[supprimé] vous comparez des pays démocratiques

Vous dévoyez la notion de démocratie pour contester une décision qui rend plus démocratique la société américaine.

Intéressant 🤣

[supprimé]

Le Qatar n'est pas une théocratie, c'est une monarchie.
Mais rien qui n'ait empêché de lui laisser organiser une coupe du monde de foot.

Pays considéré donc comme "respectable" par nos instances.

    • [supprimé]

    James Pays considéré donc comme "respectable" par nos instances.

    Tiens... ben vous qui cherchez encore les millions de macron, ou ils sont passés.
    Je suis assez étonné que vous ne nous fassiez pas la leçon sur l'arrosage Qatari, sur les instances du foot, pardi 🙂

    M'enfin, vous avez encore une fois avec grand talent, réussi à parler du Qatar, sur un fil dédié à la suppression du droit à l'avortement aux USA.
    Chapeau

      [supprimé]

      Sauf qu'on t'a déjà dit cent fois, ce que tu ne sembles pas bien comprendre, que la décision prise est du niveau fédéral.
      Chaque état pouvant bien faire ce qu'il souhaite, avec les électeurs disponibles.
      C'est la démocratie, qui ne te plait que quand elle va dans ton sens.

      Tu peux regretter autant que tu le veux que ça pourrait aller jusqu'à une interdiction de l'avortement dans certains états.
      C'est leurs affaires, pas les miennes.

      Pour ce qui est du Qatar, c'est un pays très respectable en France. Très hautement respecté par tous ceux qui aiment le foot, et qui lui ont confié la coupe du monde.
      Et pas tout à fait non plus les mêmes exigences coté "droits de l'homme".
      Mais là, les gens se taisent, il ne faudrait tout de même pas fâcher le pays très respectable qui nous vend autant de gaz ou de pétrole dont nous avons tant besoin dans cette période de réchauffement climatique.

        • [supprimé]

        James Sauf qu'on t'a déjà dit cent fois, ce que tu ne sembles pas bien comprendre, que la décision prise est du niveau fédéral.

        oh mais si, j'ai très bien compris, grand maitre!
        ça fait juste 10 fois qu'on en parle. 😄

        Ca c'est des petites arguties bien hypocrites.
        Plus de la moitié des Etats US vont entériner cette interdiction (on en prévoit 28 en tout)
        Ca ne change strictement rien au sujet.
        C'est un recul des droits fondamentaux.
        Qui ose soutenir le contraire est un esprit tortueux pour être sympa.

        moi , j'ai rien contre le Qatar, mais ici c'est avortement sauce Pro Life, USA. you see ?
        Le Qatar est un très bon ami, en effet.
        Il a acheté des rafales
        Il a du gaz, et il est copain avec l'Iran.
        Que des points positifs à mon gout

          James C'est la démocratie, qui ne te plait que quand elle va dans ton sens.

          La démocratie ne lui plaît guère hélas.
          Elle n'est de plus en plus pour ces mondialistes qu'un prétexte pour justifier tout et n'importe-quoi.

          Comme "les droits fondamentaux", ce n'est dans leur bouche qu'un élément de langage vide de sens qu'ils répètent religieusement contre toute Raison.

          France1982 Il ne faut pas tout mélanger.

          Non, en effet, mais c'est vous qui venez d'introduire la question du port d'arme dans ce fil relatif à l'avortement. C'est gonflé, ça.

            • [supprimé]

            ciceron8

            technique de troll.
            C'lui qui dit qu'y est.

            Ca mélange tout, mais c'est pas lui.
            Bon courage

            Je le répète : où elle se trouve cette fameuse démocratie aux USA, alors que tout le le monde sait que là-bas, tout marche au plus fort la poche, voyons-donc ! Ce sont les puissants lobbys de tout accabit qui dirigent tout, là-bas. Comme exemples, pensez seulement à la toute-puissance de la NRA et des compagnies pétrolières. Dans la très-grande majorité des gouvernements dans le monde, il faudrait revoir de fond en comble la façon de financer les partis politiques. Il faut bien commencer par le commencement. Actuellement, en grande majorité, les partis politiques sont viciés à la base.

