Les Jacobins n'étaient rien d'autre qu'un monstrueux assemblage de tout ce que notre pays avait de plus abject. Un ramassis d'escrocs et d'aventuriers, d'hommes perdus de débauches. Une véritable secte dont le langage et surtout la folie, ne méritaient que le mépris. L'atrocité de leurs actions surpassait de loin l'extravagance de leurs discours. Tous avaient intérêt à perpétrer l'anarchie. Une anarchie déchaînée partout, où les associés provinciaux dressés à tous les crimes par les Jacobins de Paris, se livraient aux plus noirs forfaits. On brandissait les torches tandis que brillaient les armes. Ces gens-là ne rêvaient que d'embuches et de trahisons. On comprend pourquoi ils s'attachèrent tout de suite à notre petit bourgeois. Ils étaient prêts à le seconder de leurs poignards, dès qu'il leur désignait les victimes à immoler. Ce qui est sùr, c'est que Robespierre ne manquait pas d'exécuteurs, il pouvait sans crainte dicter ses arrêts de sang et devint redoutable.

candidus

Aaah, Merda, je confirme : c’est assez rigolo. Le nom déjà, ça ne s’invente pas. J’ai cru comprendre que cet agent de police avait peut-être tiré sur Robespierre et l’avait atteint, mais qu’il se peut aussi que ce soit un fake. Peut-être qu’il a tiré, mais touché, ce n’est pas sûr. L’autre version est le déguisement d’un suicide en meurtre.

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas la réalité de l’événement qui compte : dans l’histoire, les légendes et les fantasmes ont parfois plus d’effet que les faits en eux-mêmes. Cet épisode a été,si ce n’est créé, au moins instrumentalisé par les Thermidoriens (et les contre-révolutionnaires par ailleurs : attention, ce ne sont pas les mêmes). C’est une façon de masquer le fait que Robespierre a été renversé pour des questions politiques, et par des hommes politiques, dans le cadre d’un combat politique, et pas des questions de morale, encore moins de la psychologie de bazar comme j’en lis dans ce fil : Robespierre monstre, Robespierre fou, dégénéré, etc. Merda, c’est l’homme du peuple (c’est un flic de base, pas un politique ou un militant de quoi que ce soit) et son acte prouve que la chute de Robespierre, c’est la révolte du peuple, un mouvement populaire spontané contre les horreurs de la Terreur, etc.
Tout cela étant du pipeau : il s’agit d’une manœuvre de gens qui sont les copains de Robespierre (c’est la même chose que les rapports Robespierre/Desmoulins, sur lesquels vous avez beaucoup chiâlé sans comprendre qu’on ne parle pas d’une époque normale, avec des réactions normales, comme faire plaisir à un copain).
Ces gens (les Thermidoriens, ceux qui l’ont effacé) étaient des Terroristes distingués comme lui, ont travaillé complètement avec lui, et d’ailleurs ils ne cesseront pas de guillotiner comme des fous bien après la mort du « dictateur ». L’ultra-violence étatique et le génocide ne leur posaient aucun problème moral. Mais c’était très commode de faire passer sa mort pour une expression de la volonté du peuple, représenté ici par ce gendarme. Bref, Merda, c’est sa Charlotte Corday à lui.

    J'ai vu ce midi une émission (La chaîne parlementaire ? ) sur le poujadisme, la Quatrième République, etc. Période de grande instabilité politique, les gouvernements tombant les uns à la suite des autres en 6 mois, etc. Ils évoquaient le Président Edgar Faure. Songeant à notre conversation, cela m'a rappelé cette anecdote au sujet d'Edgar Faure. J'ignore si elle est vraie mais la voici. A défaut de vous convaincre, elle vous fera au moins marrer.
    Edgar est battu une nouvelle fois après une cabale obscure dans le genre de l'époque, et fait la passation de pouvoir avec son successeur (je ne me souviens plus lequel). Et Faure lui dit : je vous ai préparé deux enveloppes, que vous pourrez utiliser en cas de grande crise et chute possible de votre gouvernement. Il y a un ordre, voyez, je les ai numérotées. Prenez d'abord la première.
    Peu de temps après, l'impétrant se trouve en grande difficulté politique et ouvre la première enveloppe, qui contient le message : "vous n'avez qu'à tout me mettre sur le dos". L'argument de l'héritage, vous voyez : ce qui va mal, c'est pas moi, c'est la faute de mon prédécesseur, un grand classique de la poloche.
    Mais quelques temps plus tard, le même Président se retrouve dans une situation intenable, où son gouvernement est aux abois, et il ouvre la seconde enveloppe. Qui contient le message : "vous n'avez qu'à rédiger deux enveloppes".

