lugrin Il n'est toujours pas perçu come une "ordure".

Cela dépend par qui mon cher lugrin.

lugrin Il dispose d'une station de métro à son nom.

Je sais, j'ai pratiqué cette ligne pendant des années et chaque fois, son nom apparaissait comme un flash.

lugrin Lorsque j'étais à l'école, c'était " l'incorruptible" une sorte de modèle de vertu.

C'est en effet ce que l'on nous apprenait dans les écoles de la République.

lugrin l'incorruptible" une sorte de modèle de vertu.

"vertu" ? Des guillemets, s'il vous plaît, Lugrin. Mais je vais tâcher d'éclairer brièvement votre lanterne.

Incorruptible dans le service du Mal. Ça c'est la vérité.
N'oubliez pas que pour les mauvais, le mal c'est "bien". Et que le vrai Bien __ qu'ils détestent __ est le "mal"
qu'ils combattent. Donc inversion totale des valeurs.

Il n'y a de vraie Vertu que celle qui a pour fondement et pour finalité l'amour de Dieu.
Ceux qui pataugent jusqu'aux genoux dans le sang de leur frères humains, haïssent donc la vraie Vertu.
Je le redis : ils sont incorruptibles dans le service du Mal.

Qui est incorruptible dans le Mal, et jamais détournable du service du Mal sans aucune pitié ? Satan.
Donc : Incorruptible à l'image de Satan.

    lugrin Lorsque j'étais à l'école, c'était " l'incorruptible" une sorte de modèle de vertu.

    C'est donc vous dire combien, hélas, la République __ née de la Révolution luciférienne, ne l'oublions jamais __, vous menait en bateau à l'école. Et combien elle a mené en bateau les jeunes Français ,de génération en génération, au plan des idées profondes.

    Robespierre excellait dans les manoeuvres noires. C'était un charlatan qui feignait de réclamer des droits en faveur des prêtres qui, selon lui, étaient des citoyens comme les autres. Le problème, c'est que cet hypocrite était en réalité, un des principaux éléments de leur persécution au sein du Comité secret des Jacobins. Il fut démasqué comme persécuteur de la religion et du clergé alors qu'il prétendait avoir des sentiments religieux et des principes de respect pour la religion.

      courtial

      Un être infâme.
      De ces petits-bourgeois, insufisamment malin pour aller frayer avec les grands. Hélas, il avait suffisamment d'intelligence pour avoir conscience de sa médiocrité, trop d'orgueil pour accepter la réalité de ses moyens et trop peu de morale pour ne pas agir au pire quand il en eut l'occasion.
      La révolution lui donne une chance que, en nul autre temps, il n'aurait eu. Etouffé par le mélange de son orgueil et de la frustration accumulée, il ne put que s'élancer dans une trajectoire aussi sanglante que délirante. De ces tyrans qui se convainque de servir le bien, histoire de ne même pas assumer l'horreur de leurs actes.

      Un personnage pour qui la guillotine a même été trop d'honneur, il n'eut mérité que de se faire défoncer le crâne a coup de crosse et d'être enterrer a moitié mort dans un cul de bas de fosse.

        lugrin Ne vous perdez pas dans ces méandres, Lugrin.

        Tous étaient du même sac de vipères, plus sifflantes ou moins sifflantes, mais toutes venimeuses.

        Belle la morale de Robespierre.

        Devenu président du Club des Jacobins, c'est là qu'il va acquérir sa notoriété. Il ne cessera de dénoncer les complots. Comme il fallait absolument de l'argent pour alimenter les caisses de l'État, ce sont les bien de l'Église de France qui firent les frais de ses desseins. Il traça un plan et suggéra les moyens de la vente de biens de l'Église, qu'avaient d'ailleurs imaginés les Jacobins. Pourtant, personne ne reprochait à l'Église ses propriétés, pour la bonne raison que tout le monde savait qu'elles avaient pour origine légitime, les dons des fidèles et qu'elles servaient à entretenir les deux grands services publics de l'époque, c'est-à-dire les écoles et l'assistance. Néanmoins, contrairement à la Déclaration des droits de l'homme qui proclamait inviolable le droit de propriété, les biens ecclésiastiques furent déclarés biens nationaux, et vendus le plus souvent à vil prix.

        Robespierre donna l'instruction suivante à ses agents de province :...<< L'essentiel est que la vente des biens du clergé s'effectue, n'importe comment. Il faut adjuger à quelque prix que ce soit. Dans la vente des Églises, Couvents et Abbayes, la préférence doit être accordée à ceux qui s'engagent à les faire démolir aussitôt après l'achat. >>

        Samantha2 Incorruptible dans le service du Mal. Ça c'est la vérité.

