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Je ne crois pas que la sagesse nous avance davantage, et chacun mettra d'ailleurs ce qu'il voudra sous ce terme. Je crois plutôt à un processus de consultation des sachants et parties prenantes. Or un tel processus consultatif est trop chronophage pour être compatible avec la concentration du pouvoir.
Et comme toujours chez moi le "qui" prédomine : la seule réponse à la déloyauté des élites est de bâtir un pouvoir populaire. Je crois qu'un conseil éphémère tiré au sort, appuyé sur un processus consultatif, prendrait des décisions mieux informées et plus loyales.
Je ne crois pas davantage qu'une formalisation claire de ce qui doive être censuré nous aide avantage puisque tout principe sacré doit ensuite être interprété par des prêtres sacrés, qui en feront ce qu'ils veulent. Ainsi vous vantez le maintien des droits de l'homme pour régler le problème, mais personne n'est d'accord sur la façon de les interpréter, même lorsqu'il accepte ce référentiel : droit à la vie ou droit à la parole ?
Encore une fois je crois au "qui" plutôt qu'au "quoi" : qui doit décider ? Un comité tiré au sort pour choisir et modifier des règles fondées sur des exemples davantage qu'une phraséologie juridique (définition ostensive), et un jury tiré au sort pour interpréter les textes et la situation jugée.