    Pourquoi je vous parle de cela, à part la rigolade ? Parce que j'ai le sentiment que Robespierre est une victime de la première enveloppe : on lui a tout mis sur le dos, - y compris, comme je l'ai démontré touchant le cas de la Vendée des politiques auxquelles il s'est opposé. Un parfait bouc émissaire, en quelque sorte.

    courtial Et Trotsky pareil : un suicide assisté mais qui a réussi.
    Prochainement, nous étudierons le cas de Jules César. 💃

    En tout cas je dénonce un fake monté par des gauchiss' : Robespierre n'a pas été arrêté pour des raisons politiques, mais par ses copains qui avaient encore toute leur tête.

    On en reviendra toujours au complot anti-français. Le cas de Jules César diffère, Robespierre est un factieux et un complotiste. César est un grand homme assassiné. Cependant grand homme qu'il est il a conquis la gaule et étranglé Vercingétorix, qui était notre chef. Etait-il meilleur pour autant ? Son courage et les événements ont conduits à sa perte, était-il barbare, désinformé, naïf, inconscient ou idiot ?

    courtial
    Robespierre a été renversé par des "ultras", des durs , membres du Comité de Salut Public (Collot d'Herbois, Billaud- Varenne, Barère)soit le gouvernement de l'époque de la Terreur
    Après sa chute la guillotine n'a fonctionné que pour les responsables du tribunal révolutionnaire dont Dumas son chef et Fouquier-Tinville, l'accusateur public et quelques autres.

    Ensuite plus de guillotine, Collot d'Herbois et Billaud-Varenne ont été envoyés au bagne de Cayenne (Barère s'était caché)

      La popularité du petit bourgeois Robespierre vient du fait que le 10 août 1792, il se prononce en faveur de la mort du Roi.

      Le scélérat considère que son exécution est une mesure de salut public. Il s'attache à prouver aux Jacobins qu'ils devaient tuer Louis XVI, il s'agissait affirmait-il d'une mesure de sûreté. Toutes ses accusations ridicules n'étaient que prétextes pour amuser la crédulité du peuple. Au Tribunal des scélerats et des traîtres iniques, tous ces brigands préparaient la mort du Roi.

      Le duc d'Orléans qui était le cousin du Roi, vota le premier la mort, et pour comble de malheur, il fut aussi le premier à appuyer la motion de Robespierre de ne pas lui permettre à faire appel au peuple de France. Cet infâme criminel eut l'outrecuidance de déclarer que sa conduite avait été conforme à sa conscience. Mais de quelle conscience parlait ce scélérat ?

      Il faut dire que ce moyen l'eut certainement sauvé car le peuple de France, non pas la populace parisienne, n'aurait jamais consenti à sa mort. Robespierre qui avait tout prévu, le savait très bien. Le jugement de mort fut donc confirmé avec exécution dans les 24 heures. Inutile de dire que la mort du Roi fut un triomphe pour Robespierre et les Jacobins.

      candidus
      Pas de politique, l'objectif était d'abattre Robespierre qui à cette époque détenait le pouvoir et qui dans sa folie meurtrière les menaçait.

      C'est le 27 juillet 1793 que la porte du pouvoir s'ouvre pour Robespierre, qui est élu au Comité de Salut public.

      C'était un Comité dont les membres se réunissaient en secret pour prendre des décisions. Les membres formant le Comité de Salut public étaient amovibles et renouvelables tous les mois. Cependant, une fois que Robespierre se constitua lui-même membre essentiel de ce Comité, l'amovibilité en question ne tomba que sur ceux qui lui déplaisaient. Ne voulant s'entourer que de gens dignes de lui, il les rendit comme lui, permanents. Notre pays se vit donc gouverné par le Comité de Salut public, ce Comité étant lui-même gouverné par Robespierre. Ce Comité était tellement important qu'il organisait les autres Comités, instituait toutes les autorités, et nommait les hommes à toutes les places : les tribunaux, la police et les armées, absolument tout lui était subordonné et lui obéissait aveuglément. Il prenait les grandes mesures, traitait les affaires secrètes, expédiait les instructions aux agents de la République sur tout notre territoire ou à l'étranger. Robespierre établissait des décrets importants qu'il faisait enrégistrer par la Convention. Il suffisait qu'il exprime ses volontés pour qu'elles deviennent lois à l'Assemblée qui lui était docile. Il ne consultait même plus ses complices.

