marcopolo Robespierre est il le leader, le dirigeant politique

Qui a envoyé au bourreau le plus de monde en 1794 jusqu'à sa chute le 9 thermidor ( 27 juillet 1794) au paroxysme de la Terreur, faite pour éliminer les ennemis de la Révolution.

Avant le Révolution Robespierre était un étudiant sans religion, avocat méprisé, moralement pervers, égoïste hypocrite et citoyen dangereux au caractère opiniâtre. Sans la Révolution, cet énergumène serait sans aucun doute resté dans la classe des scélérats ignorés. La Révolution va nous le montrer dans un certain point d'élévation. Mais pour y arriver, on le verra rouler dans un cercle étroit de moyens bas et astucieux, dans son mode de scélératesse constant et féroce.

    chevalier-du-temple Bah... j'étais trop technique. Vous avez apporté de l'épaisseur humaine.
    Maintenant je pense que tout a été dit, et bien dit.

    Sans vouloir le défendre, pour tenter de comprendre sa personnalité, il faut savoir qu'il n' a jamais été heureux. Il a perdu sa mère à 6 ans, son père a alors quitté le domicile familial et ses enfants. Il a été élevé par un grand parent.
    Pensionnaire au Lycée Louis le Grand à Paris, bénéficiant d'une bourse, très studieux, en immersion dans les livres, il n'avait pas d'amis.
    On ne lui connait pas de relation féminine.
    Tout l'inverse de Danton, une enfance très heureuse , aimé dans sa famille , admiré pour son courage par ses copains dans son village, très généreux ,.entourés d'amis, aimant les femmes.

      candidus
      A l'inverse Danton est un héro
      C'est le personnage qui a fait le 10 aout 1792 la 2° révolution qui a conduit à la chute du roi, c'était à l'époque courageux car beaucoup dont La Fayette , patron de la garde nationale ,considéraient que la révolution était terminée avec une sorte de monarchie constitutionnelle, un roi qui signe les lois mais qui ne les fait pas.
      Nommé après le 10 aout ministre de la justice, il fait la mobilisation générale pour lutter contre les armées étrangères qui menacent la révolution. Il est l'artisan de la victoire de Valmy.
      Danton est le responsable de l'abrogation de l'esclavage.
      Danton s'est opposé à Robespierre lors des excès de la terreur et à été guillotiné avec les" indulgents"

      On lui doit aussi la libération de Talleyrand, alors emprisonné et probablement ensuite guillotiné.
      Sans Danton , pas de Talleyrand

        candidus
        Les textes au vitriol passent souvent pour de la belle littérature., mais sont ils pour autant de la bonne étude historique ?
        Si la Terreur révolutionnaire française peut se comparer aux pires moments du bolchevisme, Robespierre est il pour autant un Staline, un Lenine ou un Mao ?
        Le fait même que Robespierre ait été déchu, puis guillotiné prouve bien qu'il n'était pas un dictateur, mais juste un fanatique et un opportuniste.......c'est du moins comme cela que Chevalier nous le décrit .

          lugrin bof !
          Je n'ai de la sympathie que pour les révolutionnaires de la 1ere année , ceux qui avaient compris que c'était autant à la société, qu'à la monarchie de changer . Mon admiration se limite à Mirabeau, Lafayette, l'abbé Grégoire et à une poignée de réels visionnaires

          marcopolo 'il n'était pas un dictateur, mais juste un fanatique et un opportuniste.

          Il s'est comporté comme un dictateur en 1794 pendant quelques mois, jusqu'à sa chute le 27 juillet ( 9 thermidor) , organisée par des "durs" de la Révolution, membres du Comité de Salut Public (le gouvernement) qui eux aussi étaient menacés par la folie meurtrière de Robespierre.

          lugrin Il existe beaucoup de gens qui n'ont jamais été heureux, cela justifie-t-il les meurtres de masse de ce psychopathe ?

