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france2100 Leur statut de colons n'est pas une question de démonstration mais de définition.
1- A vous lire, le choix de la définition serait pure affaire de caprice ou volonté, pas en lien avec l'ensemble des faits que ce terme recouvre dans nos livres d'histoire.
Qu'est-ce qu'une colonisation ? Une migration d'individus venus d'une société donnée, afin d'exploiter un autre espace, ou une autre terre, ses ressources, voire sa population, à son profit. Qu'est-ce qu'une colonisation de peuplement, plus particulièrement ? Une société donnée envoie une partie de ses membres ou ressortissants habiter un autre espace ou une autre terre afin de la faire sienne, ou d'y développer une société semblable. Or, nos français issus de l'immigration n'ont pas été missionnés par l'Algérie, le Maroc, et divers autres Etats, pour établir une Nouvelle- Algérie, un Nouveau – Maroc, ou pour l'intégrer à leur territoire... Donc, il ne s'agit pas d'une colonisation de peuplement. A vrai dire, même le fait que vous les appeliez « Afros-Arabes », qui implique de reconnaître la diversité des origines de nos immigrés, s'y oppose.
france2100 Oui, vous reconnaissez que les Français sont sujets et non citoyens, mais vous clamez pourtant que leurs idées sont celles du pouvoir. C'est en cela que vous les confondez.
2- Non, je pense que vous avez deux problèmes : 1 – vous survolez, vous n'examinez pas ; 2- vous portez des lunettes déformantes : votre critère n'est pas la vérité d'un propos, mais s'il s'agit du point de vue du « pouvoir » ou de « ses opposants » voire de France2100. Ainsi, vous ne comprenez pas la moitié de ce qui est dit ; vous répondez au mieux dans le thème, pas à des arguments ; au pire, vous multipliez les contresens. Ce constat vaut pour toutes nos discussions depuis mon retour sur fopo.
france2100 J'employais le mot nationalité au sens de "relatif à une nation", et non dans le sens d'un titre administratif dont je me contrefiche.
3- Vous affirmez là que certains faits vous indiffèrent. Il est possible de répondre qu'il existe la nationalité en tant qu'attribut juridique, et la nationalité comme la revendication d'appartenance à un groupe donné qui « souhaite » fonder un Etat-nation. Dans tous les cas, la nationalité est un type particulier d'appartenance à une communauté politique.
Peut-on utiliser le concept « nation » pour un passé plus ancien, ou s'agit-il d'une approximation pratique, d'une projection d'un de nos concepts pour éclairer des réalités passées, comme on le fait avec le terme « empire » ? Il est certainement plus indiqué de s'en tenir au concept de « patrie », ou à celui de société, sachant qu'une société donnée en général change plusieurs fois de régime politique ou forme de gouvernement au cours de son histoire. Les changements d'un régime à l'autre sont tels, lorsqu'il y a une phase de révolution, qu'au bout de quelques générations, parfois plus rapidement, les descendants n'ont plus grand chose en commun avec leurs ancêtres.
france2100 J'ai déjà prouvé qu'il se rend coupable de génocide, vous avez contre-argumenté en affirmant que le pouvoir génocidaire, lui, n'y verrait pas un génocide, donc que ce n'est pas un génocide.
Et mon argument n'était pas la submersion, mais l'idée revendiquée par Mélenchon que cette submersion entraînera notre disparition partielle et totale, et qu'il y voit une bonne chose.
4- C'est ce que vous avez compris ? Un sprint à la Cipollini, une nouvelle fois. Pour que Mélenchon soit coupable de génocide, encore faut-il prouver qu'il y a eu un génocide. Rappelons que vous avez évoqué la définition de l'ONU du génocide, pas moi. A partir de cette définition, un changement dans l'équilibre ethnique de la population, résultat de l'immigration, et des naissances et morts depuis 50 ans, ne peut être qualifié de génocide. Il n'y a pas de faits qui prouvent l'intention de détruire un groupe en tant que groupe : à vrai dire, il n'y a même pas de destruction de groupe dans notre cas.
Votre « génocide par submersion » donne en version détaillée, le paralogisme ou sophisme précédent. Je le répète : « il y a plus d'arabes et de noirs, moins de blancs dans la population française proportionnellement qu'il y a 50 ans, "donc " il y a eu "génocide" ». Il est certain que lorsque l'on sort de la confusion, il est plus difficile de soutenir une telle bêtise : le numéro de prestidigitation s'écroule.