Ce qui a fait la force des romains, c'est de prendre le meilleur des civilisations annexées ou conquises et de ne pas s,enfermer dans une mentalité de race supérieure .Et même les nouvelles religions ont trouvé facilement des adeptes dans l'empire romain.
On a parlé de la montée du judaïsme et du christianisme mais sur la même période, pendant les deux 1ers siècles, une religion venu d'Iran, le culte de Mithra, un culte monothéiste, s'est rapidement développé dans l,empire, en particulier parmi les légionnaires.....pour ensuite s'écrouler une fois le christianisme reconnu par Constantin en 313.
De son côté, en inventant le culte des saints , le catholicisme a voulu s'adapter à une civilisation traditionnellement polytheiste. Quelle différence entre le dieu de la guerre ou du commerce et le saint protecteur des militaires ou des commerçants....théologiquement elle est énorme, mais dans la pratique populaire, le bouleversement n,était pas si énorme.
Si malgré ou grâce aux persécutions, le christianisme n,a fait que de progresser ( contrairement au judaïsme), c'est par sa volonté prosélyte quitte à faire un peu de syncrétisme avec les religions antiques .
Mais une fois le christianisme devenu non plus simple religion tolérée ou reconnue (en 312 sous Constantin), mais religion d,état (en 392 sous Theodose) nous sommes passés à une religion autoritaire, qui n,a pas hésité à détruire les lieux de culte des religions antiques.
Tout ça pour dire que pour moi, la rupture ce n,est pas l'an 180, mais l'an 313, voire l'an 392.