          Robespierre était surtout un véritable boucher du Peuple Français, comme la gauche sait en fabriquer. Un fanatique glacé et guillotineur aux mains sanglantes. Un nom resté dans l'histoire, synonyme du sang qui coule à flot. Il a commencé par de belles et grandes idées qui se sont terminées dans un bain de sang. Cet homme adulé par les gens de gauche, a contribué à créer un modèle d'État totalitaire et policier accouché par une Terreur prétendument révolutionnaire. Cet être féroce et monstrueux, ce bourgeois libéral, a mis la guillotine au service de son projet et idéal républicain universaliste.

          lugrin Pensionnaire au Lycée Louis le Grand à Paris, bénéficiant d'une bourse, très studieux, en immersion dans les livres, il n'avait pas d'amis.

          N'empêche. Il y a été le pire des pervers moraux.

          Je recherche dans notre bibliothèque ce qu'en dit l'abbé Proyart dont je me souviens, et je reviens.

          Suite.
          Pour apporter un éclairage supplémentaire.

          Je copie ici de brefs passages de l'ouvrage de l'abbé Proyart, le biographe oculaire de Louis XVI, - Louis XVI et ses Vertus aux prises avec la perversité de son siècle. (ici du tome 1).

          (Les majuscules et l'italique sont de l'abbé Proyart.) (Le gras ici est de moi.)


          "Le jour que Louis XVI, accompagné de la Reine, fit sa première entrée comme Roi dans sa capitale, jour nébuleux, durant lequel une pluie fort incommode faisait, de la cérémonie, un spectacle désordonné et sans éclat, l'Université de Paris, autorisée à se qualifier la Fille aînée de nos Rois, saisit la circonstance pour faire hommage, au jeune Monarque, des jeunes talents qu'elle cultivait (...). Le Roi et la Reine, prévenus, consentirent à suspendre leur marche devant le Collège de Louis-le-Grand, devenu le chef-lieu de l'Université, depuis que les Jésuites en avaient été bannis.

          "Parmi les milliers de disciples qui remplissaient les écoles de l'Université, il s'agissait d'en admettre un seul à la faveur qui était ambitionnée par tous, celle de pouvoir haranguer ses nouveaux Souverains ; et l'être privilégié à qui cet honneur fut dévolu, ce fut celui-là même en qui Louis XVI, si le voile de l'avenir se fût soulevé à ses yeux, eût reconnu son féroce assassin, l'assassin de sa famille et de ses plus fidèles Sujets : ce fut Robespierre.

          "J'étais présent, et il me semble voir encore le jeune Monarque et son Épouse abaisser des regards de bonté sur le Serpent qui rampait en ce moment à leurs pieds, chantant leurs vertus et leur présageant le règne du bonheur."

          (Abbé Proyart - Op. cit. - Tome 1 - Livre III, pp. 109-110).


          Et Note 7 :

          "Lorsque Louis XVI fit son entrée solennelle dans Paris, Robespierre finissait son cours d'Humanité au Collège de Louis-le-Grand. Il avait eu pour professeur de Rhétorique un homme instruit, mais admirateur enthousiaste de Rome païenne et de ses héros, et que ses écoliers, pour cette raison, appelaient entre eux le Romain. Ce professeur, nommé Hérivaux, croyait reconnaître dans Robespierre un indice de la fierté républicaine qui lui plaisait. Ce fut lui qui lui procura la faveur de haranguer Louis XVI en lui déclamant une Pièce de Vers latins composée pour la circonstance."

          L'abbé Proyart poursuit comme témoin oculaire :

          "J'étais alors Préfet des Études dans le même Collège, et, me trouvant dépositaire de quelques aumônes que faisaient annuellement à Robespierre l'Évêque et quelques chanoines d'Arras, je l'avais fait habiller, pour qu'il pût se présenter décemment devant les Souverains. Parmi tous les jeunes gens qui étudiaient alors dans ce Collège, à l'aide d'une pension gratuite appelée Bourse, je doute qu'il s'en fût jamais trouvé un aussi réduit à l'indigence où était le jeune Robespierre ;
          et, s'il m'eût été été donné de deviner le Monstre dans l'écolier, rien ne m'eût été plus facile que de le museler, en tarissant le cours des aumônes que je recevais pour lui, ressource sans laquelle il lui eût été impossible de s'entretenir
          et de continuer ses études.

