chevalier-du-temple
Donnons une réponse moins cryptique : pas besoin du miracle, pour que le chrétien postule l'action de Dieu derrière ces phénomènes, la Providence suffit. (cf premier post du fil, dans le post cité).
Le scientifique répondra sûrement par le rasoir d'Ockham, principe, rappelons-le, emprunté à un théologien franciscain, qui ne l'utilisait certainement pas pour éliminer la Providence. Je le dis, afin de mettre en évidence que ce principe, tout à fait raisonnable, il ne s'agit pas de le nier, s'inscrit chez le scientifique dans le cadre d'une épistémologie donnée.
En fait, si l'on va plus loin, on retombe dans une controverse, que j'ai déjà signalée précédemment, entre le chrétien d'un côté, le philosophe et le scientifique de l'autre, quant aux sources de la connaissance : la révélation en est une pour le premier, pas pour les seconds. Si je devais conclure ce débat, je dirais que l'opposition qui en résulte me semble irréductible.