[supprimé] . Arrhenius, outre la découverte de l'effet de serre qui lui est généralement attribué et là on est dans le transfert de chaleur (discipline voisine de la thermodynamique), est connu pour avoir émis une loi qui porte son nom et qui explique l'effet de la température sur les réactions chimiques et à ce titre on peut le considérer comme le père de la thermodynamique chimique. Il a aussi beaucoup produit sur la dissociation et les théories sur les électrolytes, autre branche de la thermodynamique chimique.
Arrhenius n'est pas à l'origine de la découverte de l'effet de serre car il s'agit de Fourrier. A moins que le passage par l'ecole des Aigles autorise à contredire aussi les ENS.
https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/histoire-effet-de-serre.xml#:~:text=En%201824%2C%20le%20physicien%20Fourier,air%2C%20lorsqu'elle%20est%20convertie
En 1824, le physicien Fourier affirme que la température de la surface terrestre est augmentée par l'interposition de l'atmosphère, parce que la chaleur (rayonnement solaire) trouve moins d'obstacles pour pénétrer l'air, étant à l'état de lumière, qu'elle n'en trouve pour repasser dans l'air, lorsqu'elle est convertie en chaleur obscure (rayonnement infrarouge tellurique).
Il n'est pas non plus celui qui lie le phénomène aux émissions de CO2, entre autres, puisque Tyndall, physicien, lui, et à la marge alpiniste d'excellent niveau (il touche quasiment le sommet du Cervin des années avant la première de Whymper) précise le rôle de la vapeur d'eau et envisage le CO2 dans l'effet décrit.
Dans les années 1860, les études des propriétés optiques et radiatives des gaz atmosphériques sont entreprises par Tyndall pour identifier les molécules responsables de cet effet de serre. Il conclut que cet effet est dû essentiellement à la vapeur d'eau ; toute variation de la quantité de vapeur d'eau devrait se traduire par un changement climatique. Il en va de même, dit-il en passant, du CO2. Un léger changement dans les constituants variables de l'atmosphère suffit pour que se modifie la quantité de chaleur retenue à la surface de la Terre enveloppée par la couverture d'air atmosphérique.
Arrhenius pour sa part quantifie cet effet, et propose une hypothèse repoussant à trois millénaires l'apparition d'un danger. Pour lui les émissions de CO2 sont positives et améliorent le climat (sic).
Ses travaux datant du XIXème, on voit mal de toute façon comment il aurait pu prendre en compte les émissions du XXème si ce n'est par linéarité....
https://postimages.org/]
Bref, à trop vouloir se dresser sur les pédales pour impressionner la kermesse, il arrive aux cuistres de tomber de vélo.