Je veux bien vous répondre succinctement une dernière fois à ce sujet, car on devient hors sujet du fil.
af90 1- Les Alliés ont présenté la guerre comme un combat des démocraties occidentales contre la tyrannie : la fameuse défense de la liberté. Les Alliés défendaient à la fois la liberté des nations, voire la charte de l'Atlantique, et les libertés fondamentales qui selon eux caractérisent nos régimes.
Je suis d'accord avec votre présentation.
La "fameuse défense de la liberté" que vous dites a justement été définie par les Quatre Libertés du Président Roosevelt. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatre_libert%C3%A9s
"... qui selon eux caractérisent nos régimes". Je n'approuve pas le mot "régimes" que vous utilisez. Vous devriez dire "nos démocraties". D'ailleurs bien plus réellement démocratiques à l'époque, qu'elles ne le sont trompeusement aujourd'hui dans tout l'Occident.
af90 Après-guerre, ils ont établi un ordre international fondé sur ces notions, après avoir intenté un procès aux nazis pour leurs crimes, relativement à ces notions. Les convictions idéologiques de Churchill, en l’occurrence la défense des régimes occidentaux, face à ce qui s'y oppose, le régime nazi, ont participé de sa résolution contre le nazisme, dès le début des années 1930.
C'est bien. Je suis d'accord. Toutefois avec quelques réticences, au sujet de quelques réticences dans votre formulation.
Il est inutile que je les développe puisque vous ne les apercevrez pas.
af90 2- Quand on défend le droit international d'avant guerre, son inspiration humanitaire, et que l'on veut être cohérent, on ne défend pas en même temps, l’assassinat de civils, car il n'y a pas seulement massacre, mais préméditation, par bombes incendiaires. Même en admettant que ce soit nécessaire, car l'adversaire ne veut pas plier, cela reste de ce point de vue, un "crime".
Je ne sais pas ce que vous entendez par "avant guerre ... l’assassinat de civils, car il n'y a pas seulement massacre, mais préméditation, par bombes incendiaires."
De grâce, ne retombons pas dans la verbosité creuse et la battologie sémasiologique.
Souvenez-vous, ci-dessus, de la leçon de Boileau.