• [supprimé]

James Je m'en doute bien.

et sinon, si tu m'en disais plus ? sur ton nouveau sous entendu numéro 298 ?

Tu te doutes bien que j'ai rien contre le Qatar, va au bout 🙂

Qui n'aime pas le Qatar?
Ah oui, les wahabbites d'Al Saoud.

Avortement: "Des milliers de femmes vont mourir", estime Claudine Monteil, militante pour le droit à l'avortement
https://fr.news.yahoo.com/avortement-milliers-femmes-vont-mourir-174505553.html
On pourrait lui répondre, des milliers de bébés vont être sauvés mais je ne souhaites pas opposer une vie à une autre, même si, en l'occurrence, dans le second cas, il n'y a aucune chance qu'ils en réchappent.
On pourrait croire que cette décision est dû à une montée de la religiosité chrétienne mais pourtant on constate qu'elle est en recul puisqu'en 2019, elle représentait 65 % des Américains contre 77 % en 2009.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Religion_aux_%C3%89tats-Unis
Ce qui n'empêche pas l'influence qu'elle peut exercer au sein des plus hautes institutions.
Maintenant, peut-on voir le même phénomène arriver en France? Je ne pense pas car elle n'a clairement pas le même pouvoir, ni ne suscite le même engouement qu'aux EU où les mouvements évangéliques sont prédominants.

[supprimé] Donc, te voir chipoter avec le Qatar, en plein sujet sur la suppression du droit à l'avortement (FEDERAL ) c'est, de ta part... amusant.

Je ne chipote rien du tout, je dis juste qu'il y a des indignations bien sélectives.

    • [supprimé]

    James

    sélectionne sélectionne

    Il en restera bien quelque chose.
    Tu vois? je trouve que Clarence Thomas ressemble plus à MBS qu'au prince Al Talalni

    Pour pouvoir appliquer à la lettre l'interdiction de l'avortement dans un endroit quelconque, les dirigeants de cet endroit n'auront pas d'autre choix que d'avoir une attitude très dictatoriale, En effet, va-t-on rendre suspectes et criminelles toutes les mères qui subissent une ou plusieurs fausses-couches ? Même les mêres qui désiraient un enfant et qui ont eu la malchance de subir une fausse-couche ? C'est un non-sens. Autre non-sens, maintenant. L'argument qu'utilisait le docteur québécois Henry Morgantaler pour justifier pourquoi il a pratiqué tant d'avortements, c'était que les mères qui voulaient avorter d'une manière sécuritaire pour leur propre vie et libre et gratuite, mais que la loi les en empêcherait, vont de toute façon essayer de provoquer un avortement par leurs propres moyens, souvent très artisanaux, qui pourraient les tuer. On se retrouve alors avec 2 décès au lieu d'un seul. C'est-à-dire, celui du foetus, mais en plus, celui de la mère qui a pris trop de risques. Est-ce mieux, selon vous ? Il s'agit de savoir quelle option est la moins tragique. Car ne nous trompons pas : la mort d'un foetus est tout de même toujours une tragédie en soi. Va-t-on maintenant laisser les autorités en place surveiller de très près toutes les mêres 24 hres sur 24. durant 9 mois pour empêcher les mêres de s'avorter par elles-mêmes et mettre leur propre vie en danger ? C'est ça l'autre non-sens dont je parlais plus haut. Il faut faire preuve de plus de pragmatisme dans ce genre de situation, voyons !

      Être pragmatique ne signifie pas être un froid calculateur. Bien au contraire.

      • [supprimé]

      jamon_9

      certains Etats, "très ouverts" poursuivent déjà les femmes qui ont osé faire l'avortement dans un Etat voisin.
      Et ceux qui ne les poursuivent pas encore, c'est en projet.

      jamon_9 En effet, va-t-on rendre suspectes et criminelles toutes les mères

      ciceron8
      En quoi est-ce si gonflé ? Le port d'armes est directement lié à un autre droit fondamental cité à l'article 2 de la DDHC : la résistance à l'oppression. Même si l'on considère la DUDH, voici ce que l'on peut lire dans le préambule : Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.

      Il serait intéressant de comparer les deux textes. Il est plus intelligent me semble-t-il de parler ainsi que de droit de résistance à l'oppression, qui devrait être garanti… par l'Etat contre qui l'on peut être tenté de se rebeller. A contrario, si la résistance à l'oppression ou les moyens de résistance dans un Etat tendent à disparaître, peut-être a-t-on alors un indice de tyrannie, qu'en conséquence il n'est peut-être pas si bête de l'affirmer comme droit ? Plus généralement le critère pour juger d'une société est indiquée : dans quelle mesure garantit-elle les droits fondamentaux ?

