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1- Nous ne nous accordons pas sur le constat : je ne nie pas que le rejet des droits de l'homme peut exister, n'en étant pas vraiment un grand défenseur, mais je pense que c'est bien plus marginal que ce que vous dites. Cela dépend certainement du milieu social, de la fracture France des grandes villes contre France périphérique. Je veux bien accepter le témoignage d'une autre expérience que la mienne.
Je pense que pour gagner des gens à votre cause, il faudrait insister un peu plus sur les "mauvais" effets des droits de l'homme. Souvent même ceux qui se plaignent des conséquences ne remontent pas jusqu'à eux.
Ex 1 : https://forum-politique.org/d/140711-aide-m-dicale-de-l-tat-ame/140
Ex 2 : https://www.conseil-etat.fr/decisions-de-justice/jurisprudence/les-grandes-decisions-depuis-1873/conseil-d-etat-8-decembre-1978-g.i.s.t.i.-c.f.d.t.-et-c.g.t
Mais même en admettant que l'on change d'idéologie, fin des droits de l'homme, quel substitut ? Jadis, il y avait aussi la patrie, mais là aussi, selon la position dans la société, le patriotisme est plus ou moins présent. Plus vous allez vers les grandes villes, contre la France périphérique, plus les individus sont cosmopolites, et non patriotes. Selon l'âge ? Je ne sais pas trop.
Retirez les droits de l'homme, je ne sais pas trop ce qui est susceptible d'unir des français vivant dans des coins ou milieux différents : le lien est déjà bien ténu aujourd'hui. Puis, en tant que citoyen, membre du groupe, si je cesse d'être moi-même individualiste, et que contre mon éducation, l'idéologie de ma cité aussi, je réfléchis en holiste, qu'est-ce qui me permet ou m'autorise à vouloir changer ou détruire les croyances de l'ensemble de ma cité ?
2- Vous savez que la plupart des gens qui se plaignent de l'état de la liberté d'expression le font à partir de l'idéologie des droits de l'homme ? Pour moi la question est de bien définir ce qui doit être censuré dans une cité, ce qu'il faut protéger : cela peut être une nouvelle fois l'idéologie, mais aussi les mœurs...