vlaams
Vlaams, tu devrais réfléchir une minute avant d’affirmer des choses que tu ne sais pas. Si l’on suit ton propos, une cérémonie religieuse, donc par essence privée, serait susceptible d’entraîner une sanction décidée par la Loi, donc par l’État, de justifier une amende, et d’expédier en taule le « contrevenant ».
Je te rappelle que la séparation de l’église et de l’État est, en France, l’un des principaux fondements de la République et de la Constitution. Ce qui est religieux ne relève pas des lois et du Code Pénal, tant que l’acte en question n’est pas lui-même un délit par nature. Le mariage religieux n’est que, et uniquement, une cérémonie religieuse, sans aucune conséquence civile. Il ne relève donc pas de la Loi.
Du moins tant qu’il ne s’agit pas d’une « messe noire » pour laquelle au lieu d’officier sur le corps nu d’une femme majeure, le prêtre officierait sur celui, tout aussi nu, d’une fille mineure. Et qu’en outre l’acte fasse l’objet d’une plainte pour détournement de mineur de la part des parents de la fille. Mais l’on peut supposer que ces cas soient devenus rares, et se pratiquent maintenant dans la plus grande discrétion. D’ailleurs, la justice les qualifierait d’autres délits que d’infractions religieuses.
En France, il y a des dizaines de milliers de personnes, surtout des musulmans mais pas que, souvent d’origine ou de famille turque, citoyens français, parfaitement intégrés en France, qui une fois leur épouse ayant atteint la trentaine et trois enfants, rentrent « au pays », sur le bord du Bosphore, le temps de leur mois de vacances. Ou au bled en AFN, ou au Cameroun, pour y choisir une nouvelle épouse plus jeune et la ramener en France où le mariage religieux aura lieu, en l’absence de tout mariage civil. La « nouvelle » sera installée avec la première épouse. Avec l’accord depuis le début du projet de cette première épouse.
Il s’agit de musulmans et non de chrétiens ? Et alors ? La Constitution autorise-t-elle l’État à appliquer des Lois différentes selon la religion du délinquant ? Ce serait anticonstitutionnel. La seule exception est celle de Mayotte, où les autorités françaises autorisent les tribunaux musulmans et la Charia si les intéressés sont musulmans. Mais c’est parce que nos autorités n’osent pas y prendre les mesures qui s’imposeraient.