zenon
1- Être pour la souveraineté de sa patrie ou nation n'implique pas forcément de l'être pour les autres patries ou nations, dans la mesure où les sociétés humaines sont en compétition, toutes rivales. Le respect de cette souveraineté par les autres est conditionné à sa puissance, à sa position dans le jeu des relations entre les différents acteurs des relations internationales, beaucoup plus que par le droit, et l'idéologie qu'il sous-tend, dont l'influence dépend de l'acteur, ou des acteurs qui le soutiennent.
Cela explique notamment le fameux "deux poids, deux mesures" : les dénonciations issues du droit ou de l'idéologie, et son application comme partiales, ou ayant des œillères, car même les organisations internationales n'ont que l'apparence de la neutralité, et de l'objectivité.
2- Vous avez tout à fait raison de vouloir réaliser un bilan complet de l'action du général, de vous opposer à ses thuriféraires, qui n'en voient que les aspects positifs. La décolonisation en Algérie et en Afrique noire est-elle un point négatif de sa présidence pour autant ? Une perte d'influence, de puissance, de la France, indéniablement, mais était-il plus avisé d'agir autrement ?