatique.

                                    Plariste-le-Revanite Si c’est un moyen de dire que Nietzsche est idéaliste... Tu t'y prends mal.

                                    Non, j'ai des tas de défauts, mais pas m'y prendre mal.
                                    Tu n'as rien répondu naturellement à ma demande de voir comment tu définis le matérialisme. Ceci n'est pas un reproche, je m'en moque, de comment tu conçois, tu ne conçois rien et si je n'ai pas de réponse à ma modeste requête, ça épargne les autres de tes malversations donc tout est bien.

                                    Ca doit être Sextus Empiricus, je crois (inutile que je m'assure que c'est bien ça, tu ne prendras pas en compte, quoiqu'on dise, tu restes dans ta Tour, je m'épargne les deux clics, si tu veux bien), qui dit que le matérialisme consiste à prendre les choses par le bas et d'attribuer les plus grands effets aux plus petites causes.

                                    Prenant donc les choses par le bas, je m'intéresse aux couilles de Nietzsche. Et tu me dis : mais ça prouve pas, ça je veux bien l'admettre, mais moi, je ne dis pas (et je ne suis pas) matérialiste. Mais matérialiste, ça veut dire qu'on s'intéresse aux couilles.

                                    Je ne vais pas reprendre l'ensemble de tes propos (et je vais même te faire la grâce de ne pas les qualifier), mais nous avons tous deux un miroir de glace, une cloison infranchissable qui fera qu'on ne sera jamais d'accord : je lis Marx. Et toi des marxistes. Ca ne peut que clasher.

                                    Il y a un passage (dans L'idéologie allemande, je crois, mais comme j'ai dit, je ne me ferais plus chier à aller chercher les références exactes d'un truc que tu ne veux pas lire, de toute manière. ) de Marx où il compare la métaphysique allemande (Hegel) et l'économie politique des Anglais. Et il dit que c'est en gros le même rapport qu'entre la romance et l'amour sexuel. C'est-à-dire que Hegel, il se branle, et Smith il couche vraiment.

                                    Naturellement, Marx est un penseur matérialiste, dans le sens que j'ai indiqué : le haut s'explique par le bas. C'est-à-dire par exemple que les pensées hyper-profondes de Hegel résultent plus de sa quéquette que le phénomène inverse. Ou que les propositions idéologiques des princes de la bourgeoisie résultent plus de leur situation économique et sociale concrète que le phénomène inverse.

                                    Pour les autres maintenant (je veux dire :je ne parle plus ici à Plariste, pas la peine), il ne faut pas vous étonner d'un rapprochement assez facile entre nietzchéens et marxistes, comme on en a vu pas mal en France particulièrement. Ca peut paraître assez contre-nature si on considère certaines questions précises ou si on politise le truc (Marx=gauche, Nietzsche = droite), mais pour des philosophes, ce n'est pas forcément important, cela.
                                    Ce qui est rigoureusement identique, c'est que Nietzsche explique le haut par le bas et ceci fait une base déjà assez solide.
                                    Et je n'apprendrais pas à nos amis de droite ou d'extrême-droite qui nous écoutent que, de toute manière, quand il s'agit de foutre la merde, que les garçons soient des marxistes, des cocos, des socialos, des libertaires, des anars, des partouzeurs (ceci pour Deleuze : pas gentil et faux mais ça m'amuse), des vegan, des écolo, des lesbiennes, des Allemands, des Juifs allemands, des Greta machin, des transgenres, des alter-mondialistes, des bi-mondialistes, des bi, des trans, etc. , c'est que des gauchards qui font chier, non ?

                                      courtial Tu n'as rien répondu naturellement à ma demande de voir comment tu définis le matérialisme.

                                      Si tu ne me traitais pas comme un autre débilus du forum et que t'étais droits et honnête ça serait plus facile, où alors c'est fait de manière très intelligente et c'est limite du troll, du sarcasme habilement déguisé.
                                      Le point de base du matérialisme c'est de dire l'idée c'est de la matière.
                                      Je suis donc je pense, dans cet ordre et non l'inverse.

                                      courtial qui dit que le matérialisme consiste à prendre les choses par le bas et d'attribuer les plus grands effets aux plus petites causes.

