Robespierre a eu le tort de participer à un complot contre les institutions représentatives en ayant déclaré une proscription.

lugrin Il était l'incorruptible. Il n'a jamais profiter de son pouvoir pour s'enrichir.
Ce qui est très rare parmi les hommes politiques,

La bonne excuse pour défendre les petits délinquants et les grands criminels de la politique.
La richesse ne vaut jamais que par le pouvoir qu'elle donne.

    cheshire-cat Un mal altruiste* est-il plus respectable qu'un mal égoïste est la question ?

    *il y a certes matière à débat.

    marcopolo Hitler, Staline, Pol Pot et Kim-Jong-un ont aussi leur fan club. Comment racheter une ordure comme Robespierre qui fut la plus abjecte qui soit ?

      lugrin Il n'est toujours pas perçu come une "ordure".

      Cela dépend par qui mon cher lugrin.

      lugrin Il dispose d'une station de métro à son nom.

      Je sais, j'ai pratiqué cette ligne pendant des années et chaque fois, son nom apparaissait comme un flash.

      lugrin Lorsque j'étais à l'école, c'était " l'incorruptible" une sorte de modèle de vertu.

      C'est en effet ce que l'on nous apprenait dans les écoles de la République.

      lugrin l'incorruptible" une sorte de modèle de vertu.

      "vertu" ? Des guillemets, s'il vous plaît, Lugrin. Mais je vais tâcher d'éclairer brièvement votre lanterne.

      Incorruptible dans le service du Mal. Ça c'est la vérité.
      N'oubliez pas que pour les mauvais, le mal c'est "bien". Et que le vrai Bien __ qu'ils détestent __ est le "mal"
      qu'ils combattent. Donc inversion totale des valeurs.

      Il n'y a de vraie Vertu que celle qui a pour fondement et pour finalité l'amour de Dieu.
      Ceux qui pataugent jusqu'aux genoux dans le sang de leur frères humains, haïssent donc la vraie Vertu.
      Je le redis : ils sont incorruptibles dans le service du Mal.

      Qui est incorruptible dans le Mal, et jamais détournable du service du Mal sans aucune pitié ? Satan.
      Donc : Incorruptible à l'image de Satan.

        lugrin Lorsque j'étais à l'école, c'était " l'incorruptible" une sorte de modèle de vertu.

        C'est donc vous dire combien, hélas, la République __ née de la Révolution luciférienne, ne l'oublions jamais __, vous menait en bateau à l'école. Et combien elle a mené en bateau les jeunes Français ,de génération en génération, au plan des idées profondes.

        Robespierre excellait dans les manoeuvres noires. C'était un charlatan qui feignait de réclamer des droits en faveur des prêtres qui, selon lui, étaient des citoyens comme les autres. Le problème, c'est que cet hypocrite était en réalité, un des principaux éléments de leur persécution au sein du Comité secret des Jacobins. Il fut démasqué comme persécuteur de la religion et du clergé alors qu'il prétendait avoir des sentiments religieux et des principes de respect pour la religion.

          courtial

          Un être infâme.
          De ces petits-bourgeois, insufisamment malin pour aller frayer avec les grands. Hélas, il avait suffisamment d'intelligence pour avoir conscience de sa médiocrité, trop d'orgueil pour accepter la réalité de ses moyens et trop peu de morale pour ne pas agir au pire quand il en eut l'occasion.
          La révolution lui donne une chance que, en nul autre temps, il n'aurait eu. Etouffé par le mélange de son orgueil et de la frustration accumulée, il ne put que s'élancer dans une trajectoire aussi sanglante que délirante. De ces tyrans qui se convainque de servir le bien, histoire de ne même pas assumer l'horreur de leurs actes.

          Un personnage pour qui la guillotine a même été trop d'honneur, il n'eut mérité que de se faire défoncer le crâne a coup de crosse et d'être enterrer a moitié mort dans un cul de bas de fosse.

            lugrin Ne vous perdez pas dans ces méandres, Lugrin.

            Tous étaient du même sac de vipères, plus sifflantes ou moins sifflantes, mais toutes venimeuses.

            Belle la morale de Robespierre.

            Devenu président du Club des Jacobins, c'est là qu'il va acquérir sa notoriété. Il ne cessera de dénoncer les complots. Comme il fallait absolument de l'argent pour alimenter les caisses de l'État, ce sont les bien de l'Église de France qui firent les frais de ses desseins. Il traça un plan et suggéra les moyens de la vente de biens de l'Église, qu'avaient d'ailleurs imaginés les Jacobins. Pourtant, personne ne reprochait à l'Église ses propriétés, pour la bonne raison que tout le monde savait qu'elles avaient pour origine légitime, les dons des fidèles et qu'elles servaient à entretenir les deux grands services publics de l'époque, c'est-à-dire les écoles et l'assistance. Néanmoins, contrairement à la Déclaration des droits de l'homme qui proclamait inviolable le droit de propriété, les biens ecclésiastiques furent déclarés biens nationaux, et vendus le plus souvent à vil prix.

