cheshire-cat
Si je réponds quant au hasard, voyez-vous, il va s'agir de produire d'un côté les preuves de l'existence du hasard, de l'autre de les examiner. Seulement on retombe dans la liaison entre l'essence et l'existence. Peut-on affirmer d'une chose qu'elle existe, autrement que relativement à ce qu'elle est, en l'occurrence à la façon dont on la conçoit ?

Spinoza a été accusé d'athéisme, depuis la fin XVIIème, par certains protestants et catholiques : en tant que leur conception de Dieu est la seule véritable, que celle de Spinoza s'y oppose, il est athée ; nier certaines propriétés fondamentales de Dieu revient à le nier simplement, à se soumettre dans son cas à une idole. Voilà comment ils parviennent à accuser d'athéisme, un homme qui ressemble plutôt à un mystique d'un autre genre, ivre ou fou de son Dieu.

Ajoutons, que Dieu chez tous les partisans des religions "théistes", est être et acteur. Le hasard est un facteur donné dans vos théories, établi à partir de certains faits. Nous risquons à peu près la même controverse que pour la notion d'espèce. Quelle est la manière d'exister de ce que vous nommez "hasard", s'il existe, car il paraît difficile d'en faire un être et acteur ? Je crains, ou disons, je subodore, restons prudents, que votre épistémologie, vous amène à traiter le hasard comme un fait, ou une réalité : à hypostasier le hasard, en négligeant justement les questions métaphysiques. Comme dit précédemment, considérant mes connaissances, il faudrait que je puisse examiner : peut-être un jour…

    • [supprimé]

    cheshire-cat Parler pour ne rien dire qu'il a dit...

    Cet échange improbable.

    chevalier-du-temple
    A la limite, une fois bien compris, c'est votre meilleur argument. Je ne suis pas assez savant pour aborder certaines questions philosophiques ou scientifiques. Me reste alors l'argument d'autorité : la révélation de Dieu, qui pour un philosophe ou un scientifique ne vaut rien, mais est le meilleur en théologie, relativement à l'autorité de l'être dont il est question. Exprimé en termes bibliques, cela donnerait un : la véritable sagesse, celle qui vient de Dieu, contre les différentes sagesses du monde, qui en réalité, n'en sont pas. Ex : https://www.info-bible.org/lsg/46.1Corinthiens.html
    CTRL+f : "sagesse", "folie", "sage".
    Bible Segond, https://fr.wikipedia.org/wiki/Bible_Segond
    Bible catholique : http://jesusmarie.free.fr/bible_fillion.html ==> pour chercher l'équivalent.

      politique-dependante S'il est l'Eternel, cela fait quoi dans votre vie ?

      Rien dans ma vie sur terre pas plus que le rien, le néant ou le vide qui aurait permis que l'on existe.
      Par contre après la mort, cela peut avoir un intérêt.

      Les dinosaures morts les plus méritants ont-ils accès au Paradis ?

        Pene dinosaures morts les plus méritants ont-ils accès au Paradis ?

        Ne t'inquiète pas pour eux, tu iras les rejoindre après ta mort et vous batifolerez ensemble.

        Dieu a prévu de les accueillir, c'est écrit où ?

        af90 la révélation de Dieu, qui pour un philosophe ou un scientifique ne vaut rien

        Je ne dirais pas cela. D'une part, il existe encore des scientifiques croyants et ce sont souvent ceux qui rencontrent le plus de succès et d'autre part, les philosophes débattent souvent de la question de Dieu et philosopher ne renvoie pas nécessairement à une analyse exclusivement rationnelle du réel. On peut croire en Dieu  de manière philosophique, ce n'est pas incompatible.

        [supprimé] On ne se vante pas du vide.

        Pourquoi pas ?

        En physique quantique le vide est défini comme « un état dans lequel tous les champs ont une énergie minimale ». Le vide est donc plein d’énergie, c’est ce que l’on appelle le vide quantique.

        Cela fait très "savant" ou "sachant" de s'en vanter.

          katou Gregor-s On ne se vante pas du vide.

          Pourquoi pas ?

          Lorsque l'on a rien d'autre à proposer... 😄

          Les âmes des peuples pré-JC vont au même endroit ou c'est dans une autre salle ?

          chevalier-du-temple
          Donnons une réponse moins cryptique : pas besoin du miracle, pour que le chrétien postule l'action de Dieu derrière ces phénomènes, la Providence suffit. (cf premier post du fil, dans le post cité).

          Le scientifique répondra sûrement par le rasoir d'Ockham, principe, rappelons-le, emprunté à un théologien franciscain, qui ne l'utilisait certainement pas pour éliminer la Providence. Je le dis, afin de mettre en évidence que ce principe, tout à fait raisonnable, il ne s'agit pas de le nier, s'inscrit chez le scientifique dans le cadre d'une épistémologie donnée.

          En fait, si l'on va plus loin, on retombe dans une controverse, que j'ai déjà signalée précédemment, entre le chrétien d'un côté, le philosophe et le scientifique de l'autre, quant aux sources de la connaissance : la révélation en est une pour le premier, pas pour les seconds. Si je devais conclure ce débat, je dirais que l'opposition qui en résulte me semble irréductible.

          • af90 a répondu à ça.