                                      Prenant donc les choses par le bas, je m'intéresse aux couilles de Nietzsche.

                                      Peut-être mais là tu fais ton Freud.
                                      Et ton néo-freudien, si t'avais été de manière profonde dans le complexe d’œdipe, en parlant de sa mère et sa sœur avant d’aborder sa relation avec les femmes, pour expliquer son attitude O.K.... Mais ça c'est un peu n'importe quoi.....

                                      courtial Il y a un passage (dans L'idéologie allemande, je crois, mais comme j'ai dit, je ne me ferais plus chier à aller chercher les références exactes d'un truc que tu ne veux pas lire, de toute manière. ) de Marx où il compare la métaphysique allemande (Hegel) et l'économie politique des Anglais. Et il dit que c'est en gros le même rapport qu'entre la romance et l'amour sexuel.

                                      C'est dommage car je la connais celle-là.

                                      courtial C'est-à-dire que Hegel, il se branle, et Smith il couche vraiment.

                                      Le moyen de passer à côté de la plaque, alors que t'étais lancé pour toucher droit dans le mille.

                                      courtial Naturellement, Marx est un penseur matérialiste, dans le sens que j'ai indiqué : le haut s'explique par le bas. C'est-à-dire par exemple que les pensées hyper-profondes de Hegel résultent plus de sa quéquette que le phénomène inverse.

                                      Ha le freudo marxisme..... J'ai rien contre utiliser Freud de temps à autre mais là, ça va trop loin. Même si jai vu des marxiste sérieux faire la comparaison que tu a fais plus haut, il ne poussent pas la métaphore jusqu'au bout, histoire de gager un signifié relativement saint.

                                      courtial Nietzsche = droite

                                      On va dire que Nietzschéen de gauche c'est un oxymore.

                                      courtial mais pour des philosophes, ce n'est pas forcément important, cela

                                      Oui, mais si toi t'utilise le sexe, moi j'utilise la politique comme métaphore pour expliquer certains traits de caractères.
                                      voir les deux concernant les gros cons de roycos de la III° république.

                                      Comme cubric quoi :

                                      Une érection, tu dis ldeadership & traditions, hop ça bande sec !
                                      Ça à l'air con comme ça, mais dans l'esprit des faucons de guerre américains...... Nos roycos à nous sont des impotents qui parle de leur virilité H24.

                                      courtial Ce qui est rigoureusement identique, c'est que Nietzsche explique le haut par le bas et ceci fait une base déjà assez solide.

                                      En faîtes non Nietzsche prends les choses dans tous les sens, c'est juste qu'il a une culture grecque très développée comme certains romantiques allemands.

                                      courtial que les garçons soient des marxistes, des cocos, des socialos, des libertaires, des anars, des partouzeurs (ceci pour Deleuze : pas gentil et faux mais ça m'amuse), des vegan, des écolo, des lesbiennes, des Allemands, des Juifs allemands, des Greta machin, des transgenres, des alter-mondialistes, des bi-mondialistes, des bi, des trans, etc. , c'est que des gauchards qui font chier, non ?

                                      Dans leur vision des chose oui. En réalité moi je ne suis pas vegan, et fiers de l'être je trouve juste honteux de vouloir la fin de l'exploitation animal sans vouloir celle de l'exploitation de l'homme par l'homme.

                                      Et puis beaucoup de gauchistes sont de droite.

                                        Plariste-le-Revanite ui, mais si toi t'utilise le sexe, moi j'utilise la politique comme métaphore pour expliquer certains traits de caractères.
                                        voir les deux concernant les gros cons de roycos de la III° république.

                                        Je te remercie de me dire que j'utilise le sexe, mais à le valider simplement, il y aurait un rien de vantardise, là. Tu comprendras quand tu seras grand, mais à partir d'un certain moment, nous parlons plus de souvenirs que d'autres choses, raison pourquoi nombre d'entre nous tombent dans l'idéalisme.

                                        Bref, toi tu n'utilises pas le sexe, mais la politique ?

                                        Redisons d'abord : c'est un tort, tu ferais mieux de t'occuper du sexe tant qu'il est encore temps, mais on l'a déjà dit. Et réserver la politique à l'époque des facultés déclinantes.

