Mais ici, en tant que journalistes, c'est d'abord l'avis des téléspectateurs qu'ils doivent rapporter, quitte à ce qu'ils donnent le leur dans un second temps.
Vous imaginez, un peu ? On se retrouverait avec des journalistes engueulant ces collabos de politiciens pour leur incontinence migratoire. Ce serait du propre !
Plus sérieusement, une classe sociale ne connaîtra et ne défendra jamais qu'elle-même. Avoir prétendu le contraire est la grande méprise sur laquelle sont fondés tant de dogmes occidentaux, de notre représentation du journalisme et de l'université, à l'idée de démocratie représentative.
La solution ne peut être que dans le contrôle de ces classes par le peuple, et son éducation politique à la résistance intellectuelle contre les clercs et les clowns.
Dans le cas des journalistes, l'objectivité est celle des faits, rien que les faits, qui doivent impérativement être distingués des points de vue subjectifs, c'est la différence entre le fait et son commentaire, ou son interprétation.
Cette vision est trop naïve, principalement car elle présuppose le fait connu et vérifiable, ce qui est l'exception. Le journaliste ne peut vérifier que la partie peu contestable des faits, et pour l'essentiel il devrait seulement s'efforcer de synthétiser les différends - clarifier ceux-ci sans chercher à les résoudre. En attendant, faute de cela, les journalistes ne sont que des militants.
Si vous n'êtes pas convaincu, contemplez la débâcle des "fact-checkeurs" ces vingt dernières années, ou bien les débats sur le nombre de musulmans, ce qu'est un musulman, et pourquoi cette question plutôt que le nombre de colons, et ce qu'est un colon. Ou encore imaginez un débat entre économistes, où l'on imagine mal un journaliste trancher quelle opinion relèverait de la lubie ou du fait - même s'ils ne s'en privent pas.
La prétention progressiste à l'objectivité n'est qu'un mensonge, son repli derrière le masque scientifique un pur charlatanisme, sa revendication du parti de la raison une scandaleuse contrefaçon, son usage des chiffres un attentat à la méthode empirique !
hubert
Addendum
Tiens, à propos du Sénégal, il m'est revenu un refrain des regrettés Martin Circus, au titre prémonitoire, je le rappelle pour le fun : "je m'éclate au Sénégal" (sic)!
La copie (la merluche) est bien meilleure que l'original (ptdr) !
Indiscutablement
hub'
[supprimé]
Message #1754
Modifié
courtial des journalistes, l'objectivité est celle des faits, rien que les faits, qui doivent impérativement être distingués des points de vue subjectifs
Et bien dans ce cas des véritables journalistes il ne doit plus en rester beaucoup, leur façon permanente de toujours tout gauchiser.
Le choix des sujets de façon de les surexposer ou zapper.... et aussi l'habitude constante d'amplifier certains faits et de nier ou en minimiser d'autres.
Et c'est tout le temps partout depuis des décennies.
france2100 La prétention progressiste à l'objectivité n'est qu'un mensonge
Ils ne cherchent même plus à faire semblant d'être objectifs, ceux qui le prétendent encore sont les collabos tous négationnistes à ce sujet qui ne le font que pour se foutre de la gueule des autres qui ont compris le subterfuge depuis longtemps.
La propagande en est arrivée là depuis longtemps
Jean-Aymar
Diantre
Analyse géopolitique de qualité, c'est vrai qu'en matière d'adhésion, avec le père Jean-Cul, ça colle, oups, le père Jean-Luc, ça colle de plus en plus, et maintenant, pour gagner, faudrait que ça "décolle" !
Rapidement (reste 8 jours pour l'Europe)
hub'
Selon la définition de crimes contre l'humanité accolée à l'action du hamas, on peut certainement appeler complices tous ceux qui approuvent implicitement ou non, leurs actions. Et pour cela, la clique de Mélenchon peut être accusée de complicite avérée de crimes contre l'humanité.
Jean-Aymar Netanyahou ne fait qu'appliquer la légitime défense, les crimes c'est le domaine du hamas.
[supprimé]
Message #1759
Modifié
La France islamisée n'est pas le rêve de Mélenchon qui lui ne veut que l'accélérer.
C'est cette réalité que les français ont eux même créé par leurs votes depuis 1981.
Même sans Mélenchon il suffit de continuer à voter toujours pour les mêmes et de laisser faire les choses pour arriver au même résultat.
Après des années de socialisme en France, comment est-il possible que notre pays compte des millions de chômeurs, des millions de pauvres, un énorme déficit sans fond et des milliers d'entreprises détruites ou incrées ?
Fichtre
Pierrot Perret a fait marche arrière, menaces de mort à la clé !
Cette saleté de Rima .... rien ... ne mérite que le mépris ....
La macronie impuissante laisse faire ....
Honteusement
hub'
Entièrement d'accord, rien à modifier pour moi.
La religion du fait que j'ai formulée, se heurte en réalité à quelques obstacles, obstacles "épistémologiques" dirait peut-être Bachelard, en particulier qu'on ne sait pas très bien ce qu'est un fait, assurément, et que ceci peut varier en raison du contenu considéré (ou de la discipline pratiquée). "Le fait est déduit, le fait est construit", disait Gaston .
