1- Effectivement, la démocratie parfaite ou achevée n'a jamais existé. Si l'on envisage que certaines magistratures ou fonctions politiques pour bien être exercées, exigent de la compétence ou une certaine science, alors il paraît peu sage de s'en remettre pour celles-ci au tirage au sort ; mieux vaut privilégier l'élection comme pour les stratèges à Athènes, à l'origine, une fonction militaire si je me souviens bien.

Si l'on continue, les magistratures ou fonctions en question recèlent alors un danger pour la démocratie : les personnages qui les occupent peuvent s'élever au-dessus de la masse des citoyens, devenir plus prestigieux, présenter une menace pour la démocratie, raison pour laquelle l'ostracisme en un sens peut se justifier : être une sorte de remède.

Si j'applique à notre cité non démocratique, par ses institutions ou son organisation, pousser de Gaulle vers la sortie, vers sa traversée du désert en 1946 peut relever de mœurs démocratiques : il devient un personnage dangereux, car par ses actions, il est devenu le premier parmi les citoyens, pourrait souhaiter un pouvoir disons… personnel. Selon l'interprétation que l'on donne aux événements de mai 1958, on peut y voir une confirmation : le plus illustre des français qui à la faveur de la crise, revient par la voie légale, sous la menace d'un coup d'Etat avec soutien de l'armée, en tant qu'homme "providentiel", puis qui en profite pour réformer les institutions de la République, se tailler un petit régime à sa mesure.

2- Dans une société aussi riche et stratifiée que la nôtre, une démocratie peut difficilement exister dans la mesure où une démocratie exige une relative égalité des conditions entre citoyens, pas seulement l'égalité devant la loi ; sûrement aussi une société de petite taille, sans quoi il paraît difficile de réunir les citoyens au sein d'une assemblée.

Il y a possibilité aussi qu'à mesure qu'une société se développe et se complexifie, la démocratie devienne moins possible. Envisager une communauté démocratique d'agriculteurs ou de pasteurs où chacun a les mêmes problèmes que les autres, et peut faire valoir son expérience, à défaut de science, a éventuellement du sens. Plus l'on s'éloigne de cela, plus les problèmes sont complexes, plus le risque est que le citoyen n'ait rien à faire valoir du tout : entend gouverner selon ses opinions qui lui viennent d'ici et là, selon ses préjugés si vous préférez.

Pour terminer, plus une société se développe et se complexifie, plus elle exige de travail, moins certains citoyens ont de temps libre, et quand ils en ont, l'activité politique est alors en concurrence avec d'autres loisirs, souvent plus amusants ou agréables, plus compatibles avec le repos. A moins d'accepter que les citoyens qui disposent du plus de temps libre monopolisent la vie politique de la cité, cela pose problème aussi.

af90 Je pense que l'objet du fil est mal choisi : la « démocratie » dite « représentative » en question, conviendrait mieux ; sachant que les partis politiques sont des acteurs majeurs de notre vie politique.

Peut-être en effet. J'espérais poser les questions de la légitimité des violentes ingérences au nom du principe démocratique et de la prétendue légitimité naturelle associée à la démocratie, mais le sujet vécu dans une autre direction (peut-être souffrant de l'absence d'un penseur de votre calibre).

Permettez pour le reste de votre propos que soit pris le temps de la lecture.

  • af90 a répondu à ça.

    af90 1- Dès lors que des représentants sont élus, en France le premier magistrat de la cité aussi, peut-on échapper à une aristocratie ou oligarchie ?

    Il me semble que oui, considérant le sens moderne du terme, à condition que le peuple ne soit pas manipulé par ses passions.

    af90 2- notre société admet dans ses textes constitutionnels le principe de souveraineté du peuple

    En effet, elle l'admet, mais la subordonne depuis peu à un autre droit, la spoliant lors.

    af90 - 3 La notion de « peuple », remplacée dans notre constitution par celle de « nation » est problématique.

    Cette notion n'est-elle pour autant pas nécessaire, afin qu'un individu n'en partageant pas le destin puisse librement s'en extraire ?

    af90 4- Si nous devions analyser les régimes politiques occidentaux, dont le nôtre, il faudrait aussi s'attaquer au principe de séparation des pouvoirs. Il y a un « souverain » abstrait : la nation, ou le « peuple », et trois pouvoirs : exécutif, législatif, judiciaire, tout aussi abstraits exercés par des organes ou agents. Reste alors à organiser les relations des divers agents entre eux, afin que la vie politique soit possible.