            • [supprimé]

            James
            en général, j'aime les pays clients du Rafale.
            Ils contribuent à la bonne santé économique du Pays.
            Peut être trouves tu que la balance commerciale extérieure française est satisfaisante?

            En tout cas, les ventes de Rafales font du bien à cette balance.

            Mais, d'un autre côté, je n'ai jamais été convaincu sur votre patriotisme économique.
            Donc, te voir chipoter avec le Qatar, en plein sujet sur la suppression du droit à l'avortement (FEDERAL ) c'est, de ta part... amusant.

              • [supprimé]

              James Je m'en doute bien.

              et sinon, si tu m'en disais plus ? sur ton nouveau sous entendu numéro 298 ?

              Tu te doutes bien que j'ai rien contre le Qatar, va au bout 🙂

              Qui n'aime pas le Qatar?
              Ah oui, les wahabbites d'Al Saoud.

              Avortement: "Des milliers de femmes vont mourir", estime Claudine Monteil, militante pour le droit à l'avortement
              https://fr.news.yahoo.com/avortement-milliers-femmes-vont-mourir-174505553.html
              On pourrait lui répondre, des milliers de bébés vont être sauvés mais je ne souhaites pas opposer une vie à une autre, même si, en l'occurrence, dans le second cas, il n'y a aucune chance qu'ils en réchappent.
              On pourrait croire que cette décision est dû à une montée de la religiosité chrétienne mais pourtant on constate qu'elle est en recul puisqu'en 2019, elle représentait 65 % des Américains contre 77 % en 2009.
              https://fr.wikipedia.org/wiki/Religion_aux_%C3%89tats-Unis
              Ce qui n'empêche pas l'influence qu'elle peut exercer au sein des plus hautes institutions.
              Maintenant, peut-on voir le même phénomène arriver en France? Je ne pense pas car elle n'a clairement pas le même pouvoir, ni ne suscite le même engouement qu'aux EU où les mouvements évangéliques sont prédominants.

              [supprimé] Donc, te voir chipoter avec le Qatar, en plein sujet sur la suppression du droit à l'avortement (FEDERAL ) c'est, de ta part... amusant.

              Je ne chipote rien du tout, je dis juste qu'il y a des indignations bien sélectives.

                • [supprimé]

                James

                sélectionne sélectionne

                Il en restera bien quelque chose.
                Tu vois? je trouve que Clarence Thomas ressemble plus à MBS qu'au prince Al Talalni

                Pour pouvoir appliquer à la lettre l'interdiction de l'avortement dans un endroit quelconque, les dirigeants de cet endroit n'auront pas d'autre choix que d'avoir une attitude très dictatoriale, En effet, va-t-on rendre suspectes et criminelles toutes les mères qui subissent une ou plusieurs fausses-couches ? Même les mêres qui désiraient un enfant et qui ont eu la malchance de subir une fausse-couche ? C'est un non-sens. Autre non-sens, maintenant. L'argument qu'utilisait le docteur québécois Henry Morgantaler pour justifier pourquoi il a pratiqué tant d'avortements, c'était que les mères qui voulaient avorter d'une manière sécuritaire pour leur propre vie et libre et gratuite, mais que la loi les en empêcherait, vont de toute façon essayer de provoquer un avortement par leurs propres moyens, souvent très artisanaux, qui pourraient les tuer. On se retrouve alors avec 2 décès au lieu d'un seul. C'est-à-dire, celui du foetus, mais en plus, celui de la mère qui a pris trop de risques. Est-ce mieux, selon vous ? Il s'agit de savoir quelle option est la moins tragique. Car ne nous trompons pas : la mort d'un foetus est tout de même toujours une tragédie en soi. Va-t-on maintenant laisser les autorités en place surveiller de très près toutes les mêres 24 hres sur 24. durant 9 mois pour empêcher les mêres de s'avorter par elles-mêmes et mettre leur propre vie en danger ? C'est ça l'autre non-sens dont je parlais plus haut. Il faut faire preuve de plus de pragmatisme dans ce genre de situation, voyons !

                  Être pragmatique ne signifie pas être un froid calculateur. Bien au contraire.

