Sargon

Ce qui signifie que le racisme est naturel ?

Mais pourquoi lutter contre, alors ?

    liberté

    La réponse ne peut qu’être affirmative.

    Le racisme n’est pas une notion inventée par l’esprit humain. Il a été généré par les conditions d’existence, l’évolution cognitive, et l’environnement qui était ceux des Homos Habilis.

    De tous temps, et sans abus de langage l’on peut dire depuis Homo Habilis et jusqu’à la création de la Société des Nation et de l’ONU, depuis les premières hordes de nos lointains ancêtres, le contrôle du territoire de vie, était une condition de la survie de la horde. Qui contrôlait le territoire contrôlait les ressources de nourriture. Donc la survie. Et celui qui menaçait potentiellement cette survie, était « l’autre ». Celui qui était différent, qui venait d’ailleurs.

    Mais cela a été pratiquement la même chose pour la majorité des animaux.

    Les conditions de cohabitation entre les différents groupes humains ont été très variables selon les périodes, les parties du monde concernées, la natalité, les conditions climatiques et de nombreux autres facteurs. Mais de manière « naturelle », sans que ce soit inventé par l’esprit humain mais découle des circonstances. Se sont créé des sortes de « gènes-mémoire » qui ont fat entrer cette nécessité dans l’ADN des humains. C’est devenu une donnée biologique, génétique. La Culture que les humains créaient au fil des siècles et de l’évolution des mœurs, modifie la perception que nous avons de ce phénomène au cours du temps. Cela est entré dans une catégorie de choses relatives à ICM. Nous vivons dans l’Ignorance des Causes qui nous Motivent. C’est une autre histoire, mais cela y est lié indubitablement.

    Au fil et à mesure de l’évolution des sociétés humaines, et de leurs Cultures, différentes notions se sont modifiées. Dont celle de cette forme de racisme. N’étant plus nécessaire pour cause de survie, le contenu de cette « notion » s’est apaisée, a diminuée. Mais il en reste des traces dans nos cerveau triumnique. Probablement juste au dessus du niveau reptilien. Et se manifeste fréquemment, sans que nous en ayons forcément conscience. Surtout en faction du niveau de « civilisation » atteint par la société concernée.

    Mais nos sociétés se veulent de plus en plus civilisées, soucieuses de nombreux éléments et facteurs, dont tout ce qui se rapproche des Droits de l’Homme, des vertus de générosité, de reconnaissance de l’autre, etc …

    L’oncle Sigmund, dans son célèbre et magistral (pléonasme) ouvrage « Totems et Tabous », explique comment cela est lié à l’inceste. Mais les anthropologues ont tendance à penser que les Totems ont été créé non pas dans le but de maîtriser l’inceste, mais dans celui de freiner le cannibalisme de nos lointains ancêtre aux dépens des enfants de la horde. Mouflets que les mâles affamés avaient vite fait de démembrer et de boulotter, crus aux périodes les plus anciennes, cuits plus tard. C’est à classer dans l’un des surgeons du racisme. Mais c’est une autre question.

      Sargon De tous temps, et sans abus de langage l’on peut dire depuis Homo Habilis et jusqu’à la création de la Société des Nation et de l’ONU, depuis les premières hordes de nos lointains ancêtres, le contrôle du territoire de vie, était une condition de la survie de la horde. Qui contrôlait le territoire contrôlait les ressources de nourriture. Donc la survie. Et celui qui menaçait potentiellement cette survie, était « l’autre ». Celui qui était différent, qui venait d’ailleurs.

      Habilis était un chasseur cueilleur, ce qui exclut la notion de territoire puisque nos très lointains ancêtres se déplaçaient en permanence. Par ailleurs, ils étaient très peu nombreux.
      Bien plus tard, Sapiens a croisé la route de Néandertal sans le combattre. Bien au contraire, les deux races se sont métissées. Il faut attendre 11500 ans dans le passé pour assister aux premiers meurtres, et -5000 pour les premières guerres. Le lien avec la sédentarisation est donc évident.
      Les chimpanzés, dont nous partageons la plupart des gènes, se livrent à des guerres de territoire. Mais ils sont sédentaires. Cet instinct agressif lié au territoire a donc été "éteint" durant sept millions d'années, s'agissant des peuples itinérants. Il s'est réveillé quand l'homme s'est fixé. Puis l'explosion démographique a encore aggravé les tensions.
      Dernier point: Le cannibalisme, observé entre autre chez Néandertal, était fonctionnel en période de disette, mais on ne tuait pas pour manger l'adversaire, puisque ni Néandertal ni Sapiens ne tuaient d'autres hommes. Disons juste qu'on ne gâchait pas... S'agissant du cannibalisme rituel, difficile de dater la pratique, faute de connaitre les croyances religieuses du paléolithique, sans doute proches des croyances animistes contemporaines.

