Worsley
1- Quelle importance de savoir si notre société est fondée sur des faux principes ? La question est déjà révélatrice : vous êtes prêt à défendre cette société même jusqu'à l'absurde, ce qui n'est jamais qu'illustrer un de mes posts précédents. Il faut croire cher ami que je vous comprends très bien.
Quelles seront les conséquences politiques de votre fausse conception des droits naturels, du droit naturel ? Une cause de dissolution en accordant des droits dérivés de ces fameux droits naturels qui n'en sont pas. Nous en revenons au début de ce post-ci : af90
2- Une erreur qui n'en était pas une : parce que vous interprétez à partir de vos postulats modernes toute la philosophie, vous vous trouvez des prédécesseurs en tout temps. Dès que vous lisez liberté, vous dites, il est libéral ; alors que vous n'avez même pas forcément la même conception de la liberté. J'ai développé dans le post que je viens de rappeler, la conception catholique de la liberté par exemple. Il serait étonnant que la dite "Ecole de Salamanque", développe votre conception de la liberté, alors qu'elle s'appelle pour le catholique licence.
3- Une autre chose que vous ignorez : l'unité derrière la diversité. Si ces philosophes n'avaient rien en commun, nous ne pourrions pas les ranger dans un même mouvement : la philosophie des Lumières. Je ne vous demande pas de faire état de l'original qui a établi le droit naturel autrement, mais de vous interroger sur la vérité de vos conceptions. Vous ne saisissez même pas la validité de la question. Cela a existé, cela s'est développé ainsi, c''est conforme à notre société : voilà comment résumer vos positions.
4- Vous souffrez surtout d'une sacrée carence : dans votre monde de Mickey, les sophismes n'existent pas dès lors que l'on est libéral. Il n'est pas question de vérité, critère par excellence pour juger un raisonnement, mais de conformité à notre société, un critère spécieux : de l'infaillibilité libérale, qui en conséquence n'a pas à se justifier.