Il est toujours question du droit des femmes à disposer de leur corps, mais qu'en est-il des hommes enceints, la nouvelle "race"; auront-ils droit d'avorter sans contrainte? Dèjà qu'il n'y aura rien à avorter, si en plus il y a des contraintes... :-)

  • [supprimé]

Simon Je préfèrerais qu'il se batte pour :
le droit des citoyens à vivre en sécurité,
le droit des citoyens à accéder aux soins,
le droit des citoyens à une école de qualité.

Bon, on a les combats que l'on peut...

Tout à fait.

af90

  • Sarkozy avait fait de la lutte contre les "droits-de-l-hommistes" un de ses thèmes de campagne, donc je pense que leur rejet est assez répandu. Et la dernière décision du CC contre la loi immigration a donné lieu à nombre de moqueries sur ces "sages" enfermés dans leur tour d'ivoire.

  • Je n'espère malheureusement pas gagner : la moitié des naissances sont aujourd'hui d'ethnie non-européenne, cela augmente brutalement, cela accélère, aussi je ne crois plus possible de sauver le pays. Je me suis résigné à notre exode, notre disparition et notre effacement du passé.

    Au mieux pourrions-nous espérer une partition du pays : les afro-arabes gagneraient Paris, Lyon, Lille, Marseille, Toulouse, Strasbourg, Nantes et l'est du pays, tandis que nous pourrions espérer Bordeaux et une partie de l'ouest. Mais les chances sont trop infimes.

    Ce qui pourrait nous unir est toutefois clair : nous contre eux, les Français contre les colons et les colonialistes. Notre idéologie serait la survie, le refus de l'annihilation, le choix de la vie plutôt que la mort.

  • Vous demandez par quels principes sacrés remplacer les droits de l'homme, et je vous réponds que c'est la mauvaise question : qui, pas quoi.

    Car au lieu de se demander selon quels principes sacrés les élites doivent prétendre nous gouverner, je vous réponds qu'il faut placer un pouvoir populaire au-dessus des ces élites démentes qui en sont venues à coloniser et génocider leur propre peuple au nom de beaux principes. Rédigeons une constitution qui se borne à spécifier les mécanismes du pouvoir, et laissons des conseils populaires éphémères voter et interpréter les lois.

    hubert
    Addendum bis
    Cerise sur le gâteau, on a eu droit à une Marseillaise "dévoyée", et à un cinéma invraisemblable de l'équipe à Macron, hélas, le ridicule ne tue plus !
    Ce qui est sûr, c'est que tout ce cinoche a pour seul but de détourner l'attention, la fameuse stratégie de diversion chère à chomsky, le manipulateur, il a trouvé son maître avec notre narcisse !
    Misérablement
    hub'

      hubert
      Addendum ter
      Ce qui serait bien, de surcroit, c'est que les femmes puissent sortir en toute sécurité, surtout la nuit tombée !
      Macron est bien gentil, mais il leur a fait un enfant dans l'dos en termes de sécurité !
      Comment mieux protéger nos femmes, compagnes et maîtresses, hein Manu ?
      Interrogativement
      hub'

      france2100

      Je suis complètement d'accord et désespérée, car en effet, une autre population, galopante, est en train de submerger la nôtre, et nous en paierons très vite la note ; je suis effarée par la politique de macron, quel que soit le sujet

        philomene
        Saperlipopette
        Bof, c'est un autre sujet, la déferlante que nous acceptons ou subissons, au choix, c'est un peu hors sujet, car nos immigrés sont en quasi totalité musulmans, une religion anti-avortement, je fais pas de dessin !
        Cela dit, je suis pour le droit des femmes à l'avortement, qu'il soit sanctuarisé en grandes pompes par notre phénomène ne m'étonne pas, le cinoche, c'est tout ce qu'il est capable de faire, Manu !
        Je me dis, pour conclure que l'AVORTEMENT, pour un avorton (lol) c'est du pain béni !
        Finalement
        hub'

        france2100 Sarkozy avait fait de la lutte contre les "droits-de-l-hommistes" un de ses thèmes de campagne, donc je pense que leur rejet est assez répandu. Et la dernière décision du CC contre la loi immigration a donné lieu à nombre de moqueries sur ces "sages" enfermés dans leur tour d'ivoire.

