Le " septième art " étant dédié au cinéma, la filmographie du couple Jean-Marie Straub et Danièle Huillet en fait partie, sauf qu'elle n'était pas commerciale. Ce que j'avais sous-entendu quand j'ai parlé de cinoche, de préférance grand-public plutôt que courts métrages et autres films inspirés par la littérature et la musique.
" L'artisanat contre l'industrie du cinéma ".
Ce sont des auteurs que je ne connaissais pas, et ni leur oeuvre d'ailleurs. Et donc de ma part, Pas d'engouement et pas de dédain.
En revanche, votre propos concernant Onfray est pour le moins méprisant.
C'est votre parti-pris à vous, que de ne pas apprécier un intellectuel qui est invité par certaines chaînes de télévision pour venir expliquer sa vision d'un monde qui ne cadre pas avec celles d'un échantillon éculé jusqu'à la corde de réfléchisseurs institutionnalisés qui pensent à haute-voix à la façon de locataires parasitant à vie les plateaux-télé. Mais Il faut bien que ces derniers achètent une place de choix, en prenant le parti d'imposer le profil d'une société né d'un même moule qui ne produit qu'une idée fixe prêchant une pensée unique insupportable.
Alors c'est sûr, Onfray arrive chaque fois avec un démonte-pneu pour fracasser la tête à une bande de contradicteurs qui a l'intention malicieuse de se le payer comme si le nombre pouvait décider seul du triomphe à venir. Mais non...
Eh oui, je suis de ceux qui se frottent les mains lorsqu'un type avec le cerveau bien fait escagasse des forts en gueule, comme si je faisais partie de ces gens de peu qu'on n'écoute pas et dont un penseur talentueux et doué d'une parole intelligible prendrait les patins.
De quel côté est la dignité, si pour les uns, l'obsession du buzz et de l'audimat prévaut sur toute vérité, et que pour l'autre, la vérité personnelle peut faire sens commun, en même temps que ces quelques instants de présence médiatique reviennent à lui faire de la publicité à bon compte. Pour lui et son oeuvre, passée et future.
De ce point de vue là, c'est une réclame, c'est vrai.
Il fait d'une pierre, deux coups. Celle qu'il jette dans le jardin de ces concepteurs du politiquement correct.
Et en plus, il aurait le toupet de s'adresser à la masse. C'est devenu vulgaire, voire obscène que de respecter le populo. N'est-ce pas ?
On s'attendrait plutôt à le rencontrer au Lutétia ou chez La Belle Hortense, entre gens de belles lettres, et qui arrivent
en Volkswagen parce qu'eux aussi ne doutent de rien.
Tout ça pour dire qu'on a le droit de le prendre pour une merde, et que Canard WC est là pour faire coin coin lorsque l'on veut tirer la châsse, c'est-à-dire, zapper. Mais comme le type ne manque pas d'air, il créera toujours la bonne surprise de flotter. Du moins pour moi et ceux qui l'apprécient.
Suis-je un gros con ? Peut-être...