[supprimé]
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[supprimé] En ajoutant que la laïcité, ce n'est pas le problème de l'école, mais du ministère de l'Intérieur
Peut-être. Mais que doit faire un prof comme, dans ce que décrit Dashwood, la religion est envahissante au point de perturber des salles de classe, des cours, voire des établissements en entier ?
A notre époque, et toi et moi sommes de la même, nous avions ce qui s’appelait de l'éducation civique (ou un titre dans ce genre-là), éducation qui faisait aussi de nous des citoyens, sans faire de nous forcément des laïcs. Ce qui veut dire que l'école n'apprenait pas seulement le savoir, elle apprenait aussi, par son enseignement, à être et à devenir.
Comment se fait-il qu’aujourd’hui il y ait des matières qui deviennent si difficiles à aborder sans que cela ne suscite dans certaines classes de certains quartier de certaines banlieues déshéritées de la contestation, pour utiliser un euphémisme dans le cas présent ?
Cette question n'appelle pas nécessairement une réponse car en effet la laïcité c'est la loi, et l'école n'est pas une salle d'audience. Mais que peuvent faire quelques profs quand ils se retrouvent face à de telles situations si ce n'est rappeler certaines valeurs essentielles de notre société dont le respect, la tolérance, la liberté d’expression, la laïcité ?...
A partir de quel instant l'enseignant perd sa casquette pour coiffer celle de l’assistante sociale, celle du flic ou celle du garde-chiourme ? Pas simple d'être prof aujourd'hui dans des zones ou l'inculture et le refus d’intégration ont supplanté l’appartenance à une nation, si tant est qu'on s’embarrasse encore avec ce concept qui paraît si désuet. A tort, sûrement.