grishka Quand il pense que l'ASN dit la même chose que lui (ce qui en fait n'est pas le cas DU TOUT), c'est "un organisme sérieux".
Quand ce n'est pas le cas, "on n'est pas forcé de tout gober".Vous êtes un cuistre.
Primo, vous n'êtes pas obligé d'insulter vos interlocuteurs. Si l'un de nous deux est un cuistre, ça n'est surement pas moi.
Pour répondre à votre remarque, j'ai fait état d'un article du Canard qui affirmait que les incidents de même catégorie étaient regroupés dans le but de réduire le nombre de déclarations. Mais je maintiens que l'ASN est malgré tout transparente. J'ignore d'ailleurs qui est à l'origine de cette bidouillen c'est pourquoi j'écris EDF, OU l'ASN. Le Canard ne précisait pas. Ce journal est d'ailleurs plutôt louangeur envers cette autorité, qui a su limiter la casse à Flamanville.
- Deuxième point: Je préconise, tout comme l'ASN, une accélération des mises aux normes, tout en dénonçant les retards dans les travaux décidés après Fukushima.
- Troisième point: Un incident mineur, comme l'incendie d'un groupe de secours, est sans conséquence fâcheuse tant qu'il ne vient pas s'ajouter à une autre panne, ou à deux autres pannes, avec un risque non nul de catastrophe. Je vous rappelle le coût d'un accident majeur: Entre 100 et 400 milliards. Il est donc urgent d'investir dans les réparations et la mise en place de dispositifs fiables de sécurité.
- Quatrième point: Après avoir défendu l'éolien de haute mer, j'ai fini par changer d'avis à cause du coût du mW, qui est beaucoup trop élevé. Par contre, je suis surpris qu'on n'ait pas exploré la piste du thorium, comme le font les chinois actuellement. Cette formule a bien des qualités: Aucun risque de fusion, stock de combustible potentiellement presque infini, peu de déchets. L'idée des mini centrales flottantes, comme celles que construisent les russes, est également à creuser.
- En résumé, nier le risque de fusion des réacteurs est juste suicidaire. Si on garde le nucléaire, il sera vital de le sécuriser. Cette remarque qui relève du bon sens le plus élémentaire, ne choque que les gens qui n'ont pas encore compris que personne n'était à l'abri du pire. Les concepteurs de Fukushima croyaient parer à toutes les catastrophes, tsunami inclus, mais ça n'a pas suffi. Je gage que, quelques jours avant le drame, ils auraient tenu un discours semblable au vôtre, sans doute avec la même arrogance. J'avoue peiner à comprendre votre acharnement à nier le danger.