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france2100 Mon argument portait sur la connaissance par la masse de la Shoah, non par les historiens, puisque le contexte était la transmission éducative. Votre réponse me semble donc hors-sujet.
1- A répondre trop vite, nous nous sommes mal compris. Que la masse croit des bêtises, adhère à une vision mythique de l'histoire n'est pas regrettable. Je n'attends pas plus d'elle. Par contre, je peux effectivement me soucier des dommages possibles de ce qui est relatif à l'opinion ou idéologie sur les gens d'études.
2- Je vous donne un exemple. Imaginer que la "Shoah", reprenons le terme, n'a pas eu lieu, est une énorme stupidité, un témoignage d'ignorance de la part de quelques imbéciles. Un problème pour autant ? Pour moi, non. Pour les défenseurs de notre régime, ou d'une quelconque forme de "démocratie" "directe" ou "représentative", oui : de tels régimes supposant une masse à peu près éclairée, le phénomène devient plus embêtant à mesure qu'il gagne en adhérents.
Question plus intéressante : pourquoi ce refus d'accepter certains faits est-il susceptible de condamnation ? En quoi est-ce si important pour notre cité ? Le point de vue des partisans de la loi a peut-être été le suivant : celui qui refuse ces faits condamnés à Nuremberg, procès au nom des droits de l'homme, dans des écrits... est de facto "raciste", "antisémite", ou "xénophobe", ce qui s'oppose aux droits de l'homme, idéologie de la cité ? Procès en hétérodoxie ?
Ce qu'il faut examiner : loi Gayssot, Loi n° 90-615 du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe. https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000532990
Je cite plus particulièrement :
Art. 1er. - Toute discrimination fondée sur l'appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite.
L'Etat assure le respect de ce principe dans le cadre des lois en vigueur.Art. 2. - Le 21 mars de chaque année, date retenue par l'Organisation des Nations Unies pour la Journée internationale pour l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, la Commission nationale consultative des droits de l'homme remet au Gouvernement un rapport sur la lutte contre le racisme. Ce rapport est immédiatement rendu public.