[supprimé] Chez les Mayas aussi ce sont les mesures prises pour lutter contre le dérèglement du climat qui ont provoqué leur disparition.

Sic.

L'or noir est une formidable manne de richesse. N'en déplaise à ceux qui s'enrichissent avec, il faut que l'humanité se rende compte que le pétrole est une plaie pour la nature et agissent en conséquences.

    Maitreya le pétrole est une plaie pour la nature

    Le pétrole fait partie de la nature.
    Et la nature se fout un peu de sa propre évolution.

    Par contre, nous humains, nous pouvons avoir à subir les évolutions de l'environnement, en bien, ou en mal.

      James

      J'avais pas pensé à ça effectivement. Le pétrole fait partie de la nature. Maintenant, la vipère aspic et le cobra font partie de la nature aussi, comme la peste ou le choléra.

      Je reviens sur deux arguments des tenants de l'immobilisme :

      1. « De toute façon c'est trop tard ». Autrement dit, ceux qui disent cela, si leur garage était en train de brûler ils n'essaieraient pas d'éviter que ça se propage à leur maison et n'essaieraient pas de sauver ce qui peut être sauvé ! Comportement irrationnel !

      2. « de toute façon la France ne pèse rien en matière d'émissions, donc ça sert à rien de changer ». Appliquons ce raisonnement au fonctionnement démocratique. Le vote d'un individu ne pèse rien par rapport au vote de millions d'individus, donc autant ne pas voter !

      cheshire-cat On peut toujours tenir un discours fataliste tout en minimisant le danger pour garder bonne conscience

      Il y en a surtout qui seront au cimetière dans beaucoup moins de temps que 80 ans et qui sont plus préoccupés du retour de leurs placements que du climat au-dessus de leur pierre tombale.

        1- La position : "après-moi, le déluge !" n'a effectivement jamais besoin d'être encouragée. Maintenant, sans même me positionner sur la problématique dont il est question, ne disposant probablement pas des connaissances nécessaires, nous oublions un peu rapidement que même en admettant un intérêt commun sur la question, les sociétés restent dans un rapport de rivalité, et sont en conséquence d'une d'une grande méfiance les unes envers les autres.

        Quel pire poison que la méfiance ? Elles peuvent tout autant intriguer, même si elles acceptent la coopération, pour que les sacrifices pèsent plus sur les unes que les autres, que la cesser, et envisager des solutions moins pacifiques ou "humanistes", en considération bien évidemment de leur puissance. à mesure que le danger se précise pour certaines d'entre elles, ou pour reprendre le cas précédent, qu'elles estiment avoir été lésées par les autres

        2- Rappelons également que même si les hommes peuvent témoigner de la compassion, décider des politiques de charité, un cataclysme pour les uns, n'en est pas un pour les autres : les sociétés concernées, paient l'essentiel de l'addition. Prenons le cas du séisme et du tsunami du 26 décembre 2004, et des répliques qui ont suivi : l'Inde, l'Indonésie, la Thaïlande… ont été immédiatement concernés, pas nous. Si pour les sociétés concernées, il s'agit probablement d'un événement encore douloureux et traumatisant, en raison de la souffrance qui en a résulté, et des sacrifices consentis pour réparer les dégâts ; pour les autres, il s'agit d'un événement dramatique lointain, peut-être même oublié.

          grishka Il y en a surtout qui seront au cimetière dans beaucoup moins de temps que 80 ans

          La petite Greta pourra fêter ses 100 ans dans la savane suédoise.

          • af90 a répondu à ça.

            cheshire-cat
            S'il n'est pas raisonnable d'attendre que l'humanité réagisse comme si elle constituait une société ou communauté, alors selon la société considérée, la coopération à votre plan de sauvetage, voire de simple "maîtrise" de la catastrophe, peut être une solution, mais s'agit-il de la seule ? Il faudrait étudier chaque société, à "la lumière" du futur que vous lui prédisez, et envisager toutes les solutions possibles, même celles qui vous semblent les moins "morales".

            Que vous parliez de vignes à Strasbourg, ou de savane en Suède, si effectivement de tels changement se produisent, que certaines contrées deviennent invivables, que des migrations en résultent, il est tout à fait possible qu'il faille envisager des solutions peu "humanistes" pour protéger votre communauté ou société, vos frères ou concitoyens.

            Notons une nouvelle fois que j'accepte de raisonner en fonction de vos constats, alors que ne disposant pas de la science considérée, il m'est tout aussi impossible de les valider que de les réfuter : une grande limite, je le reconnais.

            D'ailleurs : quelles sont les connaissances fondamentales dont il faut disposer pour juger de la question de ce fil : le réchauffement climatique, la part qui est due à l'homme ? Quelles sont les diverses sciences concernées ? Qui peut en juger ?

              af90 pour les autres, il s'agit d'un événement dramatique lointain, peut-être même oublié

              Ce ne sont pas, dans le monde occidental les évènements cataclysmiques qui manquent dans notre chronologie "récente"
              Patience.

              • af90 a répondu à ça.

                af90

                Sur l'échelle microscopique du temps, les rejets de co² à partir de la Révolution industrielle.
                Nul besoin de convoquer les dinosaures.

                • af90 a répondu à ça.

                  white-widow-power
                  Cela ne réfute pas vraiment mon propos. On peut prendre des exemples européens si vous voulez : la tempête de 1999, bien qu'événement bien évidemment largement moins catastrophique, que mon exemple précédent.

                    white-widow-power
                    En l'occurrence pour juger d'une question, il ne suffit pas de disposer de deux ou trois notions la concernant, de savoir lire une courbe. et de s'informer à telle ou telle source, qui professe telle ou telle thèse. Un peu plus de prudence dans le jugement, en considération justement des sciences que j'ignore, me semble un peu plus sage.

                    af90

                    Certes, quand je parle de faits récents, ils s'expriment en milliers d'années.

                    • af90 a répondu à ça.

                      white-widow-power
                      Pas besoin de remonter si loin pour le point 2 de mon précédent post. Je ne vois toujours pas en quoi votre propos réfute le mien. S'il s'agit d'une précision, pourquoi pas, mais il ne me semble pas avoir nié qu'il puisse y avoir des cataclysmes en France, ou dans des pays plus proches : suffit de penser à Voltaire, Candide, et au séisme de Lisbonne de 1755.

                      Quiconque ayant accès à de la littérature ne peut demeurer ignorant de son passé.
                      Je partage certaines vues du nihilisme, s'il ne se conjugue à la méconnaissance subie.

                      • af90 a répondu à ça.

                        white-widow-power
                        Vous présumez beaucoup de mon ignorance, voyez-vous, sans doute en l'occurrence, parce que contrairement à vous, je ne pense pas que pour juger il suffit de disposer d'une petite érudition, de la connaissance de quelques faits qui se sont produits.

                        Peut-être la maigre étincelle de l'entendement fait-elle défaut, je ne saurais répondre à votre place.
                        Réjouissons-nous de ne plus accabler un/des dieux ou l'infortune comme agents de telles manifestations naturelles.

                        • af90 a répondu à ça.

                          white-widow-power
                          Je constate surtout que dès lors qu'un propos vous déplaît, le débat est impossible : vous tombez alors dans la polémique, parce que vous présumez telle ou telle chose. Un peu plus de prudence ne vous ferait pas de mal. La question, quand on veut juger, est déjà de savoir ce que l'on sait relativement au sujet, ce que l'on ignore : un peu d'histoire, ou quelques articles ne suffisent pas à combler ce que nous n'avons pas étudié.