        Alors qu'avec des personnes soucieuses de leur intérêt, on peut discuter.

        Éthique de conviction ou éthique de responsabilité.

        Raison ou exaltation.

          cheshire-cat Éthique de conviction ou éthique de responsabilité.

          Raison ou exaltation.

          Ne vous fatiguez pas trop à ratiociner. C'est le gendarme Merda qui trancha.

          Robespierre impatient de détruire la royauté, imagina le plus sùr moyen de renverser le trône consitutionnel : rendre l'image du Roi odieuse aux yeux de la Nation. Il fallait absolument rendre le Roi coupable au jugement du peuple. Eventuellement provoquer des émeutes et des attroupements séditieux. Il espérait ainsi que le Roi effrayé, donnerait l'ordre à repousser la violence par la force. Il pourrait ensuite dire au peuple que le Roi faisait couler le sang français et qu'il n'avait donc plus le droit de gouverner. Seulement voila, le Roi était un homme modéré et il répugnait à faire tirer sur la foule. Robespierre était désespéré de la modération de Louis XVI et du manque de succès de ses machinations contre lui. Alors afin de précipiter les choses, il alla même jusqu'à faire assiéger son palais par la populace armée. De là, les horribles journées du 21 juin et du 10 août 1792. Il existe un document très intéressant écrit par un certain Carra, qui fut un complice de Robespierre, et qui dit que la journée du 10 août fut préparée dans un cabaret du faubourg Saint Antoine, dans un Comité de cinq personnes, dont était Robespierre. Il tira l'avantage d'achever le Roi dans l'esprit du peuple ainsi que d'effrayer l'Assemblée législative. Dès lors, Paris fut dans un état d'ébullition constant, et les Jacobins appelèrent le Roi << l'assassin de son peuple >> en demandant à renfort de cris sa déchéance et sa mort. Ce scélérat de Robespierre appellera à de nouveaux désordres qui seront les effroyables massacres de septembre 1792. C'est à ce dénouement que visait Robespierre. Il avait bien mérité des siens, par son dévouement, ses crimes et ses incroyables machinations.

            lugrin

            Cette idée d'un Robespierre coincé sexuellement - pour l'opposer à un Danton profus sur ce point-là - est une construction postérieure (si j'ose). Cela a pu être évoqué dans les phases de psychanalyse sauvage, comme quoi c'était un frustré et un impuissant, qui voulait se venger en faisant massacrer la Terre entière, etc.
            Cela ne résiste pas à la factualité historique : à Paris, il vivait dans une pension tenue par Madame Duplay, qui avait deux ou trois filles, je ne sais plus trop, Un environnement familial - qui avait dû lui manquer avant - plutôt féminin. Une des filles en pinçait pour lui, paraît-il. Dans les cafés où il passait le plus clair de son temps, il était souvent avec des femmes, dont, globalement, il appréciait la compagnie.
            Il avait par ailleurs ses limites : il n'a pas bougé le petit doigt pour soutenir Olympe de Gouges et les premières "féministes". Lui qui, comme je l'ai dit et le répète, était un droitdelhommiste fanatique, n'a pas prêté attention au fait que l"Homme", ce sont aussi pour moitié des femmes et qu'on ne voit pas bien pourquoi elles n'auraient pas le droit de voter, etc.
            Cela, ça lui est passé au-dessus de la tête.

              courtial
              Robespierre était à Paris hébergé chez les Duplay. Il semblait apprécié chez les Duplay dans un environnement familial majoritairement féminin.
              Ce que l'on sait c'est que ses relations avec les filles de Mme Duplay seraient restées courtoises. En clair a priori pas de relation sexuelle, ni chez les Duplay, ni semble-t-il ailleurs.
              En quelque sorte sur ce plan Robespierre était strictement l'inverse de Danton.

              chevalier-du-temple 10 août 1792. I

              La journée du 10 aout a achevé la Révolution . Avant cette date on avait une sorte de monarchie constitutionnelle, le roi signant les lois élaborées par d'autres. Cette date à conduit à la mort du roi.
              Le principal acteur de l'insurrection du 10 aout a été Danton, Robespierre , couard, étant resté dans l'ombre.
              A l'époque beaucoup des acteurs de la Révolution , dont La Fayette, patron de la garde nationale, considéraient qu'il fallait conserver la monarchie constitutionnelle et qu'il ne fallait pas aller plus loin.
              En d'autres termes, les acteurs de cette insurrection ont pris des risques personnels, en cas d'échec ils risquaient beaucoup.
              Danton a pris ces risques, pas Robespierre.