                                        Mais plus important : c'est quoi, la politique, du point de vue de Marx ? Une superstructure idéologique, en jargon. C'est-à-dire quelque chose d'idéologique qui vient se superposer à une situation réelle effective - qui est une question de mains, de bras (ceux des travailleurs), de corps et de bites, de chattes, etc. - , d'une manière générale pour approuver, justifier, sanctifier. Sanctification de l'ordre social et économique existant, qui convient fort bien à ceux qui veulent être "politiques". (1)
                                        La politique n'a jamais aucune puissance éclairante, elle n'est pas l'explication mais ce qui est à expliquer. Si je veux expliquer Macron, je ne pars pas de son discours politique, je me demande d'abord à quelle gamelle il mange. Et à partir de sa gamelle, je saisis son message politique, mais pas l'inverse, jamais.
                                        Je pourrais creuser l'analyse en ayant des infos sur sa bite, certains ici ne s'en privent pas (il baise avec une vioque, ça perturbe certains, etc. , moi je m'en fous, j'ai tiré mes meilleurs coups avec des vioques. Sûr, quand j'avais 17 ans, les "vioques" en avaient 30, mais c'étaient des vioques, relativement, et à cet égard, je n'ai rien contre une pédophilie raisonnable).
                                        Mais de toute façon, ce n'est pas son discours politique qui va m'enseigner quoi que ce soit, dans une approche "marxiste". Son discours politique, et le discours politique de n'importe quel politique, c'est juste un habillage, et qui ne peut qu'être hallucinatoire, et certainement pas l'explication de quoi que ce soit.

                                        (1) Il peut arriver que ceux qui, après avoir été prévaselinés par la politique et les politicards, et se la soient fait mettre bien profond et bien sauvage, ressentent des douleurs dans le fondement, et en ce cas récusent toute politique (par exemple, désigner des leaders), comme les Gilets Jaunes, par exemple.
                                        Si les douleurs persistent, n'allez pas voir le Docteur Plariste, lui il propose juste de vous en remettre un petit coup dans le fion.

                                          8 jours plus tard

                                          courtial Vous savez que le freudo-marxisme ça va 5 minutes mais que le vrai inconscient c'est l'inconscient de classe, l’inconscient économique !
                                          L'idéologie dominante aussi....

                                          Freud a conclu que la bite dirigeait le cerveaux car il s'occupait de petits bourgeois névrosés, narcisse, mais avec la première mondiale il doit ramasser les miettes de vulcain.

                                          courtial Bref, toi tu n'utilises pas le sexe, mais la politique ?

                                          Oui et le moyen de transitionner du sexe à la politique c'était le doctor follamour. Cette magnifique érection.
                                          Bread and slaughtered (tu la sens l'excitation, quand il prononce ça?) Et sont bras se dresse immédiatement au mot militaire + leadership + tradition.
                                          Beacoups de fascistes comme sartre l'a bien compris sont amoureux de la haine et de la guerre. et il faut voir la "radicalisation" ajourd'hui, ce sont souvent des personnes délaissés qui trouvent dans des communions sanglantes de la camaraderie.

                                          courtial Redisons d'abord : c'est un tort, tu ferais mieux de t'occuper du sexe tant qu'il est encore temps, mais on l'a déjà dit. Et réserver la politique à l'époque des facultés déclinantes.

                                          Il y a des érections au mot révolution dont les communiste n'ont pas le monopole. L'actualité internationale le prouve.

                                          courtial Mais plus important : c'est quoi, la politique, du point de vue de Marx ? Une superstructure idéologique, en jargon. C'est-à-dire quelque chose d'idéologique qui vient se superposer à une situation réelle effective - qui est une question de mains, de bras (ceux des travailleurs), de corps et de bites, de chattes, etc. - , d'une manière générale pour approuver, justifier, sanctifier. Sanctification de l'ordre social et économique existant, qui convient fort bien à ceux qui veulent être "politiques". (1)

                                          Ha côté de la plaque, qu'est-ce que tu ne comprends pas dans matérialisme dialectique et Historique ?
                                          La structure et al super structure on une histoire !

