candidus À 16 ans en 1944, il voulait entrer dans la Résistance ...
Et à partir de 1945, il n'y avait plus de collabos. 😊 Heureusement pour Mitterrand et bien d'autres.

Mitterrand la Francisque, est-ce pas ?...

Mitterrand la Francisque pétainiste, donc Francisque collaboratrice. Puis Mitterrand le gauchiste, donc mangeant à tous les râteliers, est-ce pas ?...

Puis résumant le tout, le souverain verdict du Général : "La grande Arsouille".

Ce dit, tout en admirant le véridique patriotisme de Le Pen père, un patriotisme très sincère, et surtout son grand mérite de visionnaire, qui d'avance et inlassablement, a alerté sur la catastrophe de l'Invasion en cours, il reste toutefois qu'on ne peut que rejeter chez lui quelques dérapages langagiers absolument inadmissibles. Principalement sur "le Détail". Et "Durafour crématoire". Cette dernière étant, de plus, des plus grossières et des plus absurdement irrationnelles. Politiquement inutile.

En fait, cela a fait globalement grand tort à ses idées au service du pays. L'avocat Collard a raison de dire que, sans ses dérapages langagiers, ses idées se seraient traduites sans doute beaucoup plus largement dans les urnes aujourd'hui.

  • af90 a répondu à ça.

    Est ce que la gauche valide les tags de république ?
    Marine, Marion lapidation.
    Eux qui se font élire par la FI.

      Max12 Marine, Marion lapidation.

      Comme les gauchistes sont de facto islamo-gauchistes, c'est "normal".

        • Modifié

        Samantha2

        Les provocations dont vous parlez étaient peut-être du niveau d'un Trump aujourd'hui. Toutefois, il faut quand même comprendre que nous sommes passés au sujet de la collaboration et du régime de Vichy d'un excès à l'autre : dans l'immédiat après-guerre, la question juive n'était quasiment pas abordée, par exemple, me semble-t-il, au procès Pétain ; depuis le début des années 1980, elle phagocyte le sujet. Plus généralement, la période de la seconde guerre mondiale en France est un sujet aussi houleux, orienté, notamment par la moraline, non-libre en raison de l'état de l'opinion publique pour résumer, que peut l'être la Révolution française.

          af90 La loi Gayssot étant ce qu'elle est, mieux vaut ne pas s'exprimer.

          • Modifié

          Autre remarque qui me vient à l'esprit : Jean - Marie Le Pen était certes "patriote", mais aussi anti-gaulliste. Cette division parmi ceux qui s'affirment "patriotes", découle de la lecture différente faite par les uns et les autres du régime de Vichy, et de l'aventure gaulliste qui débute en juin 1940.

            af90 Votre analyse est totalement erronée.

            L'anti-gaullisme de Le Pen n'est pas issu de la 2ème guerre mondiale - il avait choisi la Résistance à 16 ans - mais de la politique de De Gaulle après la guerre et notamment en Algérie.

            Il est formidable d'observer que c'est Mitterrand qui a osé faire passer Le Pen comme un homme de Vichy. Une imposture politique de première grandeur.

            Jean-Marie avait 14 ans quand Pétain a remis la francisque à Mitterrand.

            • Modifié

            Etre résistant à 16 ans, ne signifie pas que vous gardez la lecture des événements de vos 16 ans tout le reste de votre vie ; d'autant plus qu'il semble assez indéniable que Le Pen évoluait dans une mouvance où figuraient de nombreux défenseurs du régime de Vichy et accusateurs du général de Gaulle.

            Un des sujets de discorde entre "patriotes" gaullistes et anti-gaullistes est effectivement la politique à l'égard de l'empire : beaucoup des anti-gaullistes ne voient pas une politique erratique du général en Algérie, mais un de Gaulle qui manœuvre pour s'en débarrasser, car peu attaché à l'empire colonial, et convaincu de toute façon de sa perte. Ils inscrivent souvent cette politique dans la lignée de celle pratiquée au Levant entre 1941 et 1943, avec pour point de départ, la proclamation Catroux.* Quelle était l'opinion de Le Pen à ce sujet ? Je ne sais pas.


              af90 Bref.
              Les dissensions entre Le Pen et De Gaulle n'ont rien à voir ni avec la Résistance, ni avec Pétain, ni avec l'antisémitisme.
              On vous a menti. À moi aussi évidemment mais je ne suis ni socialiste ni communiste et je n'ai pas gobé toutes les impostures pondues par les propagandes d'après-guerre.
              Quant à lui il n'était pas idiot au point de tout croire et d'être spécialement influencé par des nostalgiques de Vichy.
              D'autant qu'il a vécu de nombreux événements de lui-même et pas depuis les salons germanopratins.