      Il serait en outre assez vain de parler de droit de résistance à l'oppression, si l'on n'aborde pas la question des moyens qui permettent de renverser un "tyran"  : les armes peuvent en être un, en tant que ressources ; une formation militaire pour les citoyens, un second, en tant que compétence minimum, sans laquelle beaucoup d'entre eux n'auront qu'une utilité très limitée, en cas de révolte…

      Seulement, ces moyens, qui assurent la capacité du citoyen à être soldat dans une certaine mesure, sont susceptibles de s'opposer à leur sécurité. Parmi les facteurs à considérer, notons les mœurs de la société en question, ses coutumes, et les tensions qui peuvent y exister, en raison aussi bien de différences ethniques que religieuses, ou plus simplement économiques : ils sont tous susceptibles de rendre l'application de ce droit fondamental dangereux…

      Que faut-il alors décider ? Si le bien commun que l'Etat défend est la garantie des droits fondamentaux, ne doit-il pas garantir la résistance à l'oppression ? Une autre mission de l'Etat est de garantir la sécurité, dit-on ; sans doute, mais à moins de changer de bien commun, de faire de la fin de la cité : la sécurité, donc de changer de cité, comment pourrait-elle s'imposer sur le bien commun admis ? En changeant de bien commun, il reste possible de reconnaître des droits fondamentaux, mais la cité ne sera plus libérale dans la mesure où ils ne seront plus garantis, mais à la discrétion du souverain ; pas plus que dans ce cas, la cité ne sera tyrannie, si elle ne les reconnaît pas, en raison du bien commun admis, la sécurité pour reprendre notre exemple.

      Terminons par un dernier constat : il y a des droits fondamentaux ou naturels, qui hier semblaient indiscutables, et qui aujourd'hui visiblement ne le sont plus ; et des droits fondamentaux, aujourd'hui revendiqués, indiscutables pour certains, qui jadis n'étaient même pas imaginés. La moindre des concessions serait de ne pas les affirmer, ou considérer comme imprescriptibles. Les libéraux devraient de surcroît faire le ménage, réexaminer ce qu'aujourd'hui ils considèrent comme tels afin de s'assurer de leur conformité avec leur philosophie, leur conception de la loi naturelle : je pense par exemple aux droits économiques ou sociaux de la DUDH ; et en limiter le nombre au risque de multiplier les conflits possibles entre les divers droits en question.


      Note 1 : https://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/
      https://www.legifrance.gouv.fr/contenu/menu/droit-national-en-vigueur/constitution/declaration-des-droits-de-l-homme-et-du-citoyen-de-1789

      Que mes lecteurs prennent le temps de lire cette DUDH, adoptée en 1948 par les nations unies, qui certes n'oblige pas, mais qui proclame quand même un idéal à atteindre pour toute société, rien que cela ; qu'une société est en conséquence res publica à mesure qu'elle est en conformité avec cette déclaration, et qu'elle s'en éloigne à mesure qu'elle ne garantit pas les multiples droits dont il est question…

      Note 2 : les jusnaturalistes ont été victimes de leurs succès. Le concept de droit fondamental est passé dans l'opinion ; il n'est plus vraiment question de se référer à un quelconque critère pour les déterminer. A tel point, qu'un texte par certains aspects peut s'inspirer de la tradition libérale, une école qui reprend à son compte le droit naturel, tout en concédant des droits, qui aboutiraient à la destruction de la société libérale.

      Proposition de loi :