    En effet.

    • af90 a répondu à ça.

      Neodadais
      Nous pouvons y venir, mais cela nécessite de comprendre ce que l'on appelle "démocratie", et si réellement les régimes dans lesquels nous vivons sont démocratiques. Ma première réflexion se situe aussi dans la lignée de la question que vous posiez sur les partis : faut-il les supprimer, ou non ?

      Je ne sais pas : ma réponse n'a pas changé ; mais il est certain que même si l'on examine notre régime politique d'un point de vue orthodoxe, le parti comme acteur enraye la mécanique des institutions, est susceptible d'entraîner de multiples conflits d'intérêts : est de tel parti, et occupe telle fonction.

      Il faut ajouter les défauts inhérents à : 1- l'élection, qui se résument en : à qui devez-vous votre élection ? Comment les en "remercier", les payer plus vulgairement ? Quelle(s) alliance(s) politiques ? Qui vous a financé, dans quel but, ou à quel prix, ce qui pose la question du financement "réel" de certaines campagnes ? 2- la possible réélection : plus la fin du mandat approche, plus la charge que l'on occupe se fait avec l'idée en tête d'être réélu : en résulte le risque d'une politique adressée au segment de l'opinion susceptible de vous élire ; et la campagne qui prend du temps sur votre charge,

      Notons enfin que notre petit jeu politique coûte une fortune à la collectivité : les histoires de remboursement après élection, les opinions que relaient les grands journaux donc l'idée que l'Etat doit contribuer à leur financement, les divers traitements à tous les élus, les éventuels problèmes de corruption…

      Neodadais Il me semble que oui, considérant le sens moderne du terme, à condition que le peuple ne soit pas manipulé par ses passions.

      je rappelle quelques éléments de mon précédent post. a- l'élection en elle-même est un procédé aristocratique : élire le meilleur, le débat portant sur ce qu'est "le meilleur" relativement à la charge qui est en jeu, élément que j'ai précédemment oublié. b- la professionnalisation de la politique, et le renouvellement vraiment partiel ==> existe dans notre cité une "élite" ou "aristocratie" politique, partie prenante de "l'aristocratie" plus largement qu'il faudrait analyser. c- parmi cette élite politique, des ténors, des grands personnages qui mènent un peu la danse.

      Neodadais Cette notion n'est-elle pour autant pas nécessaire, afin qu'un individu n'en partageant pas le destin puisse librement s'en extraire ?

      1- Les notions de « peuple » et « nation » posent problème par les définitions, les attributs que l'on admet. La question s'éclaire si l'on réduit gouvernement, ou souveraineté, ou pouvoir, du « peuple », à de « l'ensemble des citoyens ». Comme il existe un certain nombre de magistratures dans une cité, et qu'à tel instant, une partie seulement des citoyens peut les exercer, tous les citoyens ne peuvent en réalité diriger la cité : il y a des maîtres et des sujets, et non un gouvernement de tous les citoyens, par tous les citoyens. Il s'agit d'une première contradiction qu'implique la notion de démocratie.

      Toutefois, il reste possible d'objecter, qu'ils peuvent tous participer à l'assemblée des citoyens, selon les fonctions qu'elle remplit. De plus, si la plupart des charges tournent régulièrement, et sont soumises au tirage au sort, dans la mesure où l'on admet qu'elles ne demandent pas de compétences particulières, alors selon le nombre de citoyens que comporte la cité, une proportion plus ou moins importante de citoyens est susceptible d'exercer une charge au cours de sa vie. Il faudrait tenir compte pour être plus précis, du nombre de citoyens qui n'aspirent pas à une participation active au régime. Les charges électives sont elles aussi en contradiction avec le régime en raison de la compétence qu'elles demandent. Plus vous en admettez, moins vous pouvez être démocrate.

      Dans nos démocraties dites "représentatives" , nous élisons à des charges qui ne demandent pas forcément compétences, ou si vous préférez une certaine science. Quel est alors notre critère pour élire exactement ? Le meilleur député par exemple ? Ou le meilleur président de la République ? La démocratie que je décris précédemment est appelée "directe" par opposition aux nôtres, les "représentatives". Nous résoudrions ainsi différemment les contradictions que la démocratie implique, alors que si l'on considère les faits, l'immense majorité des citoyens dans nos régimes ne participent à la vie politique qu'en votant aux différentes élections, une fois tous les deux ans, en gros.

