grishka Je ne dis pas que le système suisse est parfait, il y a des moyens de passer au travers. Mais cela met la pression sur les demandeurs d'emplois pour qu'ils cherchent, sans sabrer dans l'assurance-chômage.
Résultat des courses, l'on observe une augmentation des contrats courts et précaires. Au lieu de mener un projet sérieux, permettant d'accéder à un emploi durable dans une voie désirée et employeuse, des gens (je dis bien "des" car aucune étude ne prouve que la motivation est décuplée par ce genre de décision, quand ce n'est pas l'inverse) vont se retrouver à accepter n'importe quoi à la va-vite pour ne pas "sombrer" dans le rsa.
Non satisfaits de leur emploi, des conditions, des rémunérations, ceux-ci vont les quitter rapidement et navigueront entre chômage et emplois précaires bien + longtemps qu'auparavant.
Ne parlons même pas de ceux dont les projets de formation ou de création d'entreprises, n'aboutiront plus car ne disposant plus de droits aux allocations suffisamment importants pour cela.
Et enfin, dernière catégorie, ceux qui basculeront vers le rsa, qui sombreront dans la précarité et l'isolement social et qui s'éloigneront encore + de l'emploi (de +, l'économie faite sur leur chômage sera compensée par le versement de leur rsa et des diverses aides qui s'ouvriront à eux).