Jean-Aymar
Diantre
Analyse géopolitique de qualité, c'est vrai qu'en matière d'adhésion, avec le père Jean-Cul, ça colle, oups, le père Jean-Luc, ça colle de plus en plus, et maintenant, pour gagner, faudrait que ça "décolle" !
Rapidement (reste 8 jours pour l'Europe)
hub'
LFI : nouveau sujet unique
Selon la définition de crimes contre l'humanité accolée à l'action du hamas, on peut certainement appeler complices tous ceux qui approuvent implicitement ou non, leurs actions. Et pour cela, la clique de Mélenchon peut être accusée de complicite avérée de crimes contre l'humanité.
chevalier-du-temple
On peut en dire tout autant de ceux qui approuvent les crimes de Nethanyahu.
Jean-Aymar Netanyahou ne fait qu'appliquer la légitime défense, les crimes c'est le domaine du hamas.
[supprimé]
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La France islamisée n'est pas le rêve de Mélenchon qui lui ne veut que l'accélérer.
C'est cette réalité que les français ont eux même créé par leurs votes depuis 1981.
Même sans Mélenchon il suffit de continuer à voter toujours pour les mêmes et de laisser faire les choses pour arriver au même résultat.
[supprimé]
Mélenchon et Lady Gasa.
Le socialisme quelle bénédiction !
Après des années de socialisme en France, comment est-il possible que notre pays compte des millions de chômeurs, des millions de pauvres, un énorme déficit sans fond et des milliers d'entreprises détruites ou incrées ?
"Tout ce que l'on craignit du communisme, le capitalisme le réalisa".
chevalier-du-temple
L'UE devait nous apporter gloire et prospérité.
On avait oublié de nous dire pour les riches, sur le dos des pauvres.
Pierre Perret le gauchiste, contre contre Rima Hassan des Insoumis.
"Mes fidèles loulous attention
Oyez en grande précaution
Les folles élucubrations
D'une pasionaria en carton
Sais-tu pourquoi RIMA Hassan
En tes veines dépourvues de sang
Circule un jus nauséabond
C'est parce qu'il n'est que du poison
"Le chant des partisans", "Lily"
Tous ces poèmes ont fait le lit
De ceux qui combattent la haine
Qui met ce sang noir en tes veines
Tu crois faire de la résistance
Tu n'résistes qu'à l'intelligence
Celle du cœur dont tu ignores le lien
Et ton combat ne rime à rien"
https://www.jeanmarcmorandini.com/article-573908-la-violente-charge-de-pierre-perret-contre-rima-hassan-des-insoumis-met-le-feu-sur-les-reseaux-rima-hassan-en-tes-veines-depourvues-de-sang-circule-un-jus-nauseabond-c-est-parce-qu-il-n-est-que-du-poison.html
Fichtre
Pierrot Perret a fait marche arrière, menaces de mort à la clé !
Cette saleté de Rima .... rien ... ne mérite que le mépris ....
La macronie impuissante laisse faire ....
Honteusement
hub'
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Entièrement d'accord, rien à modifier pour moi.
La religion du fait que j'ai formulée, se heurte en réalité à quelques obstacles, obstacles "épistémologiques" dirait peut-être Bachelard, en particulier qu'on ne sait pas très bien ce qu'est un fait, assurément, et que ceci peut varier en raison du contenu considéré (ou de la discipline pratiquée). "Le fait est déduit, le fait est construit", disait Gaston .
J'en avais donné un exemple il y a peu à propos d'un débat entre Rioufol et un sociologue dont le nom m'échappe (je ne le connais pas), le sociologue considérant que les faits, ce sont ses statistiques et ses enquêtes sociologiques qui les établissent, Rioufol préférant, en bon journaliste, ériger comme des "faits" son expérience personnelle, ce que lui propose son idéologie et ses employeurs, et ce que lui dit son doigt mouillé, doigt qui est chez lui la mesure de la vérité. Ainsi, il est bien vrai qu'il a vu trois Arabes sur un trottoir, ce qui est, à ses yeux, le "fait" que la France est envahie et grand remplacée. Quiconque propose une factualité qui déroge aux oracles de son Doigt qui voit tout n'est qu'un idéologue, un militant, un manipulateur, un vendu aux Arabes, un collabo.