      2- Si notre régime politique n'est pas une démocratie, est opinion droite qu'il est une démocratie dite « représentative ». Cette opinion ou croyance est martelée par divers agents : gouvernement, médias, école… qui contribuent ainsi à la propager, à l'entretenir : un bourrage de crâne tel que ceux qui s'y livrent, ou du moins la plupart, aussi bien que ceux qui le subissent en sont dupes.

      Est fortement possible, que se développe en plus, une « science », plus motivée par la justification de cette croyance, que par un réel examen de la question : dans les démocraties qui ont existé, sont ainsi comptées les anciennes, et les modernes, les actuelles, comme une autre espèce ou type à considérer. Il devient même possible de donner des leçons de démocratie aux "anciennes".

        af90 a- l'élection en elle-même est un procédé aristocratique : élire le meilleur, le débat portant sur ce qu'est "le meilleur" relativement à la charge qui est en jeu, élément que j'ai précédemment oublié

        L'idéal démocratique ne prétend pas au méritocratique.
        Le meilleur serait alors "le plus representatif de ses idées" pour chacun quand aux questions de la vie publique de la Cité.

        af90 b- la professionnalisation de la politique, et le renouvellement vraiment partiel ==> existe dans notre cité une "élite" ou "aristocratie" politique, partie prenante de "l'aristocratie" plus largement qu'il faudrait analyser. c- parmi cette élite politique, des ténors, des grands personnages qui mènent un peu la danse.

        En effet, cette observation est partagée

        • af90 a répondu à ça.

          Neodadais
          Précisons qu'aristocratie signifie pouvoir ou gouvernement ou souveraineté aux meilleurs. En l'occurrence, notre système dit « démocratique » considère un procédé aristocratique, l'élection, comme le procédé démocratique par excellence.

          Le plus représentatif de ses idées, dites vous. Mais dites-moi à partir de quelle expérience, ou de quelle science, le citoyen, dont le seul acte de citoyen est de voter aux différentes élections, peut-il savoir quelles idées font alors le meilleur député, ou le meilleur président de la République, le plus apte à exercer la charge en question, parmi les candidats ?

            af90 Si notre régime politique n'est pas une démocratie, est opinion droite qu'il est une démocratie dite « représentative ». Cette opinion ou croyance est martelée par divers agents : gouvernement, médias, école… qui contribuent ainsi à la propager, à l'entretenir : un bourrage de crâne tel que ceux qui s'y livrent, ou du moins la plupart, aussi bien que ceux qui le subissent en sont dupes.

            Est fortement possible, que se développe en plus, une « science », plus motivée par la justification de cette croyance, que par un réel examen de la question : dans les démocraties qui ont existé, sont ainsi comptées les anciennes, et les modernes, les actuelles, comme une autre forme à considérer. Il devient même possible de donner des leçons de démocratie aux "anciennes".

            Cette démocratie prétends toutefois se définir par la souveraineté de son peuple.
            Je vous laisse jauger d'un régime qui affirme la souveraineté de sa nation à la place, considérons donc plutôt le souverain, celui dont le pouvoir n'est limité par celui d'aucun autre.

            Quid de la France ? Le titre XV et par exemple ses articles 88-6 ou 88-3 exposent très clairement des limites au pouvoir, fût-il délégué du peuple français.

            Au-delà de cette question fondamentale de Droit, se pose également la question pratique : un peuple dont les passions sont manipulées tant par des professionnels de la représentation que des professionnels de l'opinion et autres ploutocrates, peut-il seulement être souverain ?

            • af90 a répondu à ça.

              af90 Le plus représentatif de ses idées, dites vous. Mais dites-moi à partir de quelle expérience, ou de quelle science, le citoyen, dont le seul acte de citoyen est de voter aux différentes élections, peut-il savoir quelles idées font alors le meilleur député, ou le meilleur président de la République, le plus apte à exercer la charge en question, parmi les candidats ?

              Peu importe vous dirons les philosophes des lumières ? Si la volonté générale née des Raisons ne donne pas nécessairement le meilleur résultat, elle est supposé donner le plus juste ?

              • af90 a répondu à ça.

                Neodadais Cette démocratie prétends toutefois se définir par la souveraineté de son peuple.
                Je vous laisse jauger d'un régime qui affirme la souveraineté de sa nation à la place, considérons donc plutôt le souverain, celui dont le pouvoir n'est limité par celui d'aucun autre.

