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Le problème de l'immigration n'est pas son manque d'intégration mais son nombre : je n'ai pas ma place dans un pays africain, quand bien même ils auraient tous le petit doigt sur la couture du pantalon et beugleraient la Marseillaise au saut du lit.
L'identité est un phénomène social, pas culturel : êtes-vous un eux ou un nous ? Quand vous avez une tête différente vous êtes un eux, et personne ne veut être un eux.
Donc vous ne pouvez pas assimiler des gens qui ne vous ressemblent pas physiquement : tant qu'il y aura des noirs et des blancs, les noirs et les blancs vivront séparément et entretiendront des cultures différentes. Et même s'ils pouvaient avoir la même culture, ils ne se considéreraient toujours pas comme faisant partie du même peuple.
Les non-européens représentent les trois quarts des naissances en IdF, donc vous pouvez bien jouer à toutes les chaises musicales que vous voudrez avec le logement, leur balancer encore plus de centaines de milliards, ou bien pendre les patrons hauts et courts, cela n'y changera rien : nous sommes trop peu nombreux pour assimiler qui que ce soit.
L'IdF a un solde démographique de seulement 40k personnes par an alors qu'elle reçoit un quart des immigrés (500k) et de leurs naissances (750k), soit 300k personnes. J'avais bâti un modèle plus précis pour déterminer l'évolution de la composition ethnique de la France et de l'IdF, avec davantage d'hypothèses pour cette dernière, et le verdict est glaçant.
Hier nous avons quitté des quartiers, puis des villes, aujourd'hui des régions, demain le pays. Nous devenons des étrangers indésirables dans un pays africain.
Le RN fait de mauvais scores à Paris même, mais des scores hégémoniques à quelques dizaines de kilomètres de là.
Les scores parisiens ont trois raisons : la surreprésentation d'électeurs coloniaux et de classes socio-économiques privilégiées qui vivent semi-isolés d'eux, et la chape de plomb idéologique qui pèse sur tous les parisiens qui ne penseraient pas comme ils sont supposés penser. Mais les électeurs populaires, davantage forcés de travailler parmi les colons, et moins sensibles au statut social et au conformisme idéologique, s'installent à distance de la ville ruineuse et votent franchement RN.
Cela dit, à revenu et ethnicité égale, on vote davantage pour le RN à Paris que dans le reste de la France.
Les professions manuelles à Paris sont monopolisées par les colons car les Français ne veulent pas travailler parmi eux, donc ils partent. Quand une entreprise, un quartier ou un secteur est colonisé, les Français s'en vont, car si être cuisinier à Paris veut dire passer son temps à jouer le Français de service parmi des Afro-arabes, alors autant prendre le large. Tandis que les cadres sont moins exposés, et jouissent donc plus longtemps de l'isolement.
Les premiers coupables de l'immigration sont ceux qui soutiennent l'idée que les peuples français, africains et arabes sont interchangeables, et qu'un pays est défini par les valeurs de ses maîtres plutôt que par son peuple, jugé contingent.
Qui a voté toutes les lois en faveur de l'immigration ? La gauche, avec la collaboration de la droite. Qui ne cesse de promouvoir la colonisation ? Les journalistes, les scénaristes, les juges, les patrons, les politiciens, les associatifs les universitaires.
Toute la polyarchie française est ralliée à cette idéologie coloniale, pas seulement les riches. En fait les néo-curés (journalistes, artistes, universitaires) sont les premiers acteurs de cette colonisation car ils la légitiment.