        Sarkozy a-t-il cherché à changer notre bloc de constitutionnalité, à détruire notre idéologie d'Etat ? Il ne me semble qu'aucun fait ne va dans ce sens. Même en admettant que par ce terme, il n'entendait que dénoncer les ingérences humanitaires, qui se multipliaient depuis les années 80, sorte de nouveau colonialisme, il se trompait : il fait partie de l'idéologie des droits de l'homme de chercher à imposer sa conception à l'ensemble des nations ; ces gens ne se contentaient simplement plus de déclarations, comme la DUDH, modèle de cité pour toutes les nations.

        Si je me souviens bien, l'intervention en Libye à prétexte humanitaire se passe sous son mandat. Etait-ce l'un des motifs d'action de Sarkozy ? Je n'en sais rien. Toujours est-il qu'il s'en est servi dans ses déclarations. Voici ce que j'ai trouvé, au bout d'une intense recherche... de trois longues secondes : https://www.vie-publique.fr/discours/181579-declaration-de-m-nicolas-sarkozy-president-de-la-republique-sur-lapp

        france2100 Je n'espère malheureusement pas gagner : la moitié des naissances sont aujourd'hui d'ethnie non-européenne, cela augmente brutalement, cela accélère, aussi je ne crois plus possible de sauver le pays. Je me suis résigné à notre exode, notre disparition et notre effacement du passé.

        Au mieux pourrions-nous espérer une partition du pays : les afro-arabes gagneraient Paris, Lyon, Lille, Marseille, Toulouse, Strasbourg, Nantes et l'est du pays, tandis que nous pourrions espérer Bordeaux et une partie de l'ouest. Mais les chances sont trop infimes.

        Ce qui pourrait nous unir est toutefois clair : nous contre eux, les Français contre les colons et les colonialistes. Notre idéologie serait la survie, le refus de l'annihilation, le choix de la vie plutôt que la mort.

        Se trouver un ennemi commun est effectivement efficace pour unir... le temps que dure la guerre. Une fois terminée, les dissensions reprennent. Comment allez-vous unir en période de paix ? Vous remarquerez que je n'ai pas nié précédemment que le facteur ethnique ou racial était susceptible d'unir : j'aimerais vraiment savoir à quel point il compte au Japon et en Corée du Sud, s'il ne s'agit pas d'une erreur de ma part. En France, sans équivoque possible, il n'unit pas : votre désarroi en témoigne implicitement.

        Votre troisième point nie le besoin de croyances communes pour unir. Vous savez, même la patrie est une idole, un ensemble de croyances communes, d'idées admises. Ce pourrait être un substitut efficace... Pour cela, il faudrait que les événements s'y prêtent : guerre extérieure, ou guerre civile. En l'absence de tels événements, accélérateurs en eux-mêmes, cela passerait par l'éducation, par le remplacement d'une génération par une autre à des postes importants dans la presse, afin que les différentes prédications qui se combattent en son sein se nourrissent de patriotisme.

        Pour être tout à fait juste, une partie de la nouvelle opinion publique, sur internet, se nourrit de patriotisme. C'est un courant qui est déjà en germe. Mais face à lui, il existe des courants contraires. L'écologie, le plus puissant courant chez les jeunes, se nourrit de cosmopolitisme : la terre, notre cité à tous en danger, unissons-nous pour la préserver.

          hubert La Marseillaise ne peut pas être chantée par une femme, même imbécile.

          hubert Bon avant, on a eu Hollande et son mariage gay donc on pouvait difficilement faire pire, quoique...

          france2100 Au mieux pourrions-nous espérer une partition du pays : les afro-arabes gagneraient Paris, Lyon, Lille, Marseille, Toulouse, Strasbourg, Nantes et l'est du pays, tandis que nous pourrions espérer Bordeaux et une partie de l'ouest. Mais les chances sont trop infimes.

