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france2100 Comment nier le fait que la gauche veuille détruire notre peuple alors que l'antienne de la gauche depuis toujours est de vouloir abattre toutes les frontières au nom de l'égalité : états féodaux, corporations, peuples, races, nations, cultures, sexes, espèces ? Il s'agit bel et bien de faire advenir une humanité 2.0 libérée des blancs. Et des noirs, mais surtout des blancs. Et aussi des mâles. Procuste est à la manœuvre.
L'idéologie de notre cité, les droits de l'homme, s’accommode très bien de l'immigration. Si Anacharsis Cloots et Thomas Paine pouvaient être français, nos immigrés aussi. Quel est votre sujet de désaccord avec nombre de nos concitoyens ? Ils ne partagent ni votre attachement au mythe de l’autochtone, ni votre définition de « l'autochtonie ». Vous pouvez estimer qu'il y a de nombreuses conséquences non-souhaitables, sans tomber dans un grotesque procès d'intention à partir de déclarations.
france2100 Bien sûr que l'ONU ne condamnera jamais l'idéologie qu'elle soutient, puisque les lois ne sont faites que pour servir les puissants. Cela n'en demeure pas moins une intention de faire disparaître un peuple, tout comme les Hans veulent faire disparaître les Tibétains. Le fait que le mot génocide n'ait jamais été employé pour le Tibet nous renseigne moins sur ce qui se passe au Tibet que sur ce qui se passe chez nous. Un effacement est évidemment un génocide.
Mélenchon est un homme d'influence parce qu'il est chef de parti, si je me souviens bien. Etre député ou sénateur implique de participer au travail législatif des assemblées : de débattre, de voter... Difficile d'organiser un génocide ainsi. Si l'on se réfère à votre définition précédente du génocide, il faut chercher des actes qui ont participé à l'élimination totale ou partielle de tel groupe, qui témoignent de cette intention : je le répète, des actes...
france2100 Et notez qu'il ne s'agit pas seulement de nous effacer de l'avenir mais aussi du passé : il n'y a jamais eu de peuple indigène, jamais eu de culture française, terre éternelle d'immigration, ces étrangers qui ont fait la France, et autres fictions historiques où la moitié de Versailles s'appelle Aziz et Mamadou. C'est une guerre totale qui veut effacer jusqu'à notre souvenir.
1- Un homme n'accède à la citoyenneté ou nationalité que dans les conditions définies par une loi. Personne ne naît « français ». Naître sur une terre, ne suffit pas pour être reconnu comme membre de la communauté vivant sur cette terre : il faut une loi, une coutume...
2- Votre conception implique certainement un mythe aussi : telle terre appartient à tel peuple. Bah non, telle terre appartient à telle société, que tant qu'elle peut la défendre. Si tel peuple est chassé et remplacé par un autre, pourquoi aurait-il une sorte de droit éternel à réclamer son ancienne terre ? Les nouveaux venus ont aussi des enfants, puis des petits-enfants, des descendants plus généralement... qui naissent sur cette terre : pourquoi ne seraient-ils pas des « autochtones » ? Combien de générations faut-il pour être qualifié de « peuple autochtone » ?
3- Si la composition ethnique de la population change, il y a des chances que celle de notre population d'acteurs change un peu aussi, même si ce milieu n'est probablement pas un échantillon représentatif de la population.
4- Il n'y a pas de différence de qualité entre un français « récent » et un français plus « ancien ». Il n'y a pas plus de droits ou privilèges liés à l'antériorité : l'histoire de France, et sa culture ne sont pas plus la vôtre que celle du « nouveau » Français. Dès lors qu'un individu est reconnu comme membre de notre communauté, c'est-à-dire obtient la nationalité, il s'agit de sa culture, de son histoire. Si vous compreniez un peu plus notre idéologie, vous pourriez la critiquer avec plus de justesse : vous n'auriez pas besoin de vos délires.
france2100 Quels que soient les problèmes posés par le vieillissement de la population, ils sont incomparables avec le fait de devenir un pays africain. D'abord car les mêmes causes entraînent les mêmes conséquences qu'en Afrique, comme illustré par les territoires colonisés. L'effondrement des scores PISA aujourd'hui est celui des courbes du PIB demain, et l'explosion de la défiance, de la division et de la violence, pave la voie au chaos lorsque le pouvoir d'achat commencera à régresser.