                J'ai corrigé mon précédent post avant de voir le vôtre, justement parce qu'il était trop confus. Juger d'une démocratie à partir de la réalité : l'action exercée par les différents citoyens en tant que souverains plutôt qu'en tant que sujets, pose problème dans la mesure où la notion implique contradiction. ==> voir précédent post.

                Mais même si l'on considère notre démocratie, dite « représentative » par rapport à la démocratie dite par opposition « directe », la nôtre relève de la mascarade : la seule activité de « souverain » que lesdits citoyens exercent est le bulletin dans l'urne aux différentes élections... Par opposition en démocratie directe, il y a au moins la participation à l'assemblée, l'accès à la parole pendant cette assemblée, et la possibilité d'exercer vraiment une ou des charges selon le nombre de citoyens pour une proportion relative de citoyens, au moins une fois dans sa vie. Quelle différence, me direz-vous ? Bah l'essentiel de ce qui fait l'activité de citoyen dans nos démocraties est monopolisée par nos politiques professionnels. Nous avons affaire à un sujet qui parce que de temps en temps, vote à des élections, se prend pour un citoyen.

                Neodadais Quid de la France ? Le titre XV et par exemple ses articles 88-6 ou 88-3 exposent très clairement des limites au pouvoir, fût-il délégué du peuple français.

                Au-delà de cette question fondamentale de Droit, se pose également la question pratique : un peuple dont les passions sont manipulées tant par des professionnels de la représentation que des professionnels de l'opinion et autres ploutocrates, peut-il seulement être souverain ?

                Dans la réalité, existe des individus ou citoyens qui peuvent exercer une action, pas le « peuple ». De la même façon, il n'y a pas un « peuple » dont les passions sont manipulées, mais éventuelles des citoyens, que l'on peut regrouper pour telle ou telle raison par catégorie : mouvements d'opinions par exemple, dont les passions sont manipulées. Une grande partie du problème vient de nos abstractions, en tant que nous ne les rattachons plus vraiment à la réalité.

                Neodadais
                Bah, cela, je l'ai évoqué dans mon premier post. Il s'agit de mon point 2. af90
                Plus particulièrement, je cite :

                af90 Notons afin d'ouvrir sur une autre question, une de celles posées en fin du point 1, que le même art de la divination, pratiqué en assemblée devrait permettre à un représentant de voter en considération de la volonté du peuple ou de la nation, pas de la sienne, ou de celle de son parti… Je vous laisse songer à ce qui se produit dans ces assemblées, à l'étude de leur fonctionnement, plutôt qu'à ce que l'on considère qui devrait être.

                Il n'y a pas de volonté d'un être "peuple" ou "nation". Existe une société qui est le produit de l'action de la somme des individus qui y prennent part, et qui y ont pris part, par le passé, en vue d'une ou de fins communes.

                En tant que tel, existe des hommes ou individus, qui ont des opinions et qui peuvent éventuellement se regrouper en fonction, en associations ou partis ou en groupes moins formels. Ils influent ainsi les uns sur les autres, se renforcent probablement dans leurs convictions face à des groupes concurrents qui font de même. Ils votent aussi plus ou moins relativement à ces idées ou convictions.

                Telle idée peut être partagée par une énorme majorité des citoyens, comme par une majorité plus relative, ou une forte minorité… Les questions : quelle est la proportion de citoyens qui s'accordent avec cette idée ? Comment le sait-on ? Pourquoi ou comment se fait-il que telle idée est si partagée, ou qu'au contraire elle est si minoritaire ? Comment les citoyens acquièrent-ils leurs convictions ? Par leur propre activité : instruction ou lecture, parce qu'ils sont soumis à tels agents de diffusion d'opinions : médias, industrie du divertissement… ? Par leur éducation ? Rôle alors des différents agents dans l'éducation : parents, école… ? Comment sont-elles entretenues une fois acquises ? Possible que l'on répète les questions précédentes.

                  Ce topic est allé nulle part, comme je le pensais. Problème mal posé, discussion avortée.

                  Dès que ça devient un peu intellectuel, beaucoup renoncent.

                    af90 Comment les citoyens acquièrent-ils leurs convictions ? Par leur propre activité : instruction ou lecture, parce qu'ils sont soumis à tels agents de diffusion d'opinions : médias, industrie du divertissement… ? Par leur éducation ? Rôle alors des différents agents dans l'éducation : parents, école… ? Comment sont-elles entretenues une fois acquises ? Possible que l'on répète les questions précédentes.

