Jean-Aymar Il faut quand même être inculte et arriéré pour gober ce que raconte l'église, chacun d'entre nous a pu constater que la mort est la fin de la vie, que le corps disparaît et que pas un seul n'en est revenu à ce jour...
Pas aussi inculte et arriéré que cela mon cher Jean-Aymar.
Si les athées pensent que la mort est la fin de la vie, il se trouve que nous autres chrétiens croyons mordicus que l'homme possède une âme immortelle. La seule disposition de la matière en cellules et en organes ne semble pas suffire à expliquer la vie, puisque la même disposition se retrouve chez l'être vivant et chez l'être mort. L'être mort cesse d'exercer les fonctions de la vie et son corps jusque-là cohérent se décompose en éléments de plus en plus simples. La mort ne justifie pas l'effondrement et la disparition de l'ensemble du corps si l'on admet pas la perte d'un principe fédérant et animant cet ensemble.
Tous les phénomènes matériels obéissent à un strict déterminisme. Or la volonté libre de l'homme échappe à ce déterminisme. Donc, par déduction, cette volonté n'appartient pas aux phénomènes matériels. D'autre part l'intelligence émet des idées abstraites, donc immatérielles. Par conséquent la pensée qui crée ces idées, le jugement et le raisonnement qui les ordonnent ou, de manière générale, la fonction intellectuelle n'appartienennt pas non plus à la matière. Ces deux fonctions, le libre arbitre et l'intelligence, sont donc immatérielles mais spirituel. On peut donc en conclure mon cher Jean-Aymar que, ces fonctions appartiennent à une substance unique et c'est finalement cette substance unique que nous autres chrétiens appelons l'âme. L'identité de la personne humaine est si précise qu'elle ne peut reposer que sur l'union intime de l'âme spirituelle et du corps, plutôt que sur la simple habitation par un esprit d'un corps animé. L'âme humaine ou principe vital, exerce des fonctions spirituelles et possède donc une nature spirituelle. La différence entre le matériel et le spirituel n'est pas une différence de degré, mais une différence de nature.
Nous croyons en effet à l'immortalité de l'âme qui découle de sa spiritualité. Certes, on définit la mort comme la cessation de la vie et la vie comme l'exercice des fonctions vitales. Le corps se met à se décomposer et à se dissoudre en éléments de plus en plus simples. Il retourne non seulement en poussière mais en molécules et atomes minéraux. Et encore, par déduction, la mort ne saurait donc affecter l'âme humaine qui n'est pas matérielle mais spirituelle et non divisible ni réductible en particules élémentaires. Les phénomènes physiques de la corruption du corps ne peuvent se communiquer à la substance incorruptible parce que spirituelle de l'âme. Le corps se dissout parce qu'il a perdu le principe vital, l'âme, qui l'animait et assurait sa cohésion. La dissolution du corps ne pourrait donc entraîner celle, impossible, de l'âme puisque c'est la séparation de celle-ci qui l'entraîne. L'âme survit donc au corps soumis à la mort matérielle. Elle est par conséquent immortelle ! A noter que les hommes de tous les temps ont toujours cru à la survie de l'âme.