Mais même si l'immigration avait été bonne pour l'économie, où serait le bénéfice pour nous puisque nous sommes poussés à partir de tous les territoires colonisés les uns après les autres ?
Si l'immigration présente plus d'inconvénients que d'avantages, il faut chercher d'autres solutions aux problèmes qu'elle sert à résoudre.
france2100 Vous définissez arbitrairement la colonisation comme un projet économique au bénéfice du peuple colonisant, de façon à exclure la situation présente. Or quand un peuple indigène devient étranger chez lui, c'est évidemment une colonisation. Quand un peuple est forcé de quitter la terre de ses ancêtres, c'est évidemment une colonisation.
Votre astuce habituelle : présenter une de mes définitions comme relevant de ma volonté, comme si elle n'était que l'expression de mon petit caprice. Il n'y a pas de politique de la part des migrants qui viennent en France consistant à exploiter ou s'approprier le territoire français. Ce ne sont pas des colons. En quoi le fait que de nombreux migrants viennent en France pour se retrouver au plus bas de l'échelle sociale s'intègre dans une stratégie de colonisation ? Qui serait à la manœuvre ?
france2100 Vous ne cessez de parler de ghettos, comme si le phénomène demeurait confiné. Mais de nos jours ils occupent la moitié de l'IdF et PACA. Ce sont des villes entières qui sont déjà tombées, bientôt des régions, et ils ont commencé à s'étendre aux zones rurales. Il y a aujourd'hui des villages afro-arabes dans des départements ruraux.
Faites une comparaison avec la conquête omeyyade de la péninsule ibérique au VIIIème pour revenir à un peu plus de raison : comprendre qu'il ne s'agit pas d'une conquête. J'attire aussi votre attention sur le fait que les « afro-arabes » ne représentent pas plus une unité que la synthèse de deux peuples...
france2100 Je n'ai pas parlé de culture. Encore moins de déchristianisation puisque je suis athée et que la moitié des colons sont des noirs chrétiens.
Bah non, vous ne voulez surtout pas considérer des faits qui montrent que les français d'aujourd'hui ne sont pas tout à fait comme ceux des années 1950, qui témoignent d'un changement culturel dont l'immigration n'est pas la cause, même si elle a pu accentuer le phénomène. Pour être plus clair : vos mœurs ne sont probablement pas celles de vos grands - parents ; ce n'est certainement pas imputable pour l'essentiel à l'immigration. Pour faire le lien avec mon précédent post, vos arrières grands - parents avaient peut-être déjà des mœurs un peu différentes.
france2100 Il y a méprise sur le concept d'identité : elle est moins culturelle que sociale. Êtes-vous un eux ou un nous ? C'est un problème d'aliénation, pas de culture. Parmi des noirs je suis aliéné, quelles que soient nos cultures, et ce sera toujours vrai dans mille ans car l'humanité est grégaire.
En fait c'est même cette ségrégation réciproquement choisie qui fait que nous maintenons des cultures différentes, révérons des personnages différents, rêvons d'histoires différentes. Ce qui renforce plus encore notre isolation. Tant qu'il y aura des noirs et des blancs, ils formeront toujours des peuples différents, et les blancs ont toujours fini par partir pour des cieux meilleurs.
Vous préférez à la question culturelle, à laquelle vous vous référiez précédemment, la question psychologique de l'identité, qui implique de traiter un peuple comme s'il était un individu, un sujet humain qui se pose la question : qu'est-ce qui fait que je suis moi ? Pour preuve de la grande différence entre les peuples, les états d'âmes d'un individu donné d'un peuple donné, vous, face à d'autres individus supposés d'un ou d'autres peuples donnés suffisent. Votre peuple ne se résume pas à vous, non ?