      EXPOSÉ DES MOTIFS

      MESDAMES, MESSIEURS,

      Le 24 juin 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé une décision
      du 22 janvier 1973 reconnaissant le droit à l’avortement au niveau de
      l’ensemble des États. En conséquence, un État pourra dès aujourd’hui
      interdire les interruptions volontaires de grossesse. Treize États des
      États-Unis s’étaient dotés, ces dernières années, de lois rédigées pour entrer
      en vigueur automatiquement en cas de changement de la jurisprudence de la
      Cour suprême. Dans les heures qui ont suivi la publication de la décision,
      pas moins de sept États les ont instaurées.
      Avant même cette décision, seules 38 % des femmes âgées de 13 ans à
      44 ans vivaient dans un État leur permettant d’avorter.
      Ce retour en arrière insupportable nous force à rappeler le caractère
      indispensable et inviolable du droit à l’avortement dans notre pays et dans le
      monde.
      D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près d’un
      avortement sur deux était à risque entre 2010 et 2014 et un tiers était pratiqué
      dans des conditions dangereuses ou très risquées pour la vie des femmes.
      Une femme meurt par ailleurs toutes les neuf minutes d’un avortement non
      sécurisé dans le monde.
      D’après le rapport Mon corps m’appartient du Fonds des Nations unies
      pour la population (FNUAP), qui a mesuré l’indice d’autonomie corporelle
      des femmes âgées de 15 à 49 ans provenant de 57 pays d’Asie, d’Afrique et
      d’Amérique latine, près d’une femme sur deux ne dispose pas librement de
      son corps.
      Cette proposition de loi constitutionnelle propose par conséquent
      d’inscrire dans la Constitution l’impossibilité de priver une personne du droit
      à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Elle s’inscrit dans la lignée
      des avancées qui n’ont eu de cesse de se succéder dans notre pays et permet
      de consacrer définitivement l’IVG, afin que nul ne puisse en être privé.
      Le 26 novembre 1974, Simone Veil défendait à l’Assemblée nationale
      la loi légalisant l’interruption volontaire de grossesse. Pour la première fois,
      une IVG n’est alors plus interdite et criminalisée.
      Depuis, la France n’a eu de cesse de renforcer son accès. L’IVG est
      remboursée à partir de 1983. Les mineures peuvent y avoir accès sans
      – 4 –
      autorisation parentale depuis 2001. De nouveaux remboursements ont été
      prévus depuis le 1er avril 2016. Le délit d’entrave à l’IVG a été renforcé par
      la loi du 1er décembre 2016.
      Mais nous savons combien ces droits sont fragiles : des associations et
      courants politiques s’attaquent en permanence à déconstruire ce droit
      essentiel comme en témoigne la décision rendue le 24 juin 2022 par la Cour
      suprême des États-Unis.
      Le groupe Renaissance avait tenu à renforcer le droit à l’avortement, par
      une loi du 2 mars 2022, en allongeant le délai légal de l’IVG de douze à
      quatorze semaines, en augmentant le nombre de professionnels susceptibles
      de pratiquer l’IVG et en garantissant aux femmes le libre choix de leur
      méthode d’avortement.
      Par la présente proposition de loi, nous proposons d’inscrire le droit à
      l’avortement dans la Constitution afin de s’assurer que, jamais, une personne
      ne pourra être empêchée d’y avoir recours dans notre pays.

      Je propose que chacun donne son avis sur cette proposition de loi sur ce fil.

        Fusion de 1 message de Proposition de loi : Garantir le droit à l’interruption de grossesse.

        Maitreya Deux arguments majeurs des pro-ivg dans votre message :

        -droit de disposer de son corps, à mettre en relation avec l'usage de stupéfiants pendant une grossesse, l'on constate le droit opposable du corps de l'enfant à venir.
        -danger des ivg clandestines, à mettre en relation avec d'autres méfaits : il est bien criminel de fournir capotes et tasers aux violeurs pour leur éviter de se blesser et s'infecter. Il est criminel de fournir matériels à un junkie pour l'enchaîner davantage dans sa dépendance.

        Ces excuses ne sont que de mauvais arguments de médiocres.
        "Notre société souhaite-t-elle affranchir ses individus de la responsabilité de leurs jouissances ?"
        Voilà la question qui se pose.

        [supprimé]

        Selon le parquet, la jeune femme aurait caché sa grossesse à sa famille et aurait tué le bébé – né pratiquement à terme –, avec un couteau, avant de « l’abandonner dans la cour de la maison ».

        🤮

          6 jours plus tard

          Aux Etats-Unis, les électeurs du Kansas protègent le droit à l’avortement

          Les habitants de cet Etat conservateur du Midwest ont rejeté, mardi, par référendum une proposition visant à supprimer le droit à l’IVG inscrit dans la Constitution du Kansas.

          Résultat surprenant, avec un taux de participation inhabituellement élévé (53%) pour ce genre de vote.
          Et le Kansas est plus à droite qu'Attila, Trump y a battu Biden de 15 points en 2020.

            • [supprimé]

            grishka
            Il faut suggérer une très belle mobilisation des associations de défense des droits normaux, peut être.

              [supprimé] des associations de défense des droits normaux

              Mais, que sont les droits normaux ?
              Une sorte de Droit universel ?

                • [supprimé]

                • Modifié

                James

                Exemple, une femme, être humain, serait libre de disposer de son corps comme elle l'entend. Avec un accès à l'IVG, en cas de grossesse non souhaitée.

                Exemple

                Mais "droits normaux" c'est une notion particulière aux USA.

                En ce moment, on évoque cette fameuse université, qui a fermé, car refusait d'être contrainte d'accepter, deux étudiants noirs.

                Il y a aussi, l'accès aux votes, pour encore une fois, les personnes "noires".
                Les suprémacistes mâles blancs, ont semble t il beaucoup de choses à défendre, contre les "droits normaux"

                En 2022, on voit dans ce pays des manifs comme "black lives matter", par exemple.