              • af90 a répondu à ça.

                brisdeglace
                Morbleu
                Vous fatiguez pas, brisdeglace, le mecton a un peu ravalé sa liturgie macrophile, contraint par notre triste réalité, mais il est toujours convaincu qu'avec un autre, on serait tombé de charybde en scylla, comme tout derrière-postiche, ou faux-derche au choix, mais en le taisant, car le ridicule peut tuer parfois !
                Bêtement
                hub'

                • Modifié

                candidus

                Il y a deux questions : les dissensions entre "patriotes" gaullistes et "patriotes" anti-gaullistes ; et ce qu'en sait Jean-Marie Le Pen, comment il se positionne. Un autre point de discorde est la question européenne.

                Les divergences de vues que nous évoquons ont participé à diviser et affaiblir la "droite", en la divisant en une "droite", et une nouvelle "extrême-droite", de nouveaux "infréquentables", ou "disqualifiés" de notre doxa politique.*


                • J'ai aujourd'hui déjà évoqué la fenêtre d'Overton comme concept. Il pourrait en être question ici : où se situe exactement telle et telle idée, dite d'extrême droite, dans la fenêtre. Je préfère souvent en rester à l'idée de doxa, car je la maîtrise mieux, je pense.

                  af90 collaboration et du régime de Vichy d'un excès à l'autre

                  Le vrai sujet, c'est le décès J.M. Le Pen.
                  Si j'ai abordé Vichy et collaboration, c'est à cause de quidam qui accusait Le Pen père de collaboration, alors que, petiot encore à l'époque, il s'était engagé en 1944 dans la Résistance à 16 ans (information donnée ici par Candidus).

                  J'ai également abordé Vichy et collaboration à cause de la Francisque vichyste honteuse, acceptée par le Mitterrand, le mangeur opportuniste à tous les râteliers.

                  af90 dans l'immédiat après-guerre, la question juive n'était quasiment pas abordée, par exemple, me semble-t-il, au procès Pétain ;

                  Vous avez raison. Le Général, par exemple, n'aborde quasiment pas la question dans ses Mémoires de guerre.

                  Je répète que les petites phrases de Le Pen qui parlait a posteriori sont et restent des bourdes malheureuses. Bourdes qui ont nui à beaucoup de ses bonnes idées politiques par ailleurs. Car quand il les prononce, le monde était déjà depuis longtemps archi informé sur la question. Il n'avait pas, dans les années 90, l'ignorance assez courante qu'avait l'opinion en 1945. Bref, il ne contrôlait pas bien son verbe.

                    af90 Je suis d'accord avec la présentation de cette problématique mais permettez-moi de ne pas la poursuivre sur ce fil consacré à Le Pen.

                    C'est la question actuellement maltraitée très mal traitée du nationalisme ou du patriotisme ou du civisme ou de la souveraineté.

                    S'il existe déjà un fil qui en traite correctement et qui évite les termes connotés comme nazi, facho, pétainiste, raciste, paternaliste, puant ou complotiste...

                      Il laissera le souvenir d'un bon vivant, Le Pen à jouir était toujours partant !

                      haakenstadblaise Le pire c'est que ce serait un honneur pour lui, de continuer à vivre comme étant le Pétain de nos generations

                      Le problème véritable c'est que des BHL et compagnie, n'ont fait que faire progresser le FN, par leur bêtise, et leur moralisme à deux sous.
                      C'est macron qui disait vrai, le FN on le combat par l'argument, pas par la moraline.

                        Jean-Pierre C'est macron qui disait vrai, le FN on le combat par l'argument, pas par la moraline.

                        Avez-vous une raison de combattre le FN ou c'est seulement par flemme d'avoir à chercher un ennemi ?