france2100 Sarkozy avait fait de la lutte contre les "droits-de-l-hommistes" un de ses thèmes de campagne, donc je pense que leur rejet est assez répandu. Et la dernière décision du CC contre la loi immigration a donné lieu à nombre de moqueries sur ces "sages" enfermés dans leur tour d'ivoire.
Sarkozy a-t-il cherché à changer notre bloc de constitutionnalité, à détruire notre idéologie d'Etat ? Il ne me semble qu'aucun fait ne va dans ce sens. Même en admettant que par ce terme, il n'entendait que dénoncer les ingérences humanitaires, qui se multipliaient depuis les années 80, sorte de nouveau colonialisme, il se trompait : il fait partie de l'idéologie des droits de l'homme de chercher à imposer sa conception à l'ensemble des nations ; ces gens ne se contentaient simplement plus de déclarations, comme la DUDH, modèle de cité pour toutes les nations.
Si je me souviens bien, l'intervention en Libye à prétexte humanitaire se passe sous son mandat. Etait-ce l'un des motifs d'action de Sarkozy ? Je n'en sais rien. Toujours est-il qu'il s'en est servi dans ses déclarations. Voici ce que j'ai trouvé, au bout d'une intense recherche... de trois longues secondes : https://www.vie-publique.fr/discours/181579-declaration-de-m-nicolas-sarkozy-president-de-la-republique-sur-lapp
france2100 Je n'espère malheureusement pas gagner : la moitié des naissances sont aujourd'hui d'ethnie non-européenne, cela augmente brutalement, cela accélère, aussi je ne crois plus possible de sauver le pays. Je me suis résigné à notre exode, notre disparition et notre effacement du passé.
Au mieux pourrions-nous espérer une partition du pays : les afro-arabes gagneraient Paris, Lyon, Lille, Marseille, Toulouse, Strasbourg, Nantes et l'est du pays, tandis que nous pourrions espérer Bordeaux et une partie de l'ouest. Mais les chances sont trop infimes.
Ce qui pourrait nous unir est toutefois clair : nous contre eux, les Français contre les colons et les colonialistes. Notre idéologie serait la survie, le refus de l'annihilation, le choix de la vie plutôt que la mort.
Se trouver un ennemi commun est effectivement efficace pour unir... le temps que dure la guerre. Une fois terminée, les dissensions reprennent. Comment allez-vous unir en période de paix ? Vous remarquerez que je n'ai pas nié précédemment que le facteur ethnique ou racial était susceptible d'unir : j'aimerais vraiment savoir à quel point il compte au Japon et en Corée du Sud, s'il ne s'agit pas d'une erreur de ma part. En France, sans équivoque possible, il n'unit pas : votre désarroi en témoigne implicitement.
Votre troisième point nie le besoin de croyances communes pour unir. Vous savez, même la patrie est une idole, un ensemble de croyances communes, d'idées admises. Ce pourrait être un substitut efficace... Pour cela, il faudrait que les événements s'y prêtent : guerre extérieure, ou guerre civile. En l'absence de tels événements, accélérateurs en eux-mêmes, cela passerait par l'éducation, par le remplacement d'une génération par une autre à des postes importants dans la presse, afin que les différentes prédications qui se combattent en son sein se nourrissent de patriotisme.
Pour être tout à fait juste, une partie de la nouvelle opinion publique, sur internet, se nourrit de patriotisme. C'est un courant qui est déjà en germe. Mais face à lui, il existe des courants contraires. L'écologie, le plus puissant courant chez les jeunes, se nourrit de cosmopolitisme : la terre, notre cité à tous en danger, unissons-nous pour la préserver.