Autres éléments de considération qui peuvent expliquer l'ingratitude de Charles VII envers Jeanne d'Arc.

Nous savons que né en 1403, il était le cinquième fils de Charles VI, le roi dément, et d'Isabeau de Bavière, cette princesse allemande devenue reine de France. Une femme au comportement politique et privé ambigu, dépouillée de toute autorité par les Armagnacs et exilée à Tours. Délivrée, elle s'installe à Troyes où elle constitue un gouvernement rival de celui de son fils aîné, le Dauphin. ce dernier est déshérité par sa mère et déclaré bâtard. De plus, elle soutient le mariage d'une de ses filles, Catherine de Valois, avec Henry V d'Angleterre et fait reconnaître son gendre comme héritier du royaume de France à la place de son propre fils. Situation ambigu et dangereuse pour la France car l'occupation anglaise aurait pu avoir des conséquences religieuses incalculables pour notre pays. En effet, si Jeanne ne nous avait pas délivré de nos ennemis, la France serait devenue une sorte de colonie anglaise et aurait sans doute suivi plus tard l'Angleterre dans le protestantisme. Notre France ne serait jamais demeurée toujours ce qu'elle a été au cours des siècles : La grande nation catholique que nous connaissons. La mission de Jeanne a donc été providentielle pour notre pays.

Donc, en 1417, après la mort de ses frères aînés, Charles devient Dauphin. C'est une lourde charge car il n'a que 14 ans. A cette époque la France était en plein chaos et cette lutte franco-française profitait à l'ennemi anglais. Etre déshérité et déclaré bâtard par sa propre mère, vraiment, il y a de quoi perturber un jeune prince qui de surcroît, était connu pour son indolence et sa mollesse de caractère. C'était un homme faible qui subissait en permanence des influences. La guerre et la reconquête, c'est Jeanne qui l'a entreprise pour lui, c'est tout dire.

marcopolo il est faux de dire que les chrétiens se cachaient dans les catacombes pour réciter la messe . Seuls les rites funéraires y étaient célébrés, car les catacombes servaient de cimetières.

marcopolo, en effet, entre le premier et le quatrième siècle, les catacombes étaient des lieux de sépulture mais, à partir du cinquième et sixième siècles, elles sont devenues des lieux de prière et de culte où l'on célèbrait la messe en cachette.

marcopolo Les persécutions de chrétiens ont certes existé, mais elles ont été très variables suivant les époques et les lieux de l,empire . > Contrairement à ce que l,on pense ce n,est pas au 1er siècle qu,elles ont été les plus intenses, mais au 3ème siècle, quand les chrétiens commençaient à devenir des communautés importantes.

Ordinairement, on compte dix persécutions, mais elles ne furent ni universelles, ni continues. Elles étaient des mesures de rigueur dont les empereurs romains usèrent à l'égard des chrétiens.

Le première persécution eut lieu sous Néron, en 64 alors qu'un grand incendie détruisit une partie de la ville de Rome. Il accusa les chrétiens de cette incendie alors que les romains le soupçonnait d'avoir fait allumer le sinistre. Ce fut une orgie de sang qui lui valut dans l'histoire le titre de "Bourreau du genre humain". C'est au cours de cette terrible persécution que saint Pierre fut condamné à mort et qu'en 67 saint Paul eut la tête tranchée. La troisième persécution fut ordonnée par Trajan auquel le gouverneur Pline le Jeune lui avait écrit que la conduite des chrétiens était irréprochable et qu'il n'y avait aucun motif de les faire mourir. Néanmoins, Trajan, en 107, leur déclara une guerre impitoyable. La quatrième persécution nous la devons à Marc-Aurèle, en 177. C'est au cours de cette persécution que la célèbre Blandine de notre histoire nationale a été martyrisée. La septième persécution fut décrétée par l'empereur Dèce, elle est considérée par les historiens comme étant une des plus générales. Parmi les martyrs de cette persécution, il faut citer le pape Fabien, Polyeucte, le héros de Corneille, saint Christophe, saintes Agnès et Agathe âgées respectivement de 13 et 15ans. La dixième persécution sous l'empereur Dioclétien, fut la plus longue (301 à 305) et certainement la plus violente. Elle s'est d'abord appliquée aux soldats puis aux chefs de l'Eglise. Elle fit d'innombrables victimes dont le célèbre saint Sébastien, sainte Catherine et tant d'autres.

Les catacombes étaient des cimetières souterrains où les chrétiens enterraient les corps de leurs défunts et les restes des martyrs, pour les soustraire à la profanation et surtout à la crémation pratiquée chez les païens. Elles étaient creusées dans des champs aux abords de Rome. Il y en avait également à Naples, Syracuse et dans d'autres villes comme à Paris. Ces catacombes portaient le nom de ceux qui avaient donné le terrain à la communauté : catacombe de Priscille, de Calixte etc. Rien qu'à Rome, les galeries des catacombes forment une longueur de près de 900 km et renfermaient selon les historiens, six millions de tombes superposées en plusieurs étages.

Quand la persésution faisait rage, les chrétiens tenaient y leurs assemblées et célébraient les saints. Les catacombes sont une grande source de savoir car on y trouve des inscriptions et des peintures très instructives sur la vie religieuse des premiers chrétiens.

marcopolo Pourquoi Constantin, n,a pas été déclaré saint ou bienheureux par l,Église Catholique ? > Personne n,aura fait autant pour le développement du christianisme que lui .

