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Just une nouvelle éloge de la Russie qui avait gracieuseusement offert à l'Ukraine des territoires
Un : on dit "un nouvel éloge". Pas "une nouvelle éloge".Je n'aime pas le français estropié. Ensuite je n'ai jamais fait l'éloge de la Russie. Pour quoi faire ? Par contre, j'ai toujours dit simplement la réalité des faits.
Deux : pas "offert des territoires". Car toute l'Ukraine, tout entière, était en Russie. Seulement, avec l'indépendance en 1991, comme les découpages intérieurs administratifs étaient déjà faits (années 50), la Russie a bien voulu y laisser des régions qui étaient, en soi, notoirement russes. C'est qu'il y avait l'espoir que la nouvelle entité, qui n'avait jamais été souveraine en 1 000 ans, serait au moins neutralement amicale. Ce qu'elle a commencé à être, effectivement, dans les années 90, et même après.
Le nouveau pays avait à respecter et bien traiter, à égalité avec tous les citoyens, ces régions massivement russophones, qui, naturellement, tiennent de la Russie par la langue et ont vis-à-vis d'elle une fidélité ancestrale. Il suffisait que le nouvel État les honore et les respecte, et le tour était joué. Exactement comme la Russie, chez elle, respecte et traite à égalité ses dizaines, voire centaines d'ethnies et de peuples divers, accordant à beaucoup l'autonomie, et même des particularismes locaux. Il fallait simplement bien traiter les Russophones, gens ancestraux dans ces terres de l'Est. D'autant plus que, au début, ils furent enthousiastes à l'idée d'indépendance et y votèrent en majorité.
Mais... l'idéologie bandériste du régime, qu'on a installé par coup d'État en 2014, idéologie néonazie, haineusement antirusse, a vite fait de "récompenser" les Russophones de leur fidélité initiale au nouveau pays. Face à la persécution, bientôt légalisée contre eux seuls et leur langue, alors seulement __ et seulement alors __ ils se sont tournés vers la Russie __ combien naturellement __, et ont commencé à s'organiser en légitime défense.
On sait la suite.
Just Et de huit!
Et maintenant de neuf. C'est que moi, voyez-vous, je suis propriétaire d'un cerveau.
Et d'un cerveau qui travaille.