Worsley
1- Vous n'avez pas les connaissances pour juger si l'on peut être catholique et libéral en même temps. Moi, je les ai. L'Eglise est effectivement catholique - libérale depuis Vatican II : l'introduction des principes de 89 dans l'Eglise comme disait le cardinal Suenens. Mais il se trouve que ce concile est un contre-syllabus, comme le reconnaît Ratzinger, très influent lors de Vatican II et homme qui depuis a été à la tête de congrégation pour la doctrine de la foi pendant 25 ans avant de devenir pape pendant huit ans. Qu'était le syllabus ? Un compendium des erreurs modernes : des libéraux aussi, fait par le pape Pie IX.
De toute façon, j'ai expliqué pourquoi le catholique ne pouvait avoir la même conception de la liberté que le libéral, car c'est admettre le péché de Lucifer : la Créature qui usurpe la place du créateur.
2- Il est tout à fait logique qu'il n'y ait plus de référence après : Dieu est fondement des droits, en tant que Législateur, que fondateur de l'ordre naturel ; mais en tant qu'ils nient la Providence, ils nient le Décalogue. La seule référence à faire à Dieu : le citer à témoin, comme fondement de ses droits, même lointain ; et non devoir se référer à son œuvre, par exemple dans l'histoire des hommes. C'est justement ce que je leur reproche. En fait, vous ne savez pas ce qu'est le déisme : Dieu législateur, sans providence.