          Déjà prêt à faire des compromis? Je vous ai connu plus combatif. Cela dit, j'ai l'impression que sur n'importe quel sujet, vous déviez sur le même thème mais ce n'est qu'une impression...

            af90

            • Peu importe ce que Sarkozy pensait, c'est le message qu'il a voulu envoyer par ce slogan qui compte : une réponse au ras-le-bol qu'il soit impossible de réformer quoi que ce soit au nom des droits de l'homme et autres fanfreluches.

              L'impuissance sape la république, et celle-ci découle de la chape sacrée qui s'est abattue sur le pays. Plus généralement je crois que la plus grande part de la population en a assez des donneurs de leçon et de leurs grands principes en tous genres, ânonnés vingt fois par jour, pointant des doigts accusateurs sur tout et tout le monde, empêchant les gens de respirer.

              Regardez donc le gouvernement s'attaquer aux plus vulnérables sans presque aucune réaction, ou les médias hésitants sur ce qui se passe en Equateur. Il y a quelque chose de glacial dans l'air, une attente de réponses coûte que coûte et sans faire dans le détail.

            • Il ne s'agit pas tant de désigner un ennemi qu'un Eux, ce qui est permanent : nous savons que nous sommes Français quand nous regardons les Allemands, les Arabes ou les Américains. Il s'agit de replacer l'emphase sur le nous, et sur l'impérieux besoin pour un peuple de ne pas être étranger dans le pays d'un autre - ce qu'on nous impose aujourd'hui.

              Je n'ai pas ma place dans un pays africain et peu m'importe qu'ils chantent les louanges des droits de l'homme tous les matins à l'aube, ou hurlent l'appel à la prière depuis les minarets. Un pays africain ne sera jamais chez moi. Nous et eux, telle est la plus importante des vérités politiques.

            • Non seulement je nie qu'un bloc dogmatique soit nécessaire; mais j'affirme surtout qu'il a l'effet exactement opposé à celui que vous pensez ! Car lorsque le pouvoir tente d'imposer ses idées, il polarise les gens contre ses idées : proclamer, c'est antagoniser. Si Macron dit rouge, je dis bleu. Les progressistes sont en train de détruire ce qui existait, sans rien construire à la place, le patriotisme constitutionnel de Habermas est un échec.

              Il est de toute façon impossible pour un pays ayant une diversité médiatique et l'accès à Internet d'avoir un consensus idéologique : nous ne sommes plus au temps de l'ORTF ou des moines copistes. Regardez le prix payé par la Chine pour y parvenir, un prix trop élevé même pour la Russie.

              En revanche lorsqu'un pays est homogène et que les lois sont conformes au consensus populaire, alors les désaccords restent raisonnables et de peu de conséquence. Parce que nous nous identifions à l'autre, parce que le pouvoir est loyal, alors cette identification produit la socialisation au-delà des désaccords idéologiques.

              En fait j'ajouterais même que seule une petite partie de la population se soucie vraiment de querelles intellectuelles ou religieuses. Et ceux-là voudront toujours tout changer, tout détruire, et seront périodiquement la proie de phases hystériques. Or, parce qu'ils sont au centre du pouvoir médiatico-culturel, ils constituent un virus auto-destructeur pour les républiques libérales.

            • Ne confondez pas la jeunesse de Sciences Po avec la jeunesse : la jeunesse actuelle est au contraire communautariste car elle a l'expérience de l'Autre, contrairement aux soixante-huitards.

              De plus l'écologie gaïaiste qui a cours en Europe n'est pas une embrassade de tout le genre humain, mais au contraire un crachat au visage de celui-ci. Elle juge l'humain pêcheur et souillé, elle loue la Nature, elle prône l'appauvrissement expiatoire pour apaiser Gaïa. Bref, elle est misanthrope.

