cheshire-cat
La question devient alors : est-il pertinent de l'utiliser sans réticence ? Cela renvoie aux premières lignes du post : qu'est-ce qui existe dans la réalité ? Il ne suffit pas de développer une notion à partir de critères qui correspondent à des réalités, pour en faire une réalité. Si la notion d'être, en l'occurrence nature ou essence n'a pas de sens, l'espèce qui lui correspond n'est sûrement pas très indiquée.
Voici le dilemme, que je vous propose : soit accepter que la notion d'espèce correspond à quelque chose, l'essence, qui alors est une réalité ; soit abandonner la notion, s'en tenir aux choses existantes. Honnêtement, je pense que dans les deux cas, on introduit un germe de bêtise ou pseudo-science, dans la science.
C'est une redite de ce post-ci, point 2 : https://forum-politique.org/d/131286-l-effondrement-de-la-culture/145
Je vous y renvoie, car peut-être, m'y étais-je mieux exprimé. Cette question continue de me tourmenter dans la mesure où j'y vois une aporie, peut-être à tort.
Comprenez donc, que je mets en question une notion qui guide l'analyse, tout en comprenant bien que de toute façon, les principes qui guident l'analyse poseront toujours un certain nombre de problèmes. La question se rattache en plus à une controverse plus générale entre un philosophe et un scientifique qui serait : la logique est-elle seulement un art qui relève de la science ou mathématique, ou la logique dans la mesure où elle se rattache à la question de la réalité est-elle une partie de la métaphysique, voire si l'on peut nommer cet art plus précisément : ontologie ?