      22 jours plus tard

      Whoopi Goldber n'a même pas le niveau bac.

      Les médias adorent créer des tables rondes avec des personnes connues mais ignares (le second allant très souvent avec le premier) autour, je ne vois pas pourquoi ils s'étonnent ensuite que des idioties stratophériques soient prononcées autour de ces tables.

        grishka

        C’est d’abord une question de sémantique élémentaire. Le mot « racisme » peut être sujet à appréhensions diverses. Autant qu’il m’en souvienne, en français vernaculaire le plus ancien connu, Littré dit que la race est composée d’individus issus d’une même famille.

        Pour certains, oubliant le sens initial de « même famille » il ne peut y avoir de racisme qu’entre des « races » différentes, le mot race étant pris là dans son sens de l’époque coloniale, celui de groupes humains réellement différents quant à leurs caractéristiques physiologiques majeures.

        Pour d’autres, ce mot désigne une réaction de type épidermique, qui peut être d’origine multifactorielle. Origine dont la « race » n’est que l’un des éléments. « Une race de salopards » ne qualifie pas une caractéristique « raciale ». Mais une propension commune entre des individus qui peuvent très bien être de « races » différentes.

        En outre, il s’agit en cette occurrence de traductions plus ou moins fidèles au sens des mots réellement exprimés par la personne à l’origine du discours. Toutes les personnes versées dans les traductions savent que le précepte « traduction égal trahison », est de rigueur dans une large partie des cas concernés.

          katou
          Isabelle la Catholique a amorcé la pompe en expulsant d'Espagne les juifs convertis au catholocisme. (En 1492!!). C'est ainsi que les hérétiques supposés se sont transformés en peuple maudit, censément assassin du Christ. On note d'ailleurs le fait que, aux yeux glauques d'un antisémite, le simple fait de s'appeler Cohen justifie le pogrom, que Cohen soit juif pratiquant, chrétien, ou athée.
          Hitler n'a fait que reprendre cette vision des choses en réinventant une prétendue race juive, affligée de toutes les tares. Impossible d'ailleurs de définir cette "race sémite", qui ne serait que le seul fait des juifs, tant les différences d'aspect sont grandes entre askhénases et séfarades, sans parler des juifs russes ou éthiopiens. On pourrait y ajouter le fait que les différences culturelles entre ces différentes variétés de juifs sont souvent considérables. Enfin, "sémite" ne carctérise pas que les juifs.
          La vérité est qu'est juif celui qui se revendique comme tel, ou que les autres considèrent comme tel. Quant à l'antisémitisme, c'est un comportement pathologique nourri pendant 17 siècles par la chrétienté. Adolf n'a fait que récupérer et exploiter la psychose fabriquée et entretenue par les curés ou agonistes. Il va sans dire que l'antisémitisme musulman s'en est largement inspiré. Le triste sort des palestiniens n'est qu'un prétexte. Aucun musulman ne se préoccupe vraiment de la Birmanie, de l'Inde, ou de la Chine. (Mêmes les palestiniens cautionnent le massacre des Ouighours!).

          Sargon

          Même si l'on évoque des différences en lien avec l'ethnie, on constate que la diversité génétique est maximale au centre de l'Afrique, ce qui rend impossible la caractérisation d'une hypothétique "race noire". C'est même grâce à ce constat qu'on a pu démontrer l'origine africaine de Sapiens.
          S'agissant des juifs, on a sans doute à faire à la population la plus mélangée du monde, à l'aune des multiples conquêtes du territoire palestinien, suivies de migrations aux quatre coins de la planète, propres à favoriser les métissages. Et ces métissages n'ont pas été que génétiques.
          S'agissant des origines (avant la migration), la Palestine était le passage terrestre obligé entre côtes nord et sud du bassin méditerranéen. Donc, une zone de brassage intensif.

            Poufpouf Donc, une zone de brassage intensif.

            Une région de brasseur et pourtant pas de bière réputée; c'est certainement la raison qui a fait sortir Jésus de sa tombe, la bière n'était pas digne de lui! 😀

            katou Ce qui n'est pas faux, et sans entrer dans la discussion stérile sur l'existence ou non du racisme, le racisme n'est pas forcément le plus grand des maux de l'humanité.

            C'est bizarre Golberg , c'est un nom juif et elle est noire !