                                          Quand comprendra-tu ce que : "l'idée c'est de la matière." Veut dire? Que tout n'est pas désir ! Pour la simple et bonne raison que le désir découle du besoin. Et parfois le besoin de travailler, pas forcément de niquer. Le besoind e reconnaissance.

                                          courtial La politique n'a jamais aucune puissance éclairante, elle n'est pas l'explication mais ce qui est à expliquer. Si je veux expliquer Macron, je ne pars pas de son discours politique, je me demande d'abord à quelle gamelle il mange. Et à partir de sa gamelle, je saisis son message politique, mais pas l'inverse, jamais.

                                          Relis moi, tu verra que le nazi qui à son bras qui part en érection en réaction à quelques mots, est stimulé par un inconscient de classe, une culture mimétique propre à sa sphère, une culture qui s'est constituée en s'adaptant aux conditions de classe de la haute bourgeoisie réactionnaire.

                                          Pour que tu comprenne ce que le désir à foutre là relis refondation progressiste l'intro avec Vulcain et narcisse.

                                          Narcisse et Vulcain, les frères ennemis

                                          Pourriez-vous traduire dans le concret cette approche conceptuelle de
                                          la praxis. Vous avez proposé, avec Prométhée, un complexe fait de la
                                          convergence et de l'identification de l'allégorique, du mythique, du
                                          symbolique. Peut-on définir la praxis selon une typologie concrète qui en
                                          révèle la logique ?

                                          Un personnage va assurer l'incarnation même de la
                                          praxis. Il sera la médiation entre le mythique et le concret. Il
                                          sort des entrailles de la terre pour travailler directement un
                                          élément du cosmos, ce qui le rend semblable aux dieux. Par
                                          contre, dans le civil, certaines filles se moquent de lui parce
                                          qu'il sent mauvais.

                                          C'est A-lbéric, le nain de «L'or du Rhin » de Wagner, un cousin
                                          de Vulcain, le dieu grec des forges !

                                          Le procédé consiste à proposer des allégories pour
                                          exprimer les grandes intentions de l'humain ; il sera
                                          systématisé pour constituer les figures déterminantes de la
                                          praxis. Celles-ci devront répondre à deux exigences de la
                                          connaissance anthropologique : il faut traduire les liens

                                          familiaux, à la manière de Freud, et énoncer la logique de la
                                          praxis (le contraire et le contradictoire).

                                          Le plus proche proche parent est le frère, c'est la plus forte

                                          identité de l'exogamie monogamique qui, en Occident,

                                          contraint à prendre un seul époux hors de la famille. La

                                          moindre différence doit porter la plus grande distance,
                                          l'antinomie radicale, le conflit le plus grave : ces frères sont
                                          ennemis.

                                          Le brave et simple principe d'identité, celui que le Sphinx
                                          rabâche — l'homme, c'est l'homme — doit être repris et
                                          enrichi de la différence apportée par la praxis. Si je reprends
                                          l'identitaire, c'est avec quelque chose de plus : le passage de
                                          l'interrogation du Sphinx à l'interrogation de la praxis doit se
                                          traduire en sa radicalité. 11 doit traduire le progrès vers
                                          l'universel qui s'accomplit en devoir-faire. L'identitaire
                                          s'avère être le double jeu de la différence : celui de
                                          l'identique sans différence (les frères, A et A) et celui de
                                          l'identique devenu la plus grande différence (les frères
                                          ennemis).

                                          J'en viens à la partie la plus spéculative de mon
                                          anthropologie. Une fois établi que l'identitaire est un couple,
                                          que doit être le contraire de Vulcain ? Puisque la nature,
                                          l'acte de Vulcain, est de produire, que peut être l'acte
                                          contraire ?

                                          Ce ne peut être que consommer! Consommer, c'est défaire, oh
                                          combien, ce qui a été fait ! C'est le nier, l'absorber, le manger. On peut
                                          sans doute considérer l'affaire sous cet angle.

                                          Mais ce n'est pas tout. L'ironie de l'affaire est dans cette
                                          question : consommer quoi ? Ce que Vulcain a produit,
                                          pardi ! Autrement, de quoi et de qui, Narcisse vivrait-il ?

                                          Narcisse serait donc le contraire de Vulcain ?

