Re bonjour à tous,
Les économies dans les services hospitaliers.
Préambule:
Il y a deux façons d'approcher le truc, soit idéologique du type c'est pas bien parce que c'est mal, ou pragmatique.
Prenons un exemple, la sécurité dans un supermarché:
Vous avez les éléments obligatoires, tel que pour les risques incendies par exemple, et ceux qui sont à l'appréciation de la direction dont le vol. Soit un gérant considère que comme le vol c'est "mal", il met une sécurité correspondante à sa situation, afin de les limiter au maximum possible, en en acceptant les conséquences financières, ou alors, il a une approche pragmatique, et fait un rapport de cout entre sécurité et cout du vol. Exemple, un supermarché à 100 000€ de vol mensuel, le gérant fera un rapport entre le cout d'une sécurité supplémentaire et le gain sur les vols, en gros s'il doit dépenser 300 000€ pour faire diminuer le vol de 50 000€, ben au final il est perdant de 250 000€.
Il en va de même pour toute chose et le milieu hospitalier n'y fait pas exception. La population française a tord ou a raison, je ne porte pas de jugement sur cela, n'a cessé de s'indigner des abus potentiels, réels ou fantasmés concernant l'utilisation des services médicaux, amenant les gouvernants successifs à mettre en place pour y répondre, un système de contrôle de plus en plus contraignant à tous les étages du système, a tel point que celui ci c'est retrouvé sclérosé, étouffé comme il est par l'ensemble des carcans superposés auquel il doit faire face.
En France, la fonction hospitalière compte 1,1million d'équivalent temps plein, la moyenne des salaires, et il ne faut pas croire qu'elle serait plus basse dans l'administratif que chez les praticiens, est de 2590€ net, soit "grosso merdo" 5180€ chargés.
11% du personnel hospitalier est de l'administratif, soit 120 000 équivalent temps pleins.
50% de celui ci est la pour effectuer directement ou indirectement les taches administratives de contrôles, soit 60 000 équivalent temps plein.
En conséquences, s'il on est collectivement prêt à accepter une forme d'imperfection des choses par l'acceptation d'un abus limité, 1/3 de ce personnel serait largement suffisant pour cela, et je ne compte pas les personnels qui y participent mais qui ne sont pas comptabilisés dans le milieu hospitalier, ce qui aurait pour conséquence de dé sclérosé le système, ainsi que de ne plus avoir besoins des 2/3 de ce personnel, soit une économie de 40 000 postes, soit une économie budgétaire primaire annuel de "2 486 400 000€", les abus pour leur part augmenterez d'une grosse centaines de millions, certes mais au final cela ferait quand même une sacrée économie.
Alors disons quand même les choses clairement pour les "y'a qu'à, faut qu'on", cela ne peut que prendre du temps car on ne se sépare pas d'un fonctionnaire comme ça en claquant des doigts, à mois de changer leur convention et donc leur contrat par la loi, mais la je souhaite bon courage à ceux qui s'y tenteraient, parce que là, on touche de plein fouet à la notion d'état profond.
Ce que je viens d'explicité contrairement à ce que l'on pourrait en penser, "n'exclu nullement" d'autres réorganisations de l'hôpital, mais passer par le contrôle ou la restriction fini invariablement au final à non seulement alourdir les chose, mais à couter plus chère, ce n'est pas moi qui le dit mais les chiffres qui ont tous la même résultante dans ces cas de figure.
En faite tout n'est qu'une question d'équilibre entre ce que l'on considère comme devoir etre fait respecté, et le degrés d'acceptation de l'imperfection des choses