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Pour rappel, voici la position actuelle officielle de la Russie pour ouvrir les négociations de paix :
Pour ce qui concerne la position russe vis-à-vis de l’Ukraine, elle demeure ce qu’elle était jusqu’alors : il faut atteindre les objectifs qui ont été assignés à l’opération militaire spéciale. Ces objectifs sont connus et ils n’ont toujours pas changé. Ils ont été exprimés plus d’une fois par le président russe Vladimir Poutine.
Il est tout aussi crucial que la communauté internationale reconnaisse pleinement l’incorporation des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, ainsi que des régions de Zaporozhia et de Kherson. Ces territoires font désormais partie intégrante de notre pays, conformément à la Constitution de la Fédération de Russie.
Nous soulignons une fois de plus que le peuple ukrainien reste à nos yeux un peuple proche, un peuple frère, lié à la Russie par des relations pluriséculaires, en dépit de ce qu’affirment les propagandistes de Kiev, abreuvés à l’idéologie nationaliste. Ce qui se passe en Ukraine est loin de nous laisser indifférents. Nous sommes particulièrement inquiets de voir que l’imposition violente de l’idéologie néonazie et d’une russophobie débridée mène à l’anéantissement de villes ukrainiennes autrefois prospères telles que Kharkiv, Odessa, Nikolaev ou Dnepropetrovsk. Il n’est pas exclu qu’au cours de l’année à venir, l’Ukraine cesse purement et simplement d’exister.
Pour ce qui concerne les perspectives de développement futur avec le facteur Trump, nous respectons absolument les déclarations de ce dernier.
Nous estimons que les négociations relatives à l’Ukraine doivent avoir lieu entre la Russie et les États-Unis — sans qu’y interviennent d’autres pays occidentaux. Nous n’avons rien à débattre avec Londres ou Bruxelles. Il y a bien longtemps que la direction de l’Union européenne, par exemple, a perdu le droit de parler au nom de certains de ses membres — la Hongrie, la Slovaquie, l’Autriche, la Roumanie et d’autres pays résolus à œuvrer pour la stabilité de l’Europe et à occuper une position équilibrée vis-à-vis de la Russie.
Conclusion :
Obtenir (exiger) la paix, même pour Trump, ne sera pas facile !
Il est devenu évident que le sort de l’Ukraine est entre les mains de Trump et Poutine.
Ni Kiev, ni Bruxelles n’ont vraiment voix au chapitre, c’est exclusivement la géopolitique favorable à Trump adversaire de la guerre, qui aura le dernier mot !
Sinon, un scénario, catastrophique celui-là, serait que, sans main tendue par Kiev et les Occidentaux, la Russie se sentant acculée après de potentielles futures, défaites, décide d’en finir en utilisant ses armes nucléaires tactiques.
En opposition à de nombreux experts – en général ceux qui étaient certains que Poutine n’envahirait pas l’Ukraine -, on peut être convaincu que l’autocrate russe pour qui capituler serait mortel pourrait en arriver là.
Sans concession majeures, Poutine ne lâchera jamais le morceau.
Et si on en aboutissait à une telle extrémité, il ne resterait alors à l’Occident que deux possibilités : s’écraser lamentablement par peur d’un conflit nucléaire généralisé, ou bien y aller carrément. Dans les deux cas, on pourrait parler de défaite. Dans le premier cas, au sens littéral, dans le second, au sens figuré, la guerre étant toujours une défaite pour l’humanité.