          "Je n'attribue qu'à ma déportation d'avoir pu échapper à ses poignards ; car il ne paraît pas qu'il ait jamais pardonné à aucun de ceux à qui il devait de la reconnaissance."


          (Extraits de : Louis XVI et ses Vertus aux prises avec les perversités de son siècle - Tome 1, livre III - pp. 109-110 - pp. 429-430 - 4 volumes - Édition de 1808.)

          C'est incroyable que de tous temps, les peuples toujours dupes, ne cessent de prêter attention à des charlatans politiques. Robespierre sera parmi les plus hardis charlatans et frippons que comptait la Convention.

          Cet énergumène était tellement convaincu d'avoir raison, qu'il a fini par devenir dictateur et fait tuer tous ceux qui s'opposaient à lui et à ses idées. Il n'hésitera pas à sacrifier ses amis à la guillotine, au nom d'idéaux.

          Pour cerner le personnage qui semble dépourvu de tout sentiment humain il faut savoir qu'il a été le témoin du mariage de Camille Desmoulins qui était un de ses anciens camarades au collège Louis Le Grand. Robespierre l' a envoyé au bourreau avec Danton et les "indulgents" . Pour être complet il faut ajouter la femme de Desmoulins faisant de son fils un orphelin dont il était le parrain.
          Un palmarès incroyable, mais c'était pour le bien de la Révolution et le bonheur du peuple.

            lugrin C'est Camille Desmoulins qui a introduit Fouquier-Tinville qui était procureur au Châtelet, à Robespierre. Il fut jugé digne par notre petit bourgeois, de jouer le rôle d'accusateur public dans son Tribunal de sang.

            Ses Actes d'accusations sont des monstruosités à peine croyable. Ce scélérat accusait des gens totalement innocents de tout reproche par centaines, et ses accusations étaient considérées comme des preuves suffisantes. Tous les pauvres bougres qui eurent le malheur de tomber entre ses mains, furent condamnés par la même formule : << Conspiration contre l'unité et l'indivisibilité de la République >>. Même ses plus proches amis tombèrent sous ce chef d'accusation, et cela ne l'empêchait nullement de dormir paisiblement.

            Robespierre, seul, créa le Tribunal révolutionnaire que la Convention confirmera par décret. Il le composa de monstres et de scélérats comme par exemple Dumas et Conffinhal et bien sûr Fouquier. On se chargera de faire inscrire de simples suspects sur les listes destinées à la guillotine. Il exigera même qu'un certain nombre soit supplicié tous les jours. La justice de ce soi-disant Tribunal ressemblait à un véritable massacre, et aux jugements du 2 Septembre. Aucun tyran dans notre histoire n'a égorgé en si peu de temps un aussi grand nombre d'innocents.

            Je me rappelle qu'un historien a écrit que pendant le règne de dix-huit mois de ce tyran, le sang français a plus coulé que sous les règnes de Tybère, Néron et Caligula. Rien qu'en Vendée, au moins trois-cents-mille personnes, hommes, femmes et enfants, de l'aveu de la Convention, trouvèrent leur tombeau.

              chevalier-du-temple
              Je me souviens du temps où j'étais à l'école , Robespierre l'incorruptible était présenté comme un héros. Les massacres dont il était le premier responsable étaient ignorés.
              Ce fou sanguinaire (on peut penser qu'il avait perdu la raison) dispose d'une station de métro à son nom.

              Une anecdote , l'abbé Sieyes qui s'était illustré au début de la Révolution a eu la sagesse et l'intelligence de "disparaitre" lors de la période de " Terreur" pour s'illustrer après lors du Directoire.

              Personne pour racheter Robespierre ?
              Ce fil est un peu trop un réquisitoire à charge et manque de contextualisation historique .

                marcopolo Racheter, impossible. Il n'a rien fait de bien, même minime.
                Moi j'ai dit : RIP.
                Je m'inscris de fait comme son premier et unique défenseur.

                Le mieux sera de supprimer la station de métro à son nom car elle permet à tout citoyen honnête de l'insulter en y passant.