[supprimé] Et bien dans ce cas des véritables journalistes il ne doit plus en rester beaucoup, leur façon permanente de toujours tout gauchiser.
Le choix des sujets de façon de les surexposer ou zapper.... et aussi l'habitude constante d'amplifier certains faits et de nier ou en minimiser d'autres.
Et c'est tout le temps partout depuis des décennies.
Tout à fait, mais je dirais qu'il y a aussi une façon permanente de toujours tout droitiser. En revanche, je n'attaquerais pas spécifiquement les journalistes, qui ne sont ici en première ligne que ex professo : de par leur métier, on les entend ou on les lit plus que les autres.
Mais ce que vous pointez ne date pas d'hier (quelques décennies), a toujours existé, cela ne devient manifeste qu'à partir du 19ème siècle, je dirais, à la louche.
Je crois que quelles que soient les convictions politiques par ailleurs, l'apport de Karl Marx sur cette question est tout à fait essentiel. Qui est qu'il ne suffit pas de dire qu'en mettant en lumière tel aspect du réel, en adombrant un autre, ou en niant carrément d'autres encore, on ne choisit pas cela pour le simple plaisir de mentir. On le fait parce qu'on y trouve un intérêt, et qui est pour Marx un intérêt de classe. Il n'a pas besoin d'être bien conscient pour être effectif (=hypothèse du complot inutile et incertaine).
Après on peut chipoter et compliquer le truc et ça me semble souhaitable et légitime, mais cela ne change pas la base.
[supprimé]
courtial un idéologue, un militant, un manipulateur, un vendu aux Arabes, un collabo.
en gros l'AFP et toute la doxa médiatique depuis 40 ans environ.
et cette dictature de la désinformation critique et voudrait interdire toute autre voix
c'est à ça qu'on les reconnait disait Audiard et y'en a qu'on voit de très loin ,
depuis combien de temps tu tournes en orbite autour du ministère de la vérité ?
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La religion du fait que j'ai formulée, se heurte en réalité à quelques obstacles, obstacles "épistémologiques" dirait peut-être Bachelard, en particulier qu'on ne sait pas très bien ce qu'est un fait, assurément, et que ceci peut varier en raison du contenu considéré (ou de la discipline pratiquée). "Le fait est déduit, le fait est construit", disait Gaston .
Vous pensez comprendre mais ce n'est pas le cas, comme en témoigne cette caricature dans laquelle vous opposez anecdote et statistiques, comme si tel était le problème.
La science est une discussion, pas une boule magique à produire des réponses. Le choix des questions et méthodes d'un article repose toujours sur des prémisses idéologiques discutables, et une étude produit rarement plus que ce qu'on y met en entrée. Or, le corps universitaire étant socialement homogène, toutes les études partagent les mêmes prémisses, ce qui est empiré par le climat épurateur qui fait qu'aucun universitaire ne peut questionner celles-ci sans voir sa carrière et ses chances de publication compromises, et que ses résultats seront niés quelle que soit la qualité de ses travaux, car il y aura cent fois plus d'études de l'autre côté.
Vous pensez saisir les problèmes épistémiques, et c'est tout le contraire car vous n'avez jamais pondu une seule étude scientifique de votre vie, ni même écumé des papiers de recherche, si bien que vous avez, à l'instar des journalistes, une idée ridiculement naïve de la production de la connaissance. Et le mot épistémique n'est pas propre à Bachelard, soit dit en passant.
Je n'ai pas lu l'article que vous évoquez, mais je subodore ceci : d'un côté un universitaire prétendant prouver l'absence de remplacement par une méthodologie statistique faussée - généralement par un mauvais choix de définitions et de questions -, de l'autre un homme du commun rappelant l'évidence que tout le monde voit et que même Mélenchon ne conteste pas (il s'en réjouit).
