Sargon De tous temps, et sans abus de langage l’on peut dire depuis Homo Habilis et jusqu’à la création de la Société des Nation et de l’ONU, depuis les premières hordes de nos lointains ancêtres, le contrôle du territoire de vie, était une condition de la survie de la horde. Qui contrôlait le territoire contrôlait les ressources de nourriture. Donc la survie. Et celui qui menaçait potentiellement cette survie, était « l’autre ». Celui qui était différent, qui venait d’ailleurs.
Habilis était un chasseur cueilleur, ce qui exclut la notion de territoire puisque nos très lointains ancêtres se déplaçaient en permanence. Par ailleurs, ils étaient très peu nombreux.
Bien plus tard, Sapiens a croisé la route de Néandertal sans le combattre. Bien au contraire, les deux races se sont métissées. Il faut attendre 11500 ans dans le passé pour assister aux premiers meurtres, et -5000 pour les premières guerres. Le lien avec la sédentarisation est donc évident.
Les chimpanzés, dont nous partageons la plupart des gènes, se livrent à des guerres de territoire. Mais ils sont sédentaires. Cet instinct agressif lié au territoire a donc été "éteint" durant sept millions d'années, s'agissant des peuples itinérants. Il s'est réveillé quand l'homme s'est fixé. Puis l'explosion démographique a encore aggravé les tensions.
Dernier point: Le cannibalisme, observé entre autre chez Néandertal, était fonctionnel en période de disette, mais on ne tuait pas pour manger l'adversaire, puisque ni Néandertal ni Sapiens ne tuaient d'autres hommes. Disons juste qu'on ne gâchait pas... S'agissant du cannibalisme rituel, difficile de dater la pratique, faute de connaitre les croyances religieuses du paléolithique, sans doute proches des croyances animistes contemporaines.