                                          Comme consommer est le contraire de produire. C'est
                                          bien Narcisse qui passe son temps à se regarder dans un
                                          miroir, à ne rien faire, sinon refaire le monde à son image. 11
                                          ne produit rien, mais ramène tout à lui-même, pour lui-
                                          même. Il se fait le centre du monde. Il est pire que parasite et
                                          égoïste. Il se croit l'Unique. Le monde doit être son faire
                                          valoir. Il est la négation et le refus de l'autre. Le pire, c'est

                                          qu'il prétend faire tout cela en beauté ! Narcisse porte en lui
                                          une esthétisation de l'ego, inoercible, surdéterminante, fatale.
                                          C'est moi l'artiste ! Je suis différent parce que je le mérite : je
                                          suis beau !

                                          Narcisse et Vulcain seraient donc les frères ennemis, le couple
                                          originel de l'humain, l'engendrement réciproque de l'unité des
                                          contraires ?

                                          L'un produit, l'autre consomme. L'un fait de son corps
                                          un outil, l'autre en fait le beau spectacle que l'ego se donne à
                                          lui-même.

                                          Produire et consommer sont les deux actes
                                          fondamentaux de la vie. Leur mise en relation est le
                                          problème même de la philosophie de la praxis et de
                                          l'existence. Cette dualité est radicalement ignorée du
                                          consensus idéologique actuel. Nous proposons d'en faire
                                          une composante essentielle de l'arbitrage moral et politique
                                          qu'est l'équité.

                                          courtial

                                          A L'ECONOMIE PROSTITUTIONNELLE DU
                                          LIBERALISME LIBERTAIRE

                                          1 Le pouvoir narcissique

                                          a/ Plaire et faire, séduire ou travailler

                                          Freud, qui ne soupçonne même pas l'engendrement
                                          réciproque des contraires qui nous constituent, fait comme si
                                          la praxis n'existait pas — heureux homme qui peut ne pas
                                          savoir l'inconscient ! Pourtant, le miroir est à Narcisse ce que
                                          le feu est à Vulcain : arme et outil. C'est le partage originel de
                                          l'homme. A moi le plaire, à toi le faire. C'est le cogito de l'être
                                          social : je suis mon image et/ou je suis ce que je fais.
                                          Contradiction originelle qui sera le fondement de la lutte des
                                          classes : d'un côté le pouvoir narcissique, de l'autre l'éthique
                                          de la praxis. Narcisse est « en moi, plus moi-même que
                                          moi ». Il se croit même plus beau que moi ! Il m'habite,
                                          parasite du moi et création du même.

                                          N'est-il pas temps — pour refonder à la base — de se
                                          demander ce que Narcisse attend de moi et ce que je peux
                                          faire de lui ? Ce sera proposer l'économie politique à
                                          l'envers : révéler ce qui ne doit pas être dit par l'economisme
                                          positiviste et réductionniste des économistes anglais et que
                                          Marx lui-même n'a pas exploré.

                                          Le narcissisme est le principe même du consumérisme : je
                                          me consomme moi-même. Quelle délectation ! Restons-en
                                          là. Moi, c'est moi. Le moi, c'est la redondance. Narcisse est
                                          un envahisseur. Il se proclame l'identification du principe de
                                          réalité et du principe de plaisir. Et c'est bien une vérité
                                          essentielle à l'ontogenèse et à la phylogenèse : l'appareil

                                          identitaire et l'appareil consumériste s'engendrent
                                          réciproquement. C'est ce qui expliquerait la toute-puissance
                                          de Narcisse. Il ne fait que rendre compte de la constitution
                                          du genre humain. Ces deux dynamiques sont indissociables
                                          en leur combat contre Vulcain.

                                          Car le principe consumériste exclut tout travail. Pour être
                                          lui-même, Narcisse doit être pur procès de consommation.
                                          Mais, alors, quels sont ses moyens d'existence ? Cette
                                          question est une balle de match, essentielle à l'économie
                                          politique à l'envers, explicative, déjà, du marché du désir.
                                          Elle révèle le dessous de la lutte des classes, la relation de
                                          dépendance que le narcissisme met en place. Pour que le
                                          consumérisme sans le travail soit possible, il faut le travail
                                          sans consommation, l'exploitation du producteur et, à la
                                          limite, la mise en esclavage.