                  • [supprimé]

                  jamon_9

                  certains Etats, "très ouverts" poursuivent déjà les femmes qui ont osé faire l'avortement dans un Etat voisin.
                  Et ceux qui ne les poursuivent pas encore, c'est en projet.

                  jamon_9 En effet, va-t-on rendre suspectes et criminelles toutes les mères

                  ciceron8
                  En quoi est-ce si gonflé ? Le port d'armes est directement lié à un autre droit fondamental cité à l'article 2 de la DDHC : la résistance à l'oppression. Même si l'on considère la DUDH, voici ce que l'on peut lire dans le préambule : Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.

                  Il serait intéressant de comparer les deux textes. Il est plus intelligent me semble-t-il de parler ainsi que de droit de résistance à l'oppression, qui devrait être garanti… par l'Etat contre qui l'on peut être tenté de se rebeller. A contrario, si la résistance à l'oppression ou les moyens de résistance dans un Etat tendent à disparaître, peut-être a-t-on alors un indice de tyrannie, qu'en conséquence il n'est peut-être pas si bête de l'affirmer comme droit ? Plus généralement le critère pour juger d'une société est indiquée : dans quelle mesure garantit-elle les droits fondamentaux ?

                  Il serait en outre assez vain de parler de droit de résistance à l'oppression, si l'on n'aborde pas la question des moyens qui permettent de renverser un "tyran"  : les armes peuvent en être un, en tant que ressources ; une formation militaire pour les citoyens, un second, en tant que compétence minimum, sans laquelle beaucoup d'entre eux n'auront qu'une utilité très limitée, en cas de révolte…

                  Seulement, ces moyens, qui assurent la capacité du citoyen à être soldat dans une certaine mesure, sont susceptibles de s'opposer à leur sécurité. Parmi les facteurs à considérer, notons les mœurs de la société en question, ses coutumes, et les tensions qui peuvent y exister, en raison aussi bien de différences ethniques que religieuses, ou plus simplement économiques : ils sont tous susceptibles de rendre l'application de ce droit fondamental dangereux…

                  Que faut-il alors décider ? Si le bien commun que l'Etat défend est la garantie des droits fondamentaux, ne doit-il pas garantir la résistance à l'oppression ? Une autre mission de l'Etat est de garantir la sécurité, dit-on ; sans doute, mais à moins de changer de bien commun, de faire de la fin de la cité : la sécurité, donc de changer de cité, comment pourrait-elle s'imposer sur le bien commun admis ? En changeant de bien commun, il reste possible de reconnaître des droits fondamentaux, mais la cité ne sera plus libérale dans la mesure où ils ne seront plus garantis, mais à la discrétion du souverain ; pas plus que dans ce cas, la cité ne sera tyrannie, si elle ne les reconnaît pas, en raison du bien commun admis, la sécurité pour reprendre notre exemple.

                  Terminons par un dernier constat : il y a des droits fondamentaux ou naturels, qui hier semblaient indiscutables, et qui aujourd'hui visiblement ne le sont plus ; et des droits fondamentaux, aujourd'hui revendiqués, indiscutables pour certains, qui jadis n'étaient même pas imaginés. La moindre des concessions serait de ne pas les affirmer, ou considérer comme imprescriptibles. Les libéraux devraient de surcroît faire le ménage, réexaminer ce qu'aujourd'hui ils considèrent comme tels afin de s'assurer de leur conformité avec leur philosophie, leur conception de la loi naturelle : je pense par exemple aux droits économiques ou sociaux de la DUDH ; et en limiter le nombre au risque de multiplier les conflits possibles entre les divers droits en question.