            Robespierre donna l'instruction suivante à ses agents de province :...<< L'essentiel est que la vente des biens du clergé s'effectue, n'importe comment. Il faut adjuger à quelque prix que ce soit. Dans la vente des Églises, Couvents et Abbayes, la préférence doit être accordée à ceux qui s'engagent à les faire démolir aussitôt après l'achat. >>

            Samantha2 Incorruptible dans le service du Mal. Ça c'est la vérité.

            Alors qu'avec des personnes soucieuses de leur intérêt, on peut discuter.

            Éthique de conviction ou éthique de responsabilité.

            Raison ou exaltation.

              cheshire-cat Éthique de conviction ou éthique de responsabilité.

              Raison ou exaltation.

              Ne vous fatiguez pas trop à ratiociner. C'est le gendarme Merda qui trancha.

              Robespierre impatient de détruire la royauté, imagina le plus sùr moyen de renverser le trône consitutionnel : rendre l'image du Roi odieuse aux yeux de la Nation. Il fallait absolument rendre le Roi coupable au jugement du peuple. Eventuellement provoquer des émeutes et des attroupements séditieux. Il espérait ainsi que le Roi effrayé, donnerait l'ordre à repousser la violence par la force. Il pourrait ensuite dire au peuple que le Roi faisait couler le sang français et qu'il n'avait donc plus le droit de gouverner. Seulement voila, le Roi était un homme modéré et il répugnait à faire tirer sur la foule. Robespierre était désespéré de la modération de Louis XVI et du manque de succès de ses machinations contre lui. Alors afin de précipiter les choses, il alla même jusqu'à faire assiéger son palais par la populace armée. De là, les horribles journées du 21 juin et du 10 août 1792. Il existe un document très intéressant écrit par un certain Carra, qui fut un complice de Robespierre, et qui dit que la journée du 10 août fut préparée dans un cabaret du faubourg Saint Antoine, dans un Comité de cinq personnes, dont était Robespierre. Il tira l'avantage d'achever le Roi dans l'esprit du peuple ainsi que d'effrayer l'Assemblée législative. Dès lors, Paris fut dans un état d'ébullition constant, et les Jacobins appelèrent le Roi << l'assassin de son peuple >> en demandant à renfort de cris sa déchéance et sa mort. Ce scélérat de Robespierre appellera à de nouveaux désordres qui seront les effroyables massacres de septembre 1792. C'est à ce dénouement que visait Robespierre. Il avait bien mérité des siens, par son dévouement, ses crimes et ses incroyables machinations.

                lugrin

                Cette idée d'un Robespierre coincé sexuellement - pour l'opposer à un Danton profus sur ce point-là - est une construction postérieure (si j'ose). Cela a pu être évoqué dans les phases de psychanalyse sauvage, comme quoi c'était un frustré et un impuissant, qui voulait se venger en faisant massacrer la Terre entière, etc.
                Cela ne résiste pas à la factualité historique : à Paris, il vivait dans une pension tenue par Madame Duplay, qui avait deux ou trois filles, je ne sais plus trop, Un environnement familial - qui avait dû lui manquer avant - plutôt féminin. Une des filles en pinçait pour lui, paraît-il. Dans les cafés où il passait le plus clair de son temps, il était souvent avec des femmes, dont, globalement, il appréciait la compagnie.
                Il avait par ailleurs ses limites : il n'a pas bougé le petit doigt pour soutenir Olympe de Gouges et les premières "féministes". Lui qui, comme je l'ai dit et le répète, était un droitdelhommiste fanatique, n'a pas prêté attention au fait que l"Homme", ce sont aussi pour moitié des femmes et qu'on ne voit pas bien pourquoi elles n'auraient pas le droit de voter, etc.
                Cela, ça lui est passé au-dessus de la tête.

                  courtial
                  Robespierre était à Paris hébergé chez les Duplay. Il semblait apprécié chez les Duplay dans un environnement familial majoritairement féminin.
                  Ce que l'on sait c'est que ses relations avec les filles de Mme Duplay seraient restées courtoises. En clair a priori pas de relation sexuelle, ni chez les Duplay, ni semble-t-il ailleurs.
                  En quelque sorte sur ce plan Robespierre était strictement l'inverse de Danton.