                                          Le narcissisme a comme corollaire la subordination du
                                          travailleur par le consommateur. Les modalités de cette
                                          soumission vont de l'accumulation primitive, du crime et de
                                          la guerre exterminatrice, jusqu'à la soumission volontaire.

                                          Narcisse, fort de l'identification du principe de plaisir et
                                          du principe de réalité, peut en venir à son ultime
                                          revendication, à ce qui fait son essence, sa puissance. Il se
                                          prétend le cogito du Beau. C'est qu'il doute, lui aussi (comme
                                          le cogito de Descartes). Le narcissisme est un pouvoir qui
                                          doute de lui-même. Il est la proclamation de la beauté et de
                                          la jeunesse et doute de sa propre beauté et de sa jeunesse.

                                          Narcisse cache le narcissisme. Il apparaît comme
                                          affirmation et n'est qu'interrogation. On croit qu'il n'est que
                                          naïveté du reflet - la beauté qui s'admire elle-même - alors
                                          qu'il n'est que doute : « suis-je Beau ? Pourquoi je veux être
                                          Beau ? Et être le plus Beau ? Mais qu'est-ce que le Beau ? »

                                          Pourquoi cette blessure narcissique (apportée par le stade du
                                          miroir) ?

                                          C'est le secret de Narcisse..., un bien triste secret qui ne
                                          pourrait être dévoilé que sur le divan du psychanalyste : le
                                          péché originel de la Beauté. Narcisse n'est pas assez beau
                                          pour se moquer de l'être davantage. Il est d'abord en
                                          concurrence avec lui-même, avec son image..., le doute. Le
                                          beau-beau est ce qui ne s'interroge pas sur sa beauté : c'est la
                                          réification — la statue de Praxitèle - ou la vie ordinaire du
                                          bellâtre. Celui-ci est dans l'ontologie : la beauté va de soi.

                                          Le beau est ontologiquement en question par la fuite du
                                          temps. Pourquoi ne reste-t-on pas Beau et Jeune ? La beauté
                                          se saisit en son vieillissement, en tant qu'usure de son
                                          pouvoir. Le Beau est porteur de sa propre imperfection : il
                                          existe de telle manière qu'il n'est qu'un moment entre deux
                                          dépérissements.

                                          La plus belle femme du monde doute de sa beauté : voyez
                                          ce cheveu blanc. Le beau est l'appréhension du temps qui
                                          défait la beauté. C'est ce que le miroir dit à Narcisse. La
                                          beauté, elle aussi, dit le passage de la vie à la mort. La
                                          jeunesse et la beauté sont un pouvoir vis à vis de l'Autre,
                                          mais une parade dérisoire à l'égard de la mort. Le miroir dit
                                          le désir d'immortalité : le désir de la Jeunesse et de la Beauté.
                                          J'ai pu être cet instant de Jeunesse et Beauté. Et le reste du
                                          temps, je cours derrière la Jeunesse et la Beauté. Narcisse,
                                          c'est le désir de ne pas vieillir. En rester là, au stade du
                                          miroir, au face à face de l'homme et de son image.
                                          L'immortalité consiste à ne pas vieillir. Mais si le monde se
                                          défait par le narcissisme, celui-ci refait le monde : Narcisse,
                                          c'est le pouvoir de refaire le monde à son image.

                                          Tu vois narcisse vois dans sa position de classe une forme de reconnaissance. Le besoin d'une image de marque, dans une monde tout marchand apporté par le libéralisme libertaire.

                                          courtial (1) Il peut arriver que ceux qui, après avoir été prévaselinés par la politique et les politicards, et se la soient fait mettre bien profond et bien sauvage, ressentent des douleurs dans le fondement, et en ce cas récusent toute politique (par exemple, désigner des leaders), comme les Gilets Jaunes, par exemple.
                                          Si les douleurs persistent, n'allez pas voir le Docteur Plariste, lui il propose juste de vous en remettre un petit coup dans le fion.

                                          Il nous faudrait alors redéfinir le terme politique. est-ce que acheter ses T-shirt chez H & M est un choix politique?

