marcopolo Pendant ce temps, en Judee, la crise entre Rome et la religion juive est particulièrement violente, entre les années 70 et 130 .

C'est en effet le moins qu'on puisse dire car lorsque l'on fait référence au peuple juif de cette époque, on peut parler de tragique destinée. Jérusalem et le peuple juif furent visiblement châtiés par les romains qui se montrèrent impitoyables envers eux. En 70, l'empereur Titus assiégea Jérusalem pendant quatre mois. La famine y fut telle, que les mères furent réduites à manger leurs enfants. des centaines de juifs périrent tandfis que plus de 300 mille autres furent vendus comme esclaves et traînés à Rome derrière le char du vainqueur. Cent mille d'entre eux furent employés à construire l'arc de triomphe de Titus et le gigantesque Colisée qui se voient encore aujourd'hui. le Temple de Jérusalem fut détruit et la religion de Moïse cessa littéralement d'exister. Les juifs maintenant sans patrie, errèrent par le monde entier.

Amis forumeurs et amoureux de l'Histoire de France, attention de ne pas trop déborder car nous allons nous retrouver à discuter de l'histoire universelle, ce qui n'est pas le but de mon projet. J'ai pour habitude de répondre à toutes les questions qui sont posées, par pur soucis de courtoisie mais tâchons de rester dans le cadre de notre fabuleuse histoire nationale. Merci d'avance.

Saint Louis (Louis IX) fut un roi fabuleux pour la France et les Français.

En ce temps-là, les rois alors étaient les chefs de plusieurs vassaux désunis entre eux, et souvent réunis contre le trône. Le monarque était en effet le roi des rois. La terre était partagée en forteresses occupées par des seigneurs audacieux.

Le laboureur ne semait pas pour lui, mais pour un tyran avide qui relevait de quelque autre tyran, ils se faisaient la guerre entre eux, et ils la faisaient au monarque. Le désordre avait même établi des lois par lesquelles tout ordre était renversé. Un vassal perdait sa terre s'il ne suivait pas son seigneur armé contre le souverain.

La justice ne décidait ni d'un héritage contesté ni de l'innocence accusée : le glaive était le juge. On combattait en champ clos pour expliquer la volonté d'un testateur, pour connaître les preuves d'un crime. Le malheureux qui succombait perdait sa cause avec la vie, et ce jugement du meurtre était appelé le jugement de Dieu. La dissolution dans les moeurs se joignait à la férocité. La superstition et l'impiété répandaient leur souffle impur sur la religion. Il n'y avait point de scandale qui ne fût autorisé pr quelque loi barbare établie dans les terres de ces petits usurpateurs, qui avaient donné pour loi la bizarrerie de leurs divers caprices. La nuit de l'ignorance couvrait tout de ses ténèbres. Notre peuple était sans industrie, abruti dans un stupide esclavage.

C'est dans ces temps sauvages, dans ce siècle d'anarchie, qu'une âme exceptionnelle, pleine d'esprit, d'intelligence et de justice, allait porter la lumière dans le séjour de la nuit, rendre justes et heureux, des peuples qui ignoraient la justice et la félicité.

Ainsi, un jeune prince exceptionnel à tous les points de vue nous fut donné, par une mère au-dessus du siècle où elle est née, une grande dame digne du trône de France. L'éducation que Louis reçut de Blanche de Castille, devait former un grand prince et un prince vertueux dont notre pays avait tant besoin.

Veuve et sans appui paternel Blanche avait pour charge de former un nouveau roi pour la France. C'était une femme éduquée à la tête solide, plus solide que que nul en France ne le prévoyait. Elle mesura sans attendre les devoirs qui lui incombaient, le plus urgent étant de faire sacrer l'enfant royal à Reims afin de conjurer toute discussion des grands féodaux sur la succession au trône. Grâce à cette grande Reine que nous a donné l'Espagne, notre pays ne cessera jamais d'être gouverné.

Une autre femme remarquable aura une très grande importance dans la vie de saint Louis, Marguerite de Provence, fille de Raymond-Bérenger, comte de Provence. La date de naissance de cette fleur de Provence est incertaine, la plupart des historiens la situe autour de 1220, ce qui fait que Marguerite avait quatorze ans quand elle épousa en 1234 Louis de France, qui en avait à peine vingt ans. Intelligente, pieuse et instruite, elle passait pour une princesse accomplie. La seule image de Marguerite de Provence, exécutée de son vivant, est celle qui figure au Couronnement de la Vierge sur le tympan de la Porte Rouge de Notre-Dame de Paris. Cette oeuvre merveilleuse est d'autant plus intéressante, qu'elle fut sculptée sous la direction de Pierre de Montreuil, l'architecte aimé de saint Louis.

marcopolo Je ne doute pas de ta passion pour Saint Louis, mais je t,attendais plus sur le 4eme siècle > Et quel siècle ? Qui démarre sur la persécution des chrétiens par Diocletien et qui termine par Theodose faisant du christianisme la religion d état sur tout l'empire

Ma passion est en effet grande pour ce grand Roi de France que fut saint Louis mais elle est aussi vive pour le reste de notre Histoire nationale. J'ai encore beaucoup à dire et à partager sur le règne de saint Louis et de la France au 13ème siècle.

Le 4ème siècle fut un siècle intéressant pour notre pays, nous avons déjà beaucoup développé sur les changements géographiques et culturels majeurs, l'acceptation du christianisme. Avant l'arrivée des romains en Gaule, l'empire des peuples Celtes sur les populations locales etait moins inportante qu'on pouvait l'imaginer selon certains historiens modernes. Les Celtes était un peuple colonisateur qui a subi la colonisation des romains, en même temps que les peuples qu'il avait colonisés.

Dioclétien a attaqué le christianisme ouvertement en 303, à Nicomédie, en Asie Mineure. Ses soldats ont pénétré de force dans leurs bâtiments, pillants et brûlants leurs Bibles et rasants leurs édifices. Cest ainsi que commença sa grande persécution qui entachera son règne. Une persécution qui se voulait d'exterminer le nom de chrétien. Dioclétien était un fervent adorateur des dieux païens. Après l'attaque perpétrée contre les chrétiens à Nicomédie, Dioclétien a ordonné que tous les lieux de réunion des chrétiens et les biens appartenant à leur culte soient détruits, que les livres sacrés soient remis aux autorités et brûlés. Il a fait arrêter et emprisonner tous les évêques et les diacres et autorisé la torture. Finalement, il a déclaré coupable de crime capital quiconque se réclamait du christianisme.

Marcopolo, il se fait tard, je reviendrai demain pour continuer mon exposé. Bonsoir à tous et à toutes et paix aux hommes de bonne volonté.