Ce que vous ne voulez pas comprendre c'est que des dépenses comme celles de santé ou d'éducation sont des dépenses productives, c'est-à-dire des dépenses créatives de richesses. Le fait qu'elles soient produites par les administrations publiques n'y change rien. Ou alors vous considérez aussi qu'une clinique privée ne produit aucune richesse.
Le fait de dire que ces dépenses sont financées par des recettes prélevées sur la richesse produite par le secteur privé ne veut pas non plus dire grand chose sauf si vous considérez que ça a un sens de dire de votre boulanger qu'il prélève une partie de la richesse produite pour financer ses dépenses.
Concernant la colonisation, on pourrait appliquer votre raisonnement à l'URSS qui a connu une industrialisation exceptionnelle puis des taux de croissance supérieur à ceux de l'Europe et des USA pendant les années 50 et 60 !
La question du début est la question de l'oeuf et de la poule. A l'heure actuelle lorsqu'on veut analyser le fonctionnement de l'économie, on ne peut discerner un début puisque la création de richesse que vous pensez être le début suit en fait un cycle dans lequel il y a eu de la redistribution, des dépenses publiques et de la production qui elle-même suit un cycle, etc.
Concernant le crédit, vous décrivez les conditions / règlementations pratiques(qui pourrait d'ailleurs être plus strictes u plus laxistes) mais ce n'était pas vraiment l'objet de ma remarque. Ce que je souhaite exprimer c'est que dans le système capitaliste c'est le crédit qui fait la croissance économique et le profit (mais on s'éloigne du sujet)