              12 jours plus tard
              • [supprimé]

              • Modifié

              **Malheureusement, cette tare humaine qu'est le
              véritable racisme tel qu'il se pratique en certaine partie de cette planète, ce n'est pas sur le point de disparaître et nous en avons quotidiennement des exemples, dans notre pays et ailleurs dans le monde, là où les origines ethniques, les croyances religieuses se "mélangent" et il est à craindre, malgré "l'intelligence de certains", ce phénomène ne soit toujours pas en voie d'extinction et cela vaut pour les "Blancs" et leur racisme envers les "Noirs" comme cela vaut également pour les "Noirs" et leur racisme envers les "Blancs" !!!..( C.Q.F.D !!!)...

                dupont77

                Ben oui , il y a des juifs de toute les couleurs vous en avez aussi en asie .

                • [supprimé]

                • Modifié

                ////Encore des caractères gras, dehors pour une semaine.

                [supprimé] il est à craindre, malgré "l'intelligence de certains", ce phénomène ne soit toujours pas en voie d'extinction et cela vaut pour les "Blancs" et leur racisme envers les "Noirs" comme cela vaut également pour les "Noirs" et leur racisme envers les "Blancs" !!!..( C.Q.F.D !!!)...

                Mieux vaut quand même distinguer le racisme de domination du racisme communautariste, ne serait-ce que par respect pour la définition du dictionnaire. D'ailleurs, quand on parle de "racisme anti-blancs", on qualifie un phénomène spécifique sans grand rapport avec celui de l'aparteid de jadis. Il y a des points communs, mais aussi des différences, d'où la nécessité impérative de compléter le mot "racisme". Mettre un signe égal entre des concepts différents est source d'erreurs dans les analyses.

                Les noires anti-noir ... Allo Assa Traoré ?

                En Afrique du Sud, le retour de la dangereuse ritournelle xénophobe
                Le message était clair: "Etrangers, rentrez chez vous"...
                "Nous voulons reprendre notre pays, notre espace est occupé par les étrangers", a lancé Bhekani Thusi, 38 ans. Pour lui, les migrants sont responsables du trafic de drogues, des gamins à la rue et de tout ce qui va de travers dans le pays... https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/en-afrique-du-sud-le-retour-de-la-dangereuse-ritournelle-xenophobe_2168353.html

                Plusieurs milliers de personnes ont crié leur «ras-le-bol» des travailleurs immigrés
                https://www.20min.ch/fr/story/plusieurs-milliers-de-manifestants-anti-migrants-defilent-a-johannesburg-529442473759

                Les vidéos ici

                https://forum-politique.org/d/142861-14-siecles-desclavage-et-de-traite-negriere-arabo-musulmane

                  Poufpouf

                  Sémantique et syntaxe totalement dévoyées.

                  L’antisémitisme n’a qu’une définition. Il est une attitude systématiquement hostile à l’égard de ce qui est juif. Ou qui montre une caractéristique inconsciemment appréhendée par l’antisémite supposé comme étant d’origine juive.

                  Dire d’un juif qu’il peut être un antisémite est aussi doté de sens que dire d’un abricot qu’il est anti-abricot. Ou de dire d’un auvergnat qu’il est anti-auvergnat.

                  Un juif ne peut pas être antisémite. Cela ne veut rien dire. Dire du mal d’un juif n’est pas de l’antisémitisme. Au pire c’est une erreur ou une connerie. Généralement une connerie plus grosse que celui qui l’émet.

                  Il y a une petite catégorie de juifs qui ont d’eux-mêmes une attitude regrettable à cet égard. Ce sont ceux qualifiés par les autres juifs de l’appellation de « juifs honteux ». Ces juifs pensent que critiquer ce qui peut être juif amènera les non juifs à les considérer non pas comme des juifs, mais comme des individus « fréquentables ». « Normaux ». C’est-à-dire pas juifs. Ils croient que critiquer Israël ou tout ce qui a un caractère juif, amènera leurs interlocuteurs à les considérer comme s’ils n’étaient pas juifs. Ce faisant, ils se mettent le doigt dans le coquard jusqu’au coude. Quelques-uns sont bien connus, ou l’ont été. Par exemple ce que fut l’éditorialiste Jean Daniel de son vivant. Il était convaincu que dénigrer en permanence l’État d’Israël et son armée, Tsahal, que lui et sa fille qualifiaient en permanence d’armée nazie , allait amener la bourgeoisie parisienne à le considérer comme l’un des siens. Il se faisait de douces illusions.

                  Par contre, il y a chez certains juifs, une propension certaine à se tirer une balle dans le pied. Sans doute une conséquence de la prise de conscience par certains juifs, que le passé de leur peuple n’est qu’un long martyrologue. Et qui ne s’en sont pas remis, ayant inconsciemment à l’esprit que son sort peut être celui d’Ophélie. Qu’est-il préférable ? Être ou ne pas être ? William détient peut-être la réponse.