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marcopolo Faut qu,on reparle de l,arianisme. > Libre à toi de qualifier cela en une ignoble hérésie , c'est avant tout un grand débat théologique et politique qui traversa tout le 4ème siècle. Si l'arianisme a fait autant d,adeptes dans l'empire, mais également et surtout chez les barbares convertis au christianisme, c'est que voir Jésus comme un prophète et non pas comme l'incarnation de Dieu, cela devait avoir un sens pour les populations de l'époque.
L'Arianisme fut en effet une hérésie, la plus dangereuse des hérésies primitives.
D'après Arius qui était prêtre d'Alexandrie, Jésus-Christ n'était pas Dieu, mais simplement la plus ancienne et la plus éminente des créatures. Par le fait même qu'elle niait la divinité du Christ, cette hérésie supprimait le mystère de la Sainte Trinité et détruisait l'origine divine de la religion chrétienne.
Cette erreur capitale fut condamnée en 325 par le Concile de Nicée. Même après la mort d'Arius, ses partisans refusèrent de se soumettre et poursuivirent leur propagande. L'empereur Théodose résolut alors de les traiter en rebelles et les dépouilla de leurs églises et les réduisit au silence. Exilé de l'Empire, l'arianisme franchit le Rhin et le Danube et réussit à s'infiltrer chez les Wisigoths, les Vandales et les Burgondes. Plus tard, à la suite de ces peuples, il déferla sur l'Occident, mais fort heureusement, saint Hilaire de Poitiers qui était un docteur gallo-romain, lui barra la route.