🤦
On est quand même passé de "y a pas de réchauffement climatique" à "il y en a un mais on n'y peut rien donc tant pis", sans étape.

Les GES dans l'atmosphère y sont, merci d'enfoncer des portes ouvertes.

Le but est d'arrêter d'en rajouter une couche supplémentaire: nous sommes déjà à +50%, ce serait sympa de ne pas atteindre un facteur 2 ou plus.
En ne faisant rien, c'est +5 degrés de température moyenne mondiale en 2100 (dans moins de 80 ans).
C'est un changement de climat tellement gigantesque en un labs de temps tellement court, que les conséquences exactes de ce scénario dépassent l'entendement... mais elles seront cataclysmiques, c'est absolument certain.
Pour donner un ordre d'idée, il a fallu plus de 20.000 ans pour que la Terre voit une telle variation de température pour la dernière fois, et avec 5 degrés de moins qu'aujourd'hui, une bonne partie du Nord de l'hémisphère Nord était couvert de kilomètres de glace.

Avant même de penser à développer des moyens technologiques pour revenir en arrière (théoriquement, il en existe... mais avec un coût), faudrait admettre la réalité et se sortir les doigts pour éviter une catastrophe.

    [supprimé]
    On peut toujours tenir un discours fataliste tout en minimisant le danger pour garder bonne conscience tout en ne faisant rien, toujours est-il que si l'on en fait seulement pas assez, ce sera moins pire que si l'on ne fait rien.

      • [supprimé]

      • Modifié

      cheshire-cat Bonjour,

      Il n'est pas question de minimiser le danger mais de s'attendre à ce qu'il s'accroit quoique l'on fasse. Les changements climatiques annoncent la fin d'une civilisation si on prend pour exemple les Mayas. Les pays les plus développés de la planète ne pourront pas encaisser les mesures de restriction énergétique. Chez les Mayas aussi ce sont les mesures prises pour lutter contre le dérèglement du climat qui ont provoqué leur disparition. Sur le plan politique il faut prendre des décisions même si elles mènent à notre extinction plutôt que de laisser faire. On n'interrompt pas les soins d'un malade qui est mourant.

      Cordialement.

        [supprimé] Chez les Mayas aussi ce sont les mesures prises pour lutter contre le dérèglement du climat qui ont provoqué leur disparition.

        Sic.

        L'or noir est une formidable manne de richesse. N'en déplaise à ceux qui s'enrichissent avec, il faut que l'humanité se rende compte que le pétrole est une plaie pour la nature et agissent en conséquences.

          Maitreya le pétrole est une plaie pour la nature

          Le pétrole fait partie de la nature.
          Et la nature se fout un peu de sa propre évolution.

          Par contre, nous humains, nous pouvons avoir à subir les évolutions de l'environnement, en bien, ou en mal.

            James

            J'avais pas pensé à ça effectivement. Le pétrole fait partie de la nature. Maintenant, la vipère aspic et le cobra font partie de la nature aussi, comme la peste ou le choléra.

            Je reviens sur deux arguments des tenants de l'immobilisme :

            1. « De toute façon c'est trop tard ». Autrement dit, ceux qui disent cela, si leur garage était en train de brûler ils n'essaieraient pas d'éviter que ça se propage à leur maison et n'essaieraient pas de sauver ce qui peut être sauvé ! Comportement irrationnel !

            2. « de toute façon la France ne pèse rien en matière d'émissions, donc ça sert à rien de changer ». Appliquons ce raisonnement au fonctionnement démocratique. Le vote d'un individu ne pèse rien par rapport au vote de millions d'individus, donc autant ne pas voter !

            cheshire-cat On peut toujours tenir un discours fataliste tout en minimisant le danger pour garder bonne conscience

            Il y en a surtout qui seront au cimetière dans beaucoup moins de temps que 80 ans et qui sont plus préoccupés du retour de leurs placements que du climat au-dessus de leur pierre tombale.

              1- La position : "après-moi, le déluge !" n'a effectivement jamais besoin d'être encouragée. Maintenant, sans même me positionner sur la problématique dont il est question, ne disposant probablement pas des connaissances nécessaires, nous oublions un peu rapidement que même en admettant un intérêt commun sur la question, les sociétés restent dans un rapport de rivalité, et sont en conséquence d'une d'une grande méfiance les unes envers les autres.