                Sur cette personne, on peut mettre un délit de complot contre la France, en effet il a pris partie contre les institutions. Ceci fait qu'il existe un phénomène de complotisme

                Quelques explications pour ceux dont les connaissances sur les massacres de septembre 1792 seraient marginales.

                Devant les premiers échecs essuyés par les troupes françaises désorganisées dans leurs cadres par l'émigration, la haine habilement exploitée par les ennemis du régime se tourna contre ceux qui passaient pour ses fidèles partisans, les émigrés et le clergé. L'attitude de Louis XVI qui n'osait rien contre les émigrés, acheva de le perdre dans l'opinion publique. On l'accusa de relations suspectes avec l'Autriche contre la France. Et devant l'attitude hésitante de la législative, la Commune de Paris prit le pouvoir : sous prétexte de commerce avec l'ennemi dont les armées envahissaient la France, les chefs usurpateurs du pouvoir remplirent de << suspects >> les prisons de Paris, la Force rue Saint-Antoine, l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés et le Couvent des Carmes. Donc, les armées de la coalition s'avançaient sur la route de Paris, et tous les émeutiers de la capitale, responsables de tous les crimes et pillages qui avaient été commis, se sentir menacés. C'est alors que Marat, qui était l'un des chefs des enragés, lança à ses complices cette sinistre consigne :...<< Avant de disparaître, supprimez vos ennemis..., visitez les prisons, massacrez les nobles, les prêtres, les riches. Achevez vos victimes, ne laissez derrière vous que du sang et des cadavres. >>

                Danton qui était le véritable détenteur du pouvoir, fut actuellement l'organisateur des massacres par lesquels il pensait devoir effrayer les peuples de l'Europe. La tuerie fut ordonnée par Marat et protégée par Danton. Tout avait été méthodiquement organisé. En dix jours, tout était prêt; les listes de proscriptions imprimées, les égorgeurs choisis et embauchés à raison de 6 francs par jour et le vin à discrétion ! Le 2 septembre on entendit le canon d'alarme tonner sur le Pont-Neuf en même temps que le drapeau noir était hissé à l'Hotel de Ville, ce fut le signal des massacres des suspects et des réfractaires, immolés sans jugement mais désignées par Marat. Pendant cinq jours, deux ou trois cents égorgeurs, tirés des bas-fonds de la société, se répandirent dans les prisons de Paris et s'y livrèrent à un horrible carnage. A l'Abbaye il y eut plus de 300 victimes, à la Conciergerie plus de 600 morts. Au Couvent des Carmes 114 prêtres furent massacrés. A la Salpêtrière, au Châtelet, le sang des innocents coulait à flots. Des milliers de victimes, prêtres et laïques furent massacrés sans aucun jugement.

                On ne peut pas vraiment accuser le peuple parisien des massacres de septembre car d'après les documents que nous possèdons, il aurait suffit à environ trois cents égorgeurs, au plus, pour accomplir la besogne. Le peuple, lui, se contenta de regarder, d'être curieux, d'applaudir le spectacle. Bien sûr, Robespierre ne se trouvait pas en place à l'époque des premiers jours de septembre, mais il s'était cependant surpassé dans les effroyables massacres, que l'on peut regarder comme le prélude de son règne le plus sanglant. Danton faisait dresser les listes des victimes, Robespierre fixait le prix de chaque tête, et Marat faisait exécuter les massacres. Ces épouvantables journées de septembre seront responsables de l'assassinat calculé de sang-froid de vingt-huit mille Français, pour la plupart innocents.

                  chevalier-du-temple
                  Pour résumer :
                  Ces massacres c'était une idée de Marat
                  Ils ont été acceptés par Danton qui à moment là , détenait le pouvoir/

                  PS On comprend pourquoi Charlotte Corday (une héroïne) a assassiné l'ignoble Marat

                  Robespierre fut un être féroce et monstrueux qui a adopté la politique de Machiavel en employant tous les moyens possibles et imaginables pour établir son despotisme. Le moyen le plus efficace entre ses mains, et dont il fit un usage constant, fut la TERREUR !

                  C'est par la Terreur qu'il a conquit l'autorité, et par elle qu'il la maintint. La peur a mis à ses pieds toutes les ressources de France, et il l'étendit aussi loin qu'il le pouvait. Cette Terreur qui caractérise Robespierre, a été déléguée à une troupe d'allumés brutaux, avides de pureté inexistante, pour mener à bien des vengeances personnelles. La plupart du temps, on a laissé la parole comme témoins à charge, à des salopards qui ne faisaient que régler des comptes.