wissenfichte
Exple, prenons le cas de la sexualité, tellement mode. En GB, vieille démocratie, Oscar Wilde fit de la prison pour sodomie. En France celà aurait été impossible. Dans les années 1950, le scientifique Alan Turing fut arrêté pour homosexualité et eut le choix comme sentence entre la prison ou la castration chimique. Il obta pour celle-ci afin de rester libre mais les effets physiques induirent une dépression qui le mena au suicide. Il y eu un pardon post-mortem officiel il y a seulement quelques années.
Or si le concept de démocratie était fonctionnel alors celà ne se serait jamais produit.
C'est antinomique : démocratie ou libéralisme, il faut choisir.
Soit vous donnez le pouvoir au peuple et acceptez qu'il ne sera pas nécessairement libéral, soit vous le subordonnez à des prêtres constitutionnels interprétant des textes sacrés libéraux dans un sens que vous espérez conforme au vôtre.
Or dans une démocratie le pouvoir, les instances politiques doivent être l'émanation d'opinions des gens, qui se reflètent dans différents partis politiques, et de députés qui représentent ces gens, càd. qui ont une fonction à doiuble direction de/vers la base au sommet,
La démocratie, c'est le peuple qui contrôle son destin. La représentation peut être un succédané acceptable dans un petit pays relativement homogène, mais elle n'est jamais le pouvoir du peuple. Les représentants servent les représentants, conformément à leur idée du bien, du beau et du vrai. Tout système libéral est une polycratie où le pouvoir se partage entre divers corps élitaires (juges, journalistes, élus, patrons, militants, scénaristes, ...).