              Quel pire poison que la méfiance ? Elles peuvent tout autant intriguer, même si elles acceptent la coopération, pour que les sacrifices pèsent plus sur les unes que les autres, que la cesser, et envisager des solutions moins pacifiques ou "humanistes", en considération bien évidemment de leur puissance. à mesure que le danger se précise pour certaines d'entre elles, ou pour reprendre le cas précédent, qu'elles estiment avoir été lésées par les autres

              2- Rappelons également que même si les hommes peuvent témoigner de la compassion, décider des politiques de charité, un cataclysme pour les uns, n'en est pas un pour les autres : les sociétés concernées, paient l'essentiel de l'addition. Prenons le cas du séisme et du tsunami du 26 décembre 2004, et des répliques qui ont suivi : l'Inde, l'Indonésie, la Thaïlande… ont été immédiatement concernés, pas nous. Si pour les sociétés concernées, il s'agit probablement d'un événement encore douloureux et traumatisant, en raison de la souffrance qui en a résulté, et des sacrifices consentis pour réparer les dégâts ; pour les autres, il s'agit d'un événement dramatique lointain, peut-être même oublié.

                grishka Il y en a surtout qui seront au cimetière dans beaucoup moins de temps que 80 ans

                La petite Greta pourra fêter ses 100 ans dans la savane suédoise.

                • af90 a répondu à ça.

                  cheshire-cat
                  S'il n'est pas raisonnable d'attendre que l'humanité réagisse comme si elle constituait une société ou communauté, alors selon la société considérée, la coopération à votre plan de sauvetage, voire de simple "maîtrise" de la catastrophe, peut être une solution, mais s'agit-il de la seule ? Il faudrait étudier chaque société, à "la lumière" du futur que vous lui prédisez, et envisager toutes les solutions possibles, même celles qui vous semblent les moins "morales".

                  Que vous parliez de vignes à Strasbourg, ou de savane en Suède, si effectivement de tels changement se produisent, que certaines contrées deviennent invivables, que des migrations en résultent, il est tout à fait possible qu'il faille envisager des solutions peu "humanistes" pour protéger votre communauté ou société, vos frères ou concitoyens.

                  Notons une nouvelle fois que j'accepte de raisonner en fonction de vos constats, alors que ne disposant pas de la science considérée, il m'est tout aussi impossible de les valider que de les réfuter : une grande limite, je le reconnais.

                  D'ailleurs : quelles sont les connaissances fondamentales dont il faut disposer pour juger de la question de ce fil : le réchauffement climatique, la part qui est due à l'homme ? Quelles sont les diverses sciences concernées ? Qui peut en juger ?

                    af90 pour les autres, il s'agit d'un événement dramatique lointain, peut-être même oublié

                    Ce ne sont pas, dans le monde occidental les évènements cataclysmiques qui manquent dans notre chronologie "récente"
                    Patience.

                    • af90 a répondu à ça.

                      af90

                      Sur l'échelle microscopique du temps, les rejets de co² à partir de la Révolution industrielle.
                      Nul besoin de convoquer les dinosaures.

                      • af90 a répondu à ça.

                        white-widow-power
                        Cela ne réfute pas vraiment mon propos. On peut prendre des exemples européens si vous voulez : la tempête de 1999, bien qu'événement bien évidemment largement moins catastrophique, que mon exemple précédent.

                          white-widow-power
                          En l'occurrence pour juger d'une question, il ne suffit pas de disposer de deux ou trois notions la concernant, de savoir lire une courbe. et de s'informer à telle ou telle source, qui professe telle ou telle thèse. Un peu plus de prudence dans le jugement, en considération justement des sciences que j'ignore, me semble un peu plus sage.

                          af90

                          Certes, quand je parle de faits récents, ils s'expriment en milliers d'années.

                          • af90 a répondu à ça.

                            white-widow-power
                            Pas besoin de remonter si loin pour le point 2 de mon précédent post. Je ne vois toujours pas en quoi votre propos réfute le mien. S'il s'agit d'une précision, pourquoi pas, mais il ne me semble pas avoir nié qu'il puisse y avoir des cataclysmes en France, ou dans des pays plus proches : suffit de penser à Voltaire, Candide, et au séisme de Lisbonne de 1755.

                            Quiconque ayant accès à de la littérature ne peut demeurer ignorant de son passé.
                            Je partage certaines vues du nihilisme, s'il ne se conjugue à la méconnaissance subie.

                            • af90 a répondu à ça.