                                          14 jours plus tard

                                          moi je suis assez fan d'offray

                                          2 mois plus tard

                                          Emmanuel Macron a la fâcheuse habitude de se mettre en position de soumission dans des pays étrangers qui furent jadis colonisés par la France. En Algérie, où c’est proprement mettre de l’huile sur le feu que de se présenter comme détestable aux yeux d’un certain nombre de gens qui nous haïssent déjà et n’attendent que de nouvelles raisons de nous mépriser, mais également en Côte d’Ivoire où il a récemment fait savoir que la colonisation était "une erreur profonde, une faute de la République".

                                          Or, si l’on veut vraiment examiner le passé de la France à cette aune, il va falloir ne pas se contenter de dire que le colonialisme fut "une erreur profonde, une faute de la République", ou que Vichy (qui, en passant, était une République ayant renoncé à elle même par voie parlementaire, via les députés de la chambre du Front populaire …) fut "une erreur profonde, une faute de la République", car ça ne suffira pas! On va devoir en effet reprendre tout à zéro et affirmer aussi que l’assassinat de Louis XVI, de Marie-Antoinette, ainsi que la mort à petit feu de leur enfant de dix ans, Louis XVII, le tout organisé par les Jacobins, ont constitué "une erreur profonde, une faute de la République". Il faudra également dire que la Terreur, avec ses quarante mille morts, a été "une erreur profonde, une faute de la République", que le génocide vendéen, avec ses cent cinquante mille morts, a été "une erreur profonde, une faute de la République", que les guerres impérialistes de 14-18 avec leurs dix huit millions de morts ont été "une erreur profonde, une faute de la République". Ou bien encore, puisque l’anachronisme est de sortie, allons-y donc, estimer que les Croisades, avec leur presque trois millions de morts, ont été "une erreur profonde, une faute de la République -monarchique…", de même avec les guerres napoléoniennes qui, avec leurs trois millions de morts également, ont été "une erreur profonde, une faute de la République -impériale…".

                                          On n’en sortira plus car l’Histoire, cher Manu, y compris l’Histoire de France, est faite de bruit et de fureur, de sang et de larmes, de cadavres et de charniers, c’est comme ça depuis le début du monde et ce sera ainsi jusqu’à la disparition des hommes. L’Histoire est tragique, elle n’est pas assimilable à celle qu’on montre dans les parcs de loisirs avec Mickey ou Astérix…

                                          https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/il-nique-la-france?mode=video

                                            • [supprimé]

                                            • Modifié

                                            katou où il a récemment fait savoir que la colonisation était "une erreur profonde,

                                            .... La seule erreur profonde, en République Démocratique, c'est de ne pas demander directement l'avis du peuple par référendum. Le seul légitime a se tromper sur les grands caps et sujets engageant les destins sur des décennies.
                                            ... Depuis 2005, on attend toujours un nouveau référendum sur l'UE, un stop ou encore (mais cette simple question républicaine est tabou manifestement).

                                            • cris a répondu à ça.

                                              cris Nicolas Sarkozy prend vraiment les Français pour des imbéciles !

                                              oui depuis 2005 ou 2006
                                              élu sur des mensonges en 2007 tellement boudé en 2012 pour toutes ses trahisons qu'on a eu Hollande, finalement le résultat est à peu près le même

                                              • [supprimé]

                                              cris Sarkozy a mis son grain de sel pour les référendums.

                                              ... Oui, et on se demande toujours qu'elles en ont été les raisons profondes.

                                              • [supprimé]

                                              Bonjour,

                                              Il n'y a plus de respect, de nos jours.

                                              Cordialement.

                                                • [supprimé]

                                                • Modifié

                                                [supprimé] Il n'y a plus de respect, de nos jours.

                                                ... Le respect ne peut être que mutuel, sinon il n'est pas. (aujourd'hui comme hier ... et comme demain)

                                                  • [supprimé]

                                                  [supprimé] Bonjour,

                                                  Vous écrivez cela pour justifier le manque de respect. Avec des idées socialo-progressistes il faut s'attendre au triomphe de la relativité absolue dans le genre humain.

                                                  Cordialement.