              Enfin elle est surtout survivaliste : pour eux la fin est proche, et face à un danger de mort, c'est chacun pour soi et mort à tous les autres. La guerre pour les ressources est inévitable à leurs yeux, et il faut faire partie de ceux qui s'en tireront en plongeant les prolos dans la misère.

              france2100
              Par mon cap
              Excellente tirade, j'ai lu un article géopolitique de la même veine dans mon hebdo de toujours, l'Express, mais bon, ça remonte un peu, et je garde pas les exemplaires que j'ai lus (ou dévorés selon la nature des sujets) !
              Et donc j'ai zappé le nom de l'auteur de ce constat fort réaliste et donc judicieux !
              Mais si vous en êtes le géniteur, de ce pamphlet, chapeau !
              J'en partage l'essentiel
              Amicalement
              hub'

              ça m'a fait comprendre un truc ce désastre de l'ivg dans la constitution:

              C'est qu'en fait il y en a 10% qui sont archi pour, 20% d'archi contre, et 70% qui s'en foutent.

              Ceux qui s'en foutent, les "oui bon, ok, si ça vous fait plaisir", vont dans le sens de ce qui est le moins risqué socialement. Il vont donc toujours dans le sens du totalitarisme progressiste.

              C'est comme ça qu'on se retrouve avec 80% de pour, 3/5eme de députés et sénateurs dont une bonne proportion de lâches qui transforment la constitution en merde, et c'est comme ça que toutes les abominations sociétales sont adoptées.

              C'est ce qui fait qu'à la longue même les jmenfoutistes finissent pas se détourner de la France, de l'Etat français en fait mais on confond l'Etat avec la France. ça concerne les gens les plus dynamiques, les immigrés, les étrangers non occidentaux, et même les Corses. Bref une désaffection généralisée sauf dans 3 arrondissements parisiens.
              Et ça veut faire la guerre en Ukraine. Du pur délire..

              Mais bref, perso je ne vais plus pouvoir verser des impôts à cet Etat. Il me dégoute trop, ça en devient une répulsion physique au dessus de mes forces et l'avortement dans la constitution ne va certainement pas arranger les choses. Chaque fois que je fait directement ou indirectement un chèque à cet Etat la culpabilité me ronge.
              J'ai déjà commencé ma migration à l'étranger depuis quelques temps et ça va continuer.

                Macron scellant l’IVG: « Les forces réactionnaires s’en prennent d’abord et toujours aux droits des femmes avant de s’attaquer ensuite aux droits des minorités »
                L’IVG dans la constitution ce n' était pas pour les femmes, c’était pas pour l’IVG , c’était pour pouvoir attaquer le RN, c' était pour les élections européennes.

                  paulau
                  Ce type parle pour faire joli, grave ou futile c'est quasi systématiquement n'importe quoi

                  Déjà c'est quoi "les minorités" ou y a il des minorités en France ? ça n'existe pas: l'orientation sexuelle on s'en tape, la religion on s'en tape, la seule chose qui compte c'est la culture et ça c'est normal.

                    filochard Les minorités c'est les 7 nains et les wokes veulent les diversifier.
                    Bientôt le film avec Blanche-neige enthousiaste pour avorter.

                    Bien, désormais la République est liée au droit à l'IVG. Ceux qui sont contre seront ils considérés comme incompatibles avec la République avec dissolution pour les associations ou retrait de nationalité en conséquence; bien sûr, le regard se tourne vers ce que l'on appelle religion, mais pas que!

                      sangtriste
                      Saperlipopette
                      Vous avez tout compris, c'est bien résumé, bravo !!
                      Sans vouloir tempérer l'enthousiasme général, je me pose tout de même une question !
                      Si une femme décomplexée, libre et libérée décide d'avorter de son futur rejeton, en chantant la nouvelle version de la marseillaise, mais que son mari, adepte du prophète, refuse ABSOLUMENT qu'elle le fasse, que doit elle faire ?
                      Car, elle prendrait un risque VITAL en passant outre !
                      Incontestablement
                      hub'

                        filochard Cette affaire concerne avant tout les femmes et ce sont évidemment les plus ardentes défenseurs de cette cause, les hommes s'y opposant sont traités de machistes, misogyne. Bref, pour le bien de nos relations inter-sexe, il faut accepter ce sacrifice humain.