Worsley
1- Bah si, la discussion en est arrivée là à cause de cette interrogation. Je vous demandais en conséquence de justifier vos principes avant de les prendre comme base de vos raisonnements. On en est alors arrivé à la question de la loi naturelle, ce qu'elle était pour les premiers libéraux : à partir de la philosophie j'établis que ces derniers étaient déistes ou protestants, qu'ils avaient encore un Dieu législateur, à l'origine de la loi naturelle, fondement des droits naturels. J'ai pris l'exemple de la propriété chez Locke, droit naturel car l'homme à reçu la terre en usufruit de Dieu, et l'exigence de travail.
J'ai expliqué qu'il y avait équivoque, car vous ne considérez jamais le premier fondement des droits naturels : que vous vous contentez en bon juriste, de ne vous attacher qu'au droit, tête dans le guidon, sans réfléchir à ce qui vient avant : la philosophie. Si vous l'aviez fait, vous auriez compris la nuance suivante : les révolutionnaires se fichent de Dieu lorsqu'ils réfléchissent aux droits naturels, un siècle après Locke, en témoigne qu'ils ignorent totalement le Décalogue ; mais ils gardent tout de même Dieu comme fondement, comme le montre la mention dans la DDHC, que vous préférez interpréter comme une scorie ; alors qu'elle s'explique facilement si l'on se réfère à la philosophie politique.
2- Vos libéraux interprètent-ils correctement "l'école de Salamanque" ? Je vous explique que cela serait très étonnant, car ils ont une vision de la liberté différente des catholiques, que la vision libérale de la liberté se rapporte au péché de Lucifer ; à celui d'Adam aussi, puisqu'il est en grande partie analogue.
3- D'un humanisme qui au départ à Dieu comme fondement, et qui progressivement l'oublie, en omettant d'en tirer les conclusions nécessaires. On en revient à l'interrogation que je vous pose depuis ce post-ci : af90