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Neodadais Je puis me tromper mais,
Il me semble que l'on parle bien plus de "democratie" que quelques décennies en avant ?Ne parlaient pas t-on alors plus de République ?
Telle modification ne serait-elle pas le résultat tant de l'influence culturelle de notre suzerain américain que de la dissolution de la république dans le projet unioniste de l'Europe ?Qu'en disent les vieux ?
Effectivement, il n’y a pas plus républicain que le vote, puisque ce suffrage est fait pour légitimer les représentants que les citoyens élisent.
Cependant, dès lors que le pouvoir ainsi missionné pour être au service du peuple, exerce sa suprêmatie en confisquant la souveraineté de ce dernier, il met en péril la démocratie...Et pourtant celle-ci est censée appartenir à la communauté nationale, de facto, par le biais de politiques mandatés pour en respecter la sacro-sainte règle...
La république n’étant qu’un moyen tandis que la démocratie, elle, est une fin en soi...
La première n’est devenue qu’un vocable galvaudé dont les politiciens bon chic bon genre abusent pour discréditer à partir d'un code moral faussement honorable, une opposition qui bénéficie d’un électorat important en dépit de sa diabolisation à l’approche de scrutins nationaux, alors que la seconde demeure un enjeu de société, voire de civilisation, susceptible d’être empêchée dans son développement et son organisation par le fait-même d’une action politique du clivage en tous genres.
La démocratie française, puisqu’il faut l’appeler ainsi, n’a plus d’âme.
Les grands personnages qui présidaient à sa destinée ne sont plus. Ils ne sont plus une institution qui arbitre le bien commun, ils sont devenus les étiquettes de l’arrivisme politicard dont l’opportunisme fait le mauvais communicant rompu à tous les reniements, pourvu que le pouvoir n'échappe pas à sa volonté de toute puissance, quitte à faire temporairement dans le populisme mondain, de fraîche date...