                  Note 1 : https://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/
                  https://www.legifrance.gouv.fr/contenu/menu/droit-national-en-vigueur/constitution/declaration-des-droits-de-l-homme-et-du-citoyen-de-1789

                  Que mes lecteurs prennent le temps de lire cette DUDH, adoptée en 1948 par les nations unies, qui certes n'oblige pas, mais qui proclame quand même un idéal à atteindre pour toute société, rien que cela ; qu'une société est en conséquence res publica à mesure qu'elle est en conformité avec cette déclaration, et qu'elle s'en éloigne à mesure qu'elle ne garantit pas les multiples droits dont il est question…

                  Note 2 : les jusnaturalistes ont été victimes de leurs succès. Le concept de droit fondamental est passé dans l'opinion ; il n'est plus vraiment question de se référer à un quelconque critère pour les déterminer. A tel point, qu'un texte par certains aspects peut s'inspirer de la tradition libérale, une école qui reprend à son compte le droit naturel, tout en concédant des droits, qui aboutiraient à la destruction de la société libérale.

                  Proposition de loi :

                  EXPOSÉ DES MOTIFS

                  MESDAMES, MESSIEURS,

                  Le 24 juin 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé une décision
                  du 22 janvier 1973 reconnaissant le droit à l’avortement au niveau de
                  l’ensemble des États. En conséquence, un État pourra dès aujourd’hui
                  interdire les interruptions volontaires de grossesse. Treize États des
                  États-Unis s’étaient dotés, ces dernières années, de lois rédigées pour entrer
                  en vigueur automatiquement en cas de changement de la jurisprudence de la
                  Cour suprême. Dans les heures qui ont suivi la publication de la décision,
                  pas moins de sept États les ont instaurées.
                  Avant même cette décision, seules 38 % des femmes âgées de 13 ans à
                  44 ans vivaient dans un État leur permettant d’avorter.
                  Ce retour en arrière insupportable nous force à rappeler le caractère
                  indispensable et inviolable du droit à l’avortement dans notre pays et dans le
                  monde.
                  D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près d’un
                  avortement sur deux était à risque entre 2010 et 2014 et un tiers était pratiqué
                  dans des conditions dangereuses ou très risquées pour la vie des femmes.
                  Une femme meurt par ailleurs toutes les neuf minutes d’un avortement non
                  sécurisé dans le monde.
                  D’après le rapport Mon corps m’appartient du Fonds des Nations unies
                  pour la population (FNUAP), qui a mesuré l’indice d’autonomie corporelle
                  des femmes âgées de 15 à 49 ans provenant de 57 pays d’Asie, d’Afrique et
                  d’Amérique latine, près d’une femme sur deux ne dispose pas librement de
                  son corps.
                  Cette proposition de loi constitutionnelle propose par conséquent
                  d’inscrire dans la Constitution l’impossibilité de priver une personne du droit
                  à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Elle s’inscrit dans la lignée
                  des avancées qui n’ont eu de cesse de se succéder dans notre pays et permet
                  de consacrer définitivement l’IVG, afin que nul ne puisse en être privé.
                  Le 26 novembre 1974, Simone Veil défendait à l’Assemblée nationale
                  la loi légalisant l’interruption volontaire de grossesse. Pour la première fois,
                  une IVG n’est alors plus interdite et criminalisée.
                  Depuis, la France n’a eu de cesse de renforcer son accès. L’IVG est
                  remboursée à partir de 1983. Les mineures peuvent y avoir accès sans
                  – 4 –
                  autorisation parentale depuis 2001. De nouveaux remboursements ont été
                  prévus depuis le 1er avril 2016. Le délit d’entrave à l’IVG a été renforcé par
                  la loi du 1er décembre 2016.
                  Mais nous savons combien ces droits sont fragiles : des associations et
                  courants politiques s’attaquent en permanence à déconstruire ce droit
                  essentiel comme en témoigne la décision rendue le 24 juin 2022 par la Cour
                  suprême des États-Unis.
                  Le groupe Renaissance avait tenu à renforcer le droit à l’avortement, par
                  une loi du 2 mars 2022, en allongeant le délai légal de l’IVG de douze à
                  quatorze semaines, en augmentant le nombre de professionnels susceptibles
                  de pratiquer l’IVG et en garantissant aux femmes le libre choix de leur
                  méthode d’avortement.
                  Par la présente proposition de loi, nous proposons d’inscrire le droit à
                  l’avortement dans la Constitution afin de s’assurer que, jamais, une personne
                  ne pourra être empêchée d’y avoir recours dans notre pays.

                  Je propose que chacun donne son avis sur cette proposition de loi sur ce fil.