C'est une bonne question.

S'il est vrai que Constantin a généré beaucoup de bien pour le christianisme en créant un environnement dans lequel il pouvait enfin s'épanouir, et bien qu'il est adhéré au christianisme, on ne peut pas dire qu'il était un chrétien exemplaire. C'est seulement sur son lit de mort qu'il s'est fait baptiser alors qu'il était dans la soixantaine. Un peu tardif, non ? Personnellement, je pense qu'il était surtout motivé par des considérations politiques. Ce n'est certainement pas comme cela que l'on devient un saint. Les catholiques se sont montrés très prudents quant à la canonisation de Constantin. Il ne faut pas oublier qu'il faisait la guerre en utilisant le nom du Christ, contrairement à ses enseignements de paix et d'amour du prochain. Son armée s'adonnait couramment à des massacres. De toute évidence, Constantin n'a pas beaucoup réfléchi aux enseignements du Christ. Son mode de vie a contribué à corrompre son âme, ce qui n'est pas passé inaperçu aux autorités ecclésiastiques.

Le début de la Guerre de Cent Ans semble tourner à l’avantage de la France : le roi Philippe de Valois récupère le Ponthieu, puis achète le Dauphiné au comte local, amorçant ainsi l’expansion du royaume aux dépens du Saint Empire. Mais dans le même temps, le duché de Bretagne profite des rivalités franco-anglaises pour retrouver une indépendance de facto. Pour la France, la situation tourne au vinaigre dans les années 1346 – 1347 : d’abord suite à la défaite de Crécy qui permet aux Anglais de s’emparer de Calais, mais surtout en raison de la Peste Noire qui décime 40% de la population européenne. Les ravages des Anglais entraînent la multiplication des associations de brigandage, les Grandes Compagnies. Ça s’aggrave encore en 1356 lorsque le roi Jean le Bon est fait prisonnier par les Anglais. Face à la rançon exigée, une révolte se déclenche à Paris, puis dans les campagnes : c’est la Grande Jacquerie. Ces rébellions sont attisées par le roi de Navarre Charles le Mauvais qui est aussi un héritier potentiel du trône. Finalement, Jean le Bon est libéré en 1360, mais au prix de pertes territoriales considérables. Son fils Charles V passe son règne à redresser le pays. Il recourt pour cela aux escarmouches plutôt qu’aux batailles rangées, ce qui s’avère très efficace. Finalement, presque toute la Guyenne est reconquise et la France peut de nouveau respirer.

marcopolo Quel est l impact de la peste noire pendant la guerre de 100 ans ? Les anglais sont rentrés chez eux avec l,épidémie dans leurs bagages. > > Cet aspect sanitaire est peu évoqué dans l'histoire de la guerre de 100 ans, pourtant cela a du affaiblir considérablement les belligérants.

Cette effroyable affliction que fut la peste noire, a fait plus de morts que la guerre elle-même. Elle fut un nouveau malheur alors que la France et l'Angleterre se déchiraient.

C'est en 1334 que la maladie a fait son apparition, se répandant vers le nord à travers la France, puis à travers toute l'Europe, faisant des millions de morts. Les épidémies déjà existantes, l'extrême pauvreté, la famine, le manque d'hygiène et les guerres, facilitèrent grandement sa propagation. En 1348 la peste noire était dans le sud de la France et en juin de la même année, elle avait atteint Paris, puis en été, elle avait travers la Manche faisant des ravages dans les ports du sud de l'Angleterre. Finalement, elle s'est répandue partout, en Irlande et en Ecosse, décimant les populations et rendant le pays vide d'habitants. Les conséquences de la peste noire ont changé la vie, surtout dans les grandes villes qui furent les premières à être touchées.

candidus Cet avis me paraît largement sujet à caution. > La peste n'a eu besoin d'aucun faciliteur pour faire son chemin

Et pourtant candidus, la plupart des historiens qui ont écrit sur la peste noire en Europe, précisent que la maladie s'est propagée rapidement, la médecine médiévale étant impuissante face à la peste. Elle s'est répandue en Europe le long des routes commerciales. Les centres urbains denses et le manque de normes d'hygiène au Moyen-Âge ont offert des conditions idéales pour la propagation de la maladie. Elle s'est principalement propagée par le biais du commerce et des mouvements de personnes : les commerçants, les soldats, les voyageurs transportaient la maladie d'un endroit à un autre. Les grandes villes et les zones densément peuplées étaient particulièrement touchées. La maladie se propageait dans toutes les directions de l'Europe. Les conditions de vie restreintes dans les grandes villes et le manque d'hygiène ont entraîné une propagation rapide de l'infection. Les mauvaises conditions alimentaires et la faiblesse générale de la population ont contribué au taux de mortalité.

marcopolo La conversion de Constantin, au début du 4ème siècle, marque le triomphe définitif du christianisme. Désormais, la puissance de l'Etat se met au service du christianisme mais cherchera parfois à le dominer, surtout à Constantioniple. Le paganisme disparaît peu à peu, et c'est la période des grands conciles, au moyen desquels l'Eglise va fixer son dogme, sa morale, sa discipline et son culte. L'Eglise fortifie sa vie intérieure, crée ses premiers ordres religieux, se défend contre les empiètements du pouvoir impérial, organise les cadres de sa hiérarchie. Donc, l'Edit de Milan de 313 marque la décadence rapide du paganisme et le triomphe officiel du christianisme.