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1- La Torah désigne chez les Juifs, le Pentateuque, chez les chrétiens, c'est-à-dire les cinq premiers livres de la Bible. Selon la secte chrétienne, le canon de la Bible n'est pas le même ; l'interprétation pour de nombreux passages diffère aussi. Pour un catholique, par exemple, le mal est non-être, existe relativement au bien : la privation du bien. Dans tous les cas, dès lors qu'il est question d'arguments tirés de la Bible, nous entrons dans une question... théologique, relativement à la secte considérée. Je n'ai pas développé concernant le judaïsme, car je connais beaucoup moins.
2- Dans une conception scientifique des choses, non, il n'y a pas de bien et de mal, pas de gentils et de super-vilains. A la limite, je ne m'oppose pas forcément à une histoire en tant qu'art de l'enquête, qui serait "philosophique", car je ne suis pas du tout certain que l'histoire ait les moyens d'être une science. Mais même dans ce cas, essayez au moins de ne pas être dupe de vos postulats idéologiques.
Comme dit précédemment, vous vous rapprochez du manichéisme, sans toutefois être cohérente : parce qu'il y a la fois un bien absolu et un mal absolu, mais vous introduisez quand même un élément de hiérarchie entre les deux, la majuscule contre la minuscule...
3- Vous m'accusiez d'être creux lorsqu'il était question je cite des "accointances, ressemblances, ou hybridations entre idéologies"*, mais comprenez-vous que vous êtes en train d'en donner une preuve supplémentaire ? Nous avons commencé avec le logiciel droits de l'homme, et nous voici rendu dans la Torah, ou Bible, selon vous. Vous avez raison, il y a certainement un rapport, par exemple entre "christianisme" et "droits de l'homme", et pour certains acteurs de l'époque, américains, et anglais, il est même évident, ce qui les sépare de notre tradition française, plus agnostique, voire athée.