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Tous les sondages sur l'immigration montrent une écrasante majorité opposée à celle-ci, alors même qu'une partie non-négligeable des sondés sont des colons ! Encore une fois vous confondez l'état et la société, les valeurs du pouvoir et les nôtres. Ce sont les maîtres qui ne font pas la différence entre peuples français, africain, arabe ou allemand : tant que ça la ferme et que ça obéit... Quel empereur se soucie de la couleur de l'esclave qu'il culbute ?
Quant à Paine et Cloots, leur naturalisation fut une des premières trahisons de cette petite élite qui donna des droits sur notre terre à ses copains, et les plaça à notre tête. La république par et pour eux, contre nous.
Un nourrisson est reconnu comme membre de sa communauté par les siens avant même de comprendre qu'il a une communauté. La filiation suffit à elle seule à établir la nationalité, et c'est pour cela que tous les pays ont des lois en ce sens. Au fond, pour être membre d'une communauté, il suffit d'en être l'héritier et de lui ressembler au moins superficiellement (langue et apparence).
La culture en soi n'a donc pas autant d'importance que vous le pensez, hormis pour la langue et la connaissance historique de la filiation : ma culture est plus proche des Américains que des Gaulois, et pourtant je suis l'enfant des Gaulois et me sens comme un étranger aux USA.
Et surtout il est absurde de prétendre réduire un peuple à un canon culturel et idéologique, tant ceux-ci varient à travers les individus et les époques, comme illustré par l'absurdité de votre prétention à définir un Français par l'identification à des valeurs auxquelles seule une poignée adhèrent. Vous m'aviez même un jour nié ma qualité de Français au motif que je ne louerais par la colonisation des Arabes qui, soi-disant, seraient plus Français que moi !
Alors si vous souhaitez vous aventurer sur le terrain culturel, raisonnez au moins en termes d'évolution continue et non d'instantané. Car, comme pour l'individu, le principe d'individuation d'une société est la continuité (Hume). Or le passage d'un pays blanc à un pays noir est une discontinuité.
Quand Mélenchon vote les lois, il en est évidemment responsable : vous êtes dans le déni.
Vous justifiez l'occupation afro-arabe par la force du fait accompli. A ce compte-là on peut justifier n'importe quoi.
Quand France Télévisions représente une Versailles afro-arabo-française par propagande coloniale révisionniste, c'est une preuve d'intégration ? Vous êtes dans le déni.
Il y a une différence essentielle entre les Français et les sujets afro-arabes : vous avez votre place parmi les premiers, pas parmi les seconds.
Bien entendu qu'Afro-arabes ne forment pas un seul peuple, et alors ? N'empêche que je ne suis chez moi ni chez l'un, ni chez l'autre.
Il n'y a aucune solution à un pays africain : ce pays sera pauvre et violent, et les sales blancs-toubabs-gwers-koufars y seront toujours coupables de tout. Nous allons partir, libre à vous de rester et d'apprendre le Wollof, raser les murs, lécher des babouches, vous convertir à l'Islam, et mémoriser les paroles de Djouda. Mais vous ne serez jamais chez vous pour autant, vous deviendrez simplement un guignol aliéné.
Pour un homme qui ne cesse de parler de me ré-ancrer dans le réel, vous semblez bien perdu dans les années 1980. Vous portez encore votre pin's touche pas à mon pote ? Bientôt vous vous réveillerez dans un pays africain, et vous mesurerez ce que vous avez perdu et consenti à voir détruit.