      Devenu despote, ses décrets tout comme ceux de la Convention faisaient force de Loi. Les ministres de cette prétendue République n'étant plus que de simples agents du Comité de Salut public, il les supprima par décret comme << inutiles et dangereux >>. En fait, il les remplaça par douze Commissions surveillées par le Comité. Ainsi, plus rien ne pouvait entraver la puissance de ce despote. Il possédait maintenant tous les genres de pouvoirs dans ses mains redoutables. Maître absolu de la France, il va tout faire pour conserver son autorité en utilisant la ruse, l'audace, l'hypocrisie mais surtout la TERREUR !

        chevalier-du-temple C'est le 27 juillet 1793

        Notez la coïncidence de dates : 27 juillet 93 - 27 juillet 94. Un an pour organiser l'enfer en France et y descendre.

        chevalier-du-temple l'amovibilité en question ne tomba que sur ceux qui lui déplaisaient. Ne voulant s'entourer que de gens dignes de lui.

        de gens "dignes" de lui. Quelle antiphrase d'ironie... C'est-à-dire des incorruptibles. Comme lui.
        Incorruptibles, sans pitié et sans merci, dans le service du mal et de la nuisance à infliger aux êtres humains.

          Samantha2 La réalité a été occulté pendant trop longtemps et je pense qu'il faut mettre les pendules à l'heure même si c'est douloureux. On nous a construit une fausse mémoire qui arrangeait bien et on nous a caché que 1789 n'a pas été un progrès pour la France mais une terrible descente aux enfers. La République a été bâti sur le mensonge et sur les massacres et génocide. Il est grand temps que les gens en prennent conscience.

          C'est devenu.un réquisitoire à charge, pour ne pas dire un proces stalinien, cette discussion . Personne ne prend sa défense, ou trouve des circonstances attenuantes ?

          A 31 ans, Robespiierre est élu député du 1/3 état des les 1ers états généraux de 1789 et sera guillotiné en août 1794 à 36 ans . Il aura participé à l'essentiel de la Révolution française.
          Avocat, il ne fait pas partie de cette bourgeoisie qui s'est enrichie grâce à la vente des biens nationaux.

          Robespierre, issu de la bourgeoisie, dans une famille de juristes , orphelin de mère à 6 ans, puis abandonné par son père est élevé par son grand père maternel.
          On dit qu'il fait de brillantes études au lycée Louis le Grand, déjà lycée prestigieux. Là, il découvre les idées de JJ Rousseau.
          Devenu avocat à Arras, il est élu à 31 ans, député du tiers état dès les États généraux de 1789.
          Il y défend les idées sociales, comme l'abolition de l'esclavage, le suffrage universel contre le suffrage censitaire, la nationalité française pour les juifs.....

          Ce qui manque à cet fil de discussion, c'est pourquoi et comment la France est tombée dans la terreur et la dictature.

            Les bibliothèques, musées, librairies et médiathèques sont grands ouverts pour étancher votre soif de connaissance (nous ne mordons pas, c'est promis).

            marcopolo Ce qui manque à cet fil de discussion, c'est pourquoi et comment la France est tombée dans la terreur et la dictature.

            C'est hors-sujet.

            marcopolo comment la France est tombée dans la terreur et la dictature.

            Robespierre a été le principal acteur de la terreur afin disait-il pour éliminer tous les ennemis de la Révolution;
            Il voyait des ennemis de la Révolution partout , surtout parmi ceux qui s'opposaient à sa personne.

            Une fois à la tête du Comité de Salut public, Robespierre qui était attentif envers les moindres entreprises de ses rivaux, lorsqu'il surprenait un tort, il n'hésitait pas à en référer au Tribunal du Peuple, tournant une simple affaire de point de vue en un crime. Il dénonçait tous ceux qui lui déplaisaient comme conspirateurs et traîtres afin d'obtenir un arrêt de mort que la Convention ratifait. Il fit envoyer à la guillotine un nombre impressionnant de membres de la Convention, "dignes" disait-il, du supplice. En vérité, la plupart des ces pauvres-bougres avaient dans bien des cas, fait simplement ombrage au tyran par leurs talents. On avait tellement peur de lui à la Convention, que quiconque avait la témérité d'ouvrir la bouche dans un sens contraire au sien, était réduit au silence par son regard terrifiant.