                    Par la Raison est la réponse naturelle.

                    Il est lors du devoir de la société d'équiper ses citoyens des outils necessaires à son déploiement, et d'offrir à chaque citoyen la capacité de caractériser ses passions.

                    Pas grand chose en réalité dont il est cependant souhaitable d'en acquérir la maîtrise ?
                    Lecture, Ecriture, Calculs élémentaires, usage du dictionnaire et Logique élémentaire ?

                    .

                    Tous ne pourront y prétendre bien sûr, et nous observons suffisamment bien les affres d'une population soumise à des passions manipulées par des tiers pour considérer l'exigence nécessaire d'une instruction solide des savoirs basiques au bon fonctionnement d'une société, fût-ce-t-elle démocratique ou pas ?

                    • af90 a répondu à ça.

                      James

                      Ce débat a au moins le mérite d'exister. Tout ce qui porte à réflexion est bon à prendre.

                      Le gros écueil à éviter, me semble-t-il, est, qu'à force de vouloir examiner la question sous tous ses angles, de mettre en question chaque phrase à peine terminée, et de tout mettre en doute, on finisse par tourner en rond.

                      Mais ces élucubrations montrent que rien n'est aussi simple qu'on veut parfois le faire croire.

                        ciceron8 Commencer ce topic par un titre "La démocratie criminelle" est absurde. C'est tellement grotesque que personne n'y vient.

                          [supprimé] Commencer ce topic par un titre "La démocratie criminelle" est absurde. C'est tellement grotesque que personne n'y vient.

                          Tâcher donc de le démontrer. Que nous nous régalions.

                            ciceron8 Ce débat a au moins le mérite d'exister. Tout ce qui porte à réflexion est bon à prendre.

                            Je suis à 100% d'accord.
                            Mais nous sommes sur un forum, pas dans une conférence. Il n'y a pas de régulateur pour orienter dans un sens ou un autre, canaliser.

                            Chacun est libre d'y ajouter sa pierre. Même ceux qui dénigrent sans même participer au débat.

                            • [supprimé]

                            Neodadais

                            1. La "démocratie criminelle" est absurde: il n'est pas difficile de démontrer que les démocraties occidentales postérieures à la 2nde Guerre Mondiale sont peu criminelles et beaucoup moins criminelles que les dictatures communistes, post-comunnistes ou autres qui existent dans notre bas monde. La Chine de Mao Tse Toung et sa suite avec le génocide des tibétains et des ouighours, l'URSS et ses camps, les Khmers Rouges, l'Ethiopie, l'Iran, et j'en passe n'est ce pas.
                            2. "c'est tellement grotesque que personne n'y vient": voyez vous même combien d'internautes se sont intéressés à votre topic.

                              [supprimé] La "démocratie criminelle" est absurde: il n'est pas difficile de démontrer que les démocraties occidentales postérieures à la 2nde Guerre Mondiale sont peu criminelles et beaucoup moins criminelles que les dictatures communistes, post-comunnistes ou autres qui existent dans notre bas monde. La Chine de Mao Tse Toung et sa suite avec le génocide des tibétains et des ouighours, l'URSS et ses camps, les Khmers Rouges, l'Ethiopie, l'Iran, et j'en passe n'est ce pas.

                              Utiliser une hierarchie des crimes pour en exonérer d'autres est la méthode du malfaisant. Pas du Juste ni du Vrai.
                              Votre tentative de démonstration appuie la thèse que vous tentâtes de contrer...

                              [supprimé] "c'est tellement grotesque que personne n'y vient": voyez vous même combien d'internautes se sont intéressés à votre topic.

                              Le grotesque du grossier peut se révéler raffinement de l'intellectuel.
                              Effectivement, ce sujet ne se prête guère aux brèves de comptoirs que vois semblez tant affectionner.
                              Cela compte bien, il ne comptait guère concourir au sujet de bistrot ni d'actualité de l'année.

                              Excusez qu'un espace soit proposé pour élever les débats.

                              D'aucuns ouvrant ce genre de sujet voient ce forum comme un bistrot, d'autres par ce sujet ici-même comme un lieu d'échanges d'idées.

                              Cela tombe bien, tous sont autorisés.