J'en avais donné un exemple il y a peu à propos d'un débat entre Rioufol et un sociologue dont le nom m'échappe (je ne le connais pas), le sociologue considérant que les faits, ce sont ses statistiques et ses enquêtes sociologiques qui les établissent, Rioufol préférant, en bon journaliste, ériger comme des "faits" son expérience personnelle, ce que lui propose son idéologie et ses employeurs, et ce que lui dit son doigt mouillé, doigt qui est chez lui la mesure de la vérité. Ainsi, il est bien vrai qu'il a vu trois Arabes sur un trottoir, ce qui est, à ses yeux, le "fait" que la France est envahie et grand remplacée. Quiconque propose une factualité qui déroge aux oracles de son Doigt qui voit tout n'est qu'un idéologue, un militant, un manipulateur, un vendu aux Arabes, un collabo.
[supprimé] Et bien dans ce cas des véritables journalistes il ne doit plus en rester beaucoup, leur façon permanente de toujours tout gauchiser.
Le choix des sujets de façon de les surexposer ou zapper.... et aussi l'habitude constante d'amplifier certains faits et de nier ou en minimiser d'autres.
Et c'est tout le temps partout depuis des décennies.
Tout à fait, mais je dirais qu'il y a aussi une façon permanente de toujours tout droitiser. En revanche, je n'attaquerais pas spécifiquement les journalistes, qui ne sont ici en première ligne que ex professo : de par leur métier, on les entend ou on les lit plus que les autres.
Mais ce que vous pointez ne date pas d'hier (quelques décennies), a toujours existé, cela ne devient manifeste qu'à partir du 19ème siècle, je dirais, à la louche.
Je crois que quelles que soient les convictions politiques par ailleurs, l'apport de Karl Marx sur cette question est tout à fait essentiel. Qui est qu'il ne suffit pas de dire qu'en mettant en lumière tel aspect du réel, en adombrant un autre, ou en niant carrément d'autres encore, on ne choisit pas cela pour le simple plaisir de mentir. On le fait parce qu'on y trouve un intérêt, et qui est pour Marx un intérêt de classe. Il n'a pas besoin d'être bien conscient pour être effectif (=hypothèse du complot inutile et incertaine).
Après on peut chipoter et compliquer le truc et ça me semble souhaitable et légitime, mais cela ne change pas la base.
[supprimé]
Message #1768
courtial un idéologue, un militant, un manipulateur, un vendu aux Arabes, un collabo.
en gros l'AFP et toute la doxa médiatique depuis 40 ans environ.
et cette dictature de la désinformation critique et voudrait interdire toute autre voix
c'est à ça qu'on les reconnait disait Audiard et y'en a qu'on voit de très loin ,
depuis combien de temps tu tournes en orbite autour du ministère de la vérité ?
La religion du fait que j'ai formulée, se heurte en réalité à quelques obstacles, obstacles "épistémologiques" dirait peut-être Bachelard, en particulier qu'on ne sait pas très bien ce qu'est un fait, assurément, et que ceci peut varier en raison du contenu considéré (ou de la discipline pratiquée). "Le fait est déduit, le fait est construit", disait Gaston .
Vous pensez comprendre mais ce n'est pas le cas, comme en témoigne cette caricature dans laquelle vous opposez anecdote et statistiques, comme si tel était le problème.
La science est une discussion, pas une boule magique à produire des réponses. Le choix des questions et méthodes d'un article repose toujours sur des prémisses idéologiques discutables, et une étude produit rarement plus que ce qu'on y met en entrée. Or, le corps universitaire étant socialement homogène, toutes les études partagent les mêmes prémisses, ce qui est empiré par le climat épurateur qui fait qu'aucun universitaire ne peut questionner celles-ci sans voir sa carrière et ses chances de publication compromises, et que ses résultats seront niés quelle que soit la qualité de ses travaux, car il y aura cent fois plus d'études de l'autre côté.
Vous pensez saisir les problèmes épistémiques, et c'est tout le contraire car vous n'avez jamais pondu une seule étude scientifique de votre vie, ni même écumé des papiers de recherche, si bien que vous avez, à l'instar des journalistes, une idée ridiculement naïve de la production de la connaissance. Et le mot épistémique n'est pas propre à Bachelard, soit dit en passant.
Je n'ai pas lu l'article que vous évoquez, mais je subodore ceci : d'un côté un universitaire prétendant prouver l'absence de remplacement par une méthodologie statistique faussée - généralement par un mauvais choix de définitions et de questions -, de l'autre un homme du commun rappelant l'évidence que tout le monde voit et que même Mélenchon ne conteste pas (il s'en réjouit).
Or c'est bien l'observation qui doit être l'arbitre de la science, pas les mathématiques. Imaginez si Flemming était passé à côté de la pénicilline parce que sa métrique du taux de couverture du film bactérien lui avait empêché de reconnaître qu'il n'y en avait pas sur l'une de ses cultures. Les maths ne sont qu'un outil, avec lequel on démontre des choses fausses si le modèle est faux.
courtial
Je n'ai pas connaissance que Marx ait postulé que l'intérêt de classe déforme notre perception du réel, et cela me semblerait surprenant pour un auteur du XIXè. A quels texte ou expressions faites-vous référence ?
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