Or c'est bien l'observation qui doit être l'arbitre de la science, pas les mathématiques. Imaginez si Flemming était passé à côté de la pénicilline parce que sa métrique du taux de couverture du film bactérien lui avait empêché de reconnaître qu'il n'y en avait pas sur l'une de ses cultures. Les maths ne sont qu'un outil, avec lequel on démontre des choses fausses si le modèle est faux.
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courtial
Je n'ai pas connaissance que Marx ait postulé que l'intérêt de classe déforme notre perception du réel, et cela me semblerait surprenant pour un auteur du XIXè. A quels texte ou expressions faites-vous référence ?
J'avais de la sympathie pour Pierre Perret, il me déçoit beaucoup, je pensais qu'il était au dessus de tout ça.
Il devient sénile maintenant...
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Jean-Aymar
Ces textes sont trop drôles.
Il change aussi, comme la majorité des Français , sous la pression du réel.
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L'intérêt de classe conditionne la perception du réel, il la commande. Vous pouvez dire "déforme" si vous supposez, comme je crois, qu'il y a une présentation réelle (die wirkliche Darstellung, dans son patois). C'est la question de la science et de l'idéologie et pour la référence, c'est passim.
Bachelard n'a certainement pas inventé "épistémique", je ne sais pas même s'il l'emploie, en revanche il parle d'obstacle épistémologique ; ce qui m'intéresse, c'est "obstacle", pas "épistémique". Il y a de la science non pas seulement quoique y ait des obstacles, mais parce qu'il y a de tels obstacles.
Je ne vais pas jouer avec vous à qui a écrit les articles les plus importants et je suis nul au poker, et incapable de deviner si vous bluffez, question d'ailleurs sans intérêt.
Mais vous prenez les questions universitaires que vous évoquez exactement dans le biais (comme on dit) que vous avez l'air de dénoncer : c'est le procès du droitard qui râle parce que l'Université est gangrenée par le gauchisme, antienne qui peut séduire les refusés de thèses ou les collés à l'agreg mettant leurs échecs sur le compte des complots bolchéviks.
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A propos d'Audiard, je suis tombé sur Youtube sur ce documentaire que j'ignorais (ou avais oublié), cela me paraît édifiant :
Audiard était un anar (plutôt de droite, son anarchisme), tout le monde y passe : la gauche, la droite, ceux du milieu, les à demi de droite et les demi de gauche, les demi d'ouverture, les trois quarts aile, les ailes de pigeon, les collabos, les résistants de la 25ème heure, bref, le toutim. Ceci avec la verve et le génie de la formule qu'on connaît chez l'ami Michel.
On est obligé de constater une quantité de mépris hallucinante pour la France franchouillarde, pour la France de l'apéro et des congés payés (les congés payés, la droite française ne s'en est jamais remise, c'est un vrai traumatisme, dans son histoire : payer les prolos à ne rien foutre, c'est une horreur, c'est intolérable, c'est monstreux, il y a là une blessure insupportable. Le fait que les prolos prennent un peu de plaisir, ça leur déchire la rate) qui ne s'appelait pas encore la beauferie (ou le racisme, etc.) mais l'idée y est.
Ce qui me paraît intéressant à relever - qui ne dit pas tout, c'est un aspect de la question - c'est que "l'Antifrance", le pays qu'exècrent Zemmour et Soral, ce n'est pas nouveau ni une invention des Arabes, c'est un élément essentiel de la francité elle-même. Le Français est un râleur, et son principal objet de râlerie, c'est la France. Elle n'est pas ce qu'elle devrait être, elle n'est pas digne de son passé. "Les Français sont des veaux", ça n'a pas été dit par un Arabe mais par le Premier des Français, à l'époque (le général de Gaulle, que les Français ont envoyé péter avant de le révérer, surtout après l'avoir viré comme une merde.
Bref, pour résumer, taper sur la France n'est pas une spécialité ou une invention des allogènes, c'est français de chez français, un peu comme les rond-points, le théâtre subventionné, les cuisses de